Lancement d'une nouvelle maison d'édition de livres jeux
#8
La première plus-value du support numérique me semble être la suppression de la contrainte, réelle pour l'éditeur, du tirage papier. Dis comme ça, ça a l'air stupide Rolleyes mais ça supprime totalement la contrainte du nombre de pages imprimées : j'espère donc, si je paye pour un livre-jeu, une aventure d'une grande longévité et d'une grande non-linéarité ie avec un nombre très élevé de paragraphes (outre bien sûr une vraie qualité littéraire : je déteste le style des derniers LVDH publiés en France [Quasar/solo]). Le problème qui se posera alors pour un éditeur qui souhaiterait me fidéliser dans sa clientèle sera, pour parler franchement, la concurrence des AVH gratuites disponibles sur Xhoromag et dont la qualité dépasse souvent, et parfois très largement, la qualité des LVDH commis par des auteurs dits professionnels. Oiseau, Fitz, Olivier S. Martin, etc. (et merde Pale je vais me faire des ennemis car il y en a plein d'autres mais c'est comme sur les pochettes des CD, on froisse forcément du monde dans les remerciements...) auraient certainement pu, à la grande époque du LVDH, solliciter Gallimard avec autant de succès que Gildas Sagot. J'attendrai donc encore davantage d'un livre commercialisé (raison pour laquelle je ne me suis pas encore laissé tenter par la trilogie du Jibe, dont je ne doute pourtant pas de la grande qualité, mais la profusion des AVH disponibles qui me restent à lire (ne serait-ce que celles de Oiseau) ne m'incite pas à la dépense...), avec par exemple des mini-jeux inter-actifs. Contrairement à Salla (du moins ce que je déduis de son post), j'appréciais assez les mini-jeux que pouvaientt proposer certains des livres-jeux historiques de Presse-Pocket puis Livre de Poche. Certains étaient excessivement compliqués et presque des mini-jeux de plateaux (je pense notamment à Les soldats de l'ombre, chez LP, où on se sent parfois en train de lire feu "Jeux et Stratégies" ou "Casus Belli") : l'apport du numérique serait ici évident et apporterait une vraie plus-value par rapport au format papier, ce qui à mon sens justifierait la dépense. La solution pour l'éditeur, pour éviter de rebuter les lecteurs tels Salla, serait de rendre ces jeux optionnels. L'autre plus-value possible serait évidemment aussi d'automatiser les modes de gestion de la récupération physique type LS (1 point par paragraphe sans combat) et du temps tel que celui développé dans "La pyramide" (que je lirai ce week-end, promis !). Une autre, moins évidente, serait peut-être de pouvoir faire enfin des LVDH réellement inter-actifs entre plusieurs lecteurs, d'une manière moins lourdingue (osons dire moins chiante) que les lectures alternées avec grilles de correspondance entre les paragraphes des deux livres.
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RE: Lancement d'une nouvelle maison d'édition de livres jeux - par AlvEric - 29/12/2010, 23:32



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