L'adaptation cinématographique de Dune par Villeneuve devait sortir l'année dernière, mais l'un des quatre cavaliers de l'Apocalypse ayant décidé de faire un galop d'essai, la parution du film n'a eu lieu que mercredi dernier.
Il ne s'agit naturellement que de la première moitié de l'histoire (l'adaptation de Lynch illustre assez bien les problèmes qu'on rencontre en essayant d'adapter l'œuvre de Frank Herbert en un seul film). La coupure se place sans surprise au moment où Paul et Jessica rejoignent les Fremens.
C'est une adaptation très fidèle du livre. On y trouve extrêmement peu de choses qui n'étaient pas dans l'œuvre d'origine.
En revanche, il y a des choses qui étaient dans le livre et qu'on ne retrouve pas dans le film. Il s'était passé la même chose dans l'adaptation par Jackson du Seigneur des Anneaux et c'est sans doute inévitable : on ne peut pas transposer intégralement le contenu d'un livre aussi dense sous forme cinématographique. Ce serait peut-être possible sous forme de série, mais pas en deux films, aussi longs soient-ils (celui-ci fait 2h36). Ce sont bien sûr les scènes et les éléments les moins indispensables qui ont été retirés, et cela concerne surtout le milieu du film (entre l'arrivée sur Arrakis et l'attaque des Harkonnens).
Les personnages m'ont paru fidèles à ce qu'ils sont dans le livre, mais plusieurs d'entre eux sont naturellement moins développés. Dans un livre, la narration et les descriptions - surtout lorsqu'elles emploient le point de vue d'un personnage particulier - permettent de donner assez facilement du relief à de multiples personnages secondaires. Dans un film, c'est plus compliqué. La principale victime dans cette adaptation-ci est sans doute Thufir Hawat.
Pour des raisons similaires, certains des éléments du cadre risquent de ne pas paraître très clairs aux spectateurs qui ne connaissent pas le livre (le danger que présentent les lasers n'est par exemple pas expliqué, de sorte qu'on peut se demander pourquoi les soldats utilisent autant les armes blanches). À moins de surcharger le film d'explications pesantes, je pense qu'il aurait été difficile de tout expliquer correctement.
Les choix esthétiques sont intéressants. Je ne pense pas qu'ils plairont à tout le monde, mais j'ai trouvé qu'ils mettaient bien en valeur le fait qu'Arrakis est un monde brutal et impitoyable.
Il ne s'agit naturellement que de la première moitié de l'histoire (l'adaptation de Lynch illustre assez bien les problèmes qu'on rencontre en essayant d'adapter l'œuvre de Frank Herbert en un seul film). La coupure se place sans surprise au moment où Paul et Jessica rejoignent les Fremens.
C'est une adaptation très fidèle du livre. On y trouve extrêmement peu de choses qui n'étaient pas dans l'œuvre d'origine.
En revanche, il y a des choses qui étaient dans le livre et qu'on ne retrouve pas dans le film. Il s'était passé la même chose dans l'adaptation par Jackson du Seigneur des Anneaux et c'est sans doute inévitable : on ne peut pas transposer intégralement le contenu d'un livre aussi dense sous forme cinématographique. Ce serait peut-être possible sous forme de série, mais pas en deux films, aussi longs soient-ils (celui-ci fait 2h36). Ce sont bien sûr les scènes et les éléments les moins indispensables qui ont été retirés, et cela concerne surtout le milieu du film (entre l'arrivée sur Arrakis et l'attaque des Harkonnens).
Les personnages m'ont paru fidèles à ce qu'ils sont dans le livre, mais plusieurs d'entre eux sont naturellement moins développés. Dans un livre, la narration et les descriptions - surtout lorsqu'elles emploient le point de vue d'un personnage particulier - permettent de donner assez facilement du relief à de multiples personnages secondaires. Dans un film, c'est plus compliqué. La principale victime dans cette adaptation-ci est sans doute Thufir Hawat.
Pour des raisons similaires, certains des éléments du cadre risquent de ne pas paraître très clairs aux spectateurs qui ne connaissent pas le livre (le danger que présentent les lasers n'est par exemple pas expliqué, de sorte qu'on peut se demander pourquoi les soldats utilisent autant les armes blanches). À moins de surcharger le film d'explications pesantes, je pense qu'il aurait été difficile de tout expliquer correctement.
Les choix esthétiques sont intéressants. Je ne pense pas qu'ils plairont à tout le monde, mais j'ai trouvé qu'ils mettaient bien en valeur le fait qu'Arrakis est un monde brutal et impitoyable.