Bon, voilà un début de début de 1er jet que j'ai écrit ce matin, assez vite. Je reste exprès très flou dans la description de plein de choses pour vous laisser proposer vos idées. Si vous avez des commentaires...
Existe-t-il des hommes, à l’intérieur et au-delà du monde Nao, qui connaissent le véritable bonheur tout au long de leur existence, sans que la moindre ombre de peur ou de honte ne les assaille ? Existe-t-il de vie plus belle que celle des habitants de l’île Sans-Rien ? Ce peuple de doux pêcheurs a su trouver au fil du temps un mode de vie sain, libérateur et calme. Pas de chef, pas de religion, juste une réunion par an, le reste n’est que fête, amour et pêche face à l’immensité de l’océan.
Peut-être est-ce dû au secret dans lequel est tenue l’existence de ce lieu ?
Peut-être est-ce dû au fait que, comme son nom l’indique, aucune richesse ne dort dans cette île à part quelques arbres fruitiers, meilleure protection possible contre d’éventuels envahisseurs ?
Peut-être est-ce dû au splendide ciel orange des ces îles qui ouvre au peuple des pêcheurs une perspective différente sur le monde qui les entoure ?
Peut-être est-ce dû à l’absence de jugement des uns sur les autres et à la liberté totale laissée à chaque habitant ?
En tout cas, le paradis absolu est l’image que vous vous faites depuis toujours de l’île Sans-Rien.
Dans peu de temps, vous allez vous marier avec Zaza, une mignonne petite pêcheuse au regard un peu mélancolique dont le rire de petite fille vous fait frissonner de passion à chaque fois que vous l'entendez. Vous l’aimez depuis vos douze ans, et le fait qu’elle vous ait répondu oui vous a une fois de plus confirmé ce que vous pensez depuis toujours. L’univers est à votre égard bénéfique et bienveillant. Vous ne pourrez jamais connaître que le bonheur et la satisfaction, et cela vous va très bien.
Mais parfois, en regardant l’océan lointain, vous vous demandez avec une certaine curiosité ce qui peut exister sur les autres îles. Des autres êtres humains ? Sont-ils comme vous ? Qu’ont-ils fait de leur existence ? Sont-ils heureux ?
« Non ! La vie n'est paisible qu'ici ! vous répète votre mère depuis votre plus tendre enfance. Il ne faut pas faire confiance aux autres habitants de l’Archipel ! Ils sont dévorés par l’ambition ! Ils ne pensent qu’à eux et ne conçoivent la vie que comme un affrontement les uns contre les autres ! Seule notre île possède un semblant d’équilibre ! Ailleurs, c’est n’importe quoi ! Tout bascule à la moindre seconde, les hommes sont les esclaves du temps et du hasard qui les plient et les tordent comme bon leur semble. La famine, la maladie, le sang, l’or qui ne sert à rien, voilà ce qu’est le reste du monde. »
Votre mère est une grande femme épanouie et d’une générosité sans limite, au visage souriant et aux longs cheveux bruns frisés. Depuis tout petit, sa sagesse et sa joie de vivre vous impressionnent vous l’adulez comme une déesse.
Et pourtant, parfois il vous vient l’envie de prendre un bateau et de partir voir les autres. Pour vous rassurer, vous vous dites que ces envies stupides doivent hanter chaque autre pêcheur, même si personne n’en parle, et vous vous oubliez juste après dans les bras de Zaza.
Mais la vie n’est vraiment pas faite pour le bonheur, et il fallait bien qu’un jour le voile se lève sur le terrible mensonge sur lequel votre existence est bâtie.
Rendez-vous au 1.
Existe-t-il des hommes, à l’intérieur et au-delà du monde Nao, qui connaissent le véritable bonheur tout au long de leur existence, sans que la moindre ombre de peur ou de honte ne les assaille ? Existe-t-il de vie plus belle que celle des habitants de l’île Sans-Rien ? Ce peuple de doux pêcheurs a su trouver au fil du temps un mode de vie sain, libérateur et calme. Pas de chef, pas de religion, juste une réunion par an, le reste n’est que fête, amour et pêche face à l’immensité de l’océan.
Peut-être est-ce dû au secret dans lequel est tenue l’existence de ce lieu ?
Peut-être est-ce dû au fait que, comme son nom l’indique, aucune richesse ne dort dans cette île à part quelques arbres fruitiers, meilleure protection possible contre d’éventuels envahisseurs ?
Peut-être est-ce dû au splendide ciel orange des ces îles qui ouvre au peuple des pêcheurs une perspective différente sur le monde qui les entoure ?
Peut-être est-ce dû à l’absence de jugement des uns sur les autres et à la liberté totale laissée à chaque habitant ?
En tout cas, le paradis absolu est l’image que vous vous faites depuis toujours de l’île Sans-Rien.
Dans peu de temps, vous allez vous marier avec Zaza, une mignonne petite pêcheuse au regard un peu mélancolique dont le rire de petite fille vous fait frissonner de passion à chaque fois que vous l'entendez. Vous l’aimez depuis vos douze ans, et le fait qu’elle vous ait répondu oui vous a une fois de plus confirmé ce que vous pensez depuis toujours. L’univers est à votre égard bénéfique et bienveillant. Vous ne pourrez jamais connaître que le bonheur et la satisfaction, et cela vous va très bien.
Mais parfois, en regardant l’océan lointain, vous vous demandez avec une certaine curiosité ce qui peut exister sur les autres îles. Des autres êtres humains ? Sont-ils comme vous ? Qu’ont-ils fait de leur existence ? Sont-ils heureux ?
« Non ! La vie n'est paisible qu'ici ! vous répète votre mère depuis votre plus tendre enfance. Il ne faut pas faire confiance aux autres habitants de l’Archipel ! Ils sont dévorés par l’ambition ! Ils ne pensent qu’à eux et ne conçoivent la vie que comme un affrontement les uns contre les autres ! Seule notre île possède un semblant d’équilibre ! Ailleurs, c’est n’importe quoi ! Tout bascule à la moindre seconde, les hommes sont les esclaves du temps et du hasard qui les plient et les tordent comme bon leur semble. La famine, la maladie, le sang, l’or qui ne sert à rien, voilà ce qu’est le reste du monde. »
Votre mère est une grande femme épanouie et d’une générosité sans limite, au visage souriant et aux longs cheveux bruns frisés. Depuis tout petit, sa sagesse et sa joie de vivre vous impressionnent vous l’adulez comme une déesse.
Et pourtant, parfois il vous vient l’envie de prendre un bateau et de partir voir les autres. Pour vous rassurer, vous vous dites que ces envies stupides doivent hanter chaque autre pêcheur, même si personne n’en parle, et vous vous oubliez juste après dans les bras de Zaza.
Mais la vie n’est vraiment pas faite pour le bonheur, et il fallait bien qu’un jour le voile se lève sur le terrible mensonge sur lequel votre existence est bâtie.
Rendez-vous au 1.