Soixante-dix minutes de la vie d'une mercenaire
#8
Mon feed a un peu tardé. Mais il y a 3 jours, j'ai effacé mon commentaire de cette AVH sans l'avoir fait exprès. Après cette petite démotivation, je reprends donc l'écriture de mes impressions.

Le style est impeccable, peut-être parfait. J'ai même fait une courte pause dans ma lecture de l'Assassin Royal pour relire cette candidate au Mini-Yaz. C'est en mon sens un énorme compliment, donc je ne vais donc pas m'attarder là-dessus. L'ambiance est excellente, l'humour très fin m'a fait sourire.

Les règles sont originales, bien pensées et cela fait longtemps que je n'ai pas éprouvé autant de plaisir à lancer les dés : chaque situation = une nouvelle façon de jouer. L'unique défaut mais qui a son importance à ce niveau est la surexploitation. J'estime que 1 paragraphe sur 3 fait intervenir le hasard, ce qui bouffe une grosse partie de l'AVH qui est originellement courte.

La construction est bien pensée quoiqu'elle penche vers le linéaire (ce n'est pas une reproche). Les paragraphes, très longs, ne donne pas l'impression que l'AVH ne fait que 35 §. Un très bon point.

Voilà ce que j'aurai aimé dans cet œuvre d'Oversea :
- Plus d'allusions à la néophormose (j'adore ce mot). L'univers "bio-punk" ressort moins que dans Chrysalide.
- Plus de paragraphes
- Le centre de recherche m'a paru bien vide alors que des conflits à l'échelle planétaire repose sur les trouvailles des chercheurs en néophormose.
- C'est tout.

En gros : Une AVH immersive, extrêmement bien écrite, plaisante. Tu rentres dans la routine, Oversea
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RE: Soixante-dix minutes de la vie d'une mercenaire - par Maléfisse - 09/06/2013, 10:17



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