Le premier paragraphe
#76
Attention il y a des incohérences de temps, avec mélange du passé et de présent. Exemple: "Vous toussotez pour signaler votre présence, et il se tourna vers vous :"
Laisse tout au présent, sinon le texte va être lourd (le passé-simple au pluriel non merci^^)

J'aime bien les raisons du baron pour ne pas choisir un chevalier, un noble, ou même un paysan Smile

Par contre notre personnage n'est "rien" et c'est
(1)assez contradictoire avec le fait que le baron puisse avoir pensé à nous. On doit quand même avoir une certaine singularité pour qu'il nous ai choisi. Sinon, il suffisait de prendre un type au hasard, sans faire le moindre "choix".
(2)très vexant. Le "sans importance mais moyennement intelligent" ne me semble pas être la meilleure formulation. Je comprends que le baron soit tiraillé entre deux choses: garder avec lui ses meilleurs éléments, et ne pas envoyer un parfait crétin. Mais il faut quand même qu'il envoie une personne avec un minimum de talent quand même, une petite singularité comme je le dis plus haut. A toi de trouver laquelle, je te fais confiance, et c'est peut-être dit dans l'intro, d'ailleurs!

J'aime bien aussi le fait que le baron estime que la mission n'a aucune chance, et qu'il obéit seulement parce que c'est ce que le roi demande!^^
Après, c'est assez mal amené de sa part quand il nous dit qu'on a toutes les chances de mourir dans d'atroces souffrance: on ne peut que choisir le paragraphe 143.
Il faudrait au moins en contrepartie proposer la présence d'une fabuleuse récompense, car autrement personne de sensé ne choisirai d'accepter la proposition en l'état. Si on ne peut pas incarner vraiment le personnage, s'il n'a pas un minimum d'instinct de survie, alors on va vite décrocher. On ne pourra pas se mettre à sa place s'il a des actions incohérentes.

Le scénario est classique, mais dans l'ensemble ce début (pour un début^^) me semble quand même pas si mal!
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#77
Merci Tholdur pour ta réponse Tongue !
Ce n'est pas la première fois que ces problèmes de temps ressurgissent, je ne le remarque même pas Confus.
Quand je voulais insister sur le fait que notre aventurier n'avait aucune chance d'y arriver, c'était pour souligner l'absurdité du livre dont vous êtes le héros. Quand on pense à toutes les fois où nous devons recommencer une aventure avant d'y arriver. Ce que dit notre cher baron n'est que plus vrai.
Mais pour redonner un peu de marge à notre scénario, je vais incorporer comme tu le suggère, une récompense.
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#78
ou bien donner une raison dans le caractère du personnage qui le lui fait accepter, par exemple que c'est l'occasion de réaliser son rêve d'être fait chevalier…
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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#79
"les yeux dans les vagues" => les yeux dans le vague (à moins que le feu n'ondule). Et attention, un regard vague (dans le lointain) est un petit peu contradictoire avec un regard fixé sur un objet proche (ici le feu).
Sinon, la situation est bien posée, une fois les bémols corrigés (une fois de plus j'adhère à 100% aux remarques de Tholdur). Le seul truc, c'est pourquoi on accepterait, vu qu'on semble libre de refuser, que l'on n'a pas de serment de loyauté, pas de récompense en vue à ce stade, et que l'éducation d'un prêtre prépare mal a priori contre les attaques de trolls.
J'imaginerais plutôt que l'on est un roublard ou un libre penseur, aux multiples talents, capable de s'adapter à tout, de comprendre la situation à tous ses niveaux mais sans fidélité, et que notre réaction serait de négocier avec le baron, sachant qu'il est obligé de satisfaire la demande du roi et que la mission est risquée. Un peu comme un bon départ de suite au poker, c'est le moment de faire monter les enchères, parce qu'après la donne, on risque de ne pas en mener large.
Sinon, peut être que l'éducation du prêtre nous a spécialisé contre les démons ?
Bref, situation classique mais intéressante qui pose bien les pnj mais le rapport du héros à l'histoire mérite d'être travaillé à ce stade, àmha.
AVH: Les noyés,  La chute.

Jeu: Conflux
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#80
Ou on pourrait dire que nous sommes un bâtard du baron qui veut être reconnu et prouver sa valeur à tout le monde…
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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#81
En plus dans ce cas le baron ne sait pas vraiment s'il a envie de voir son fils réussir ou échouer. D'un côté c'est son fils, mais de l'autre c'est un illégitime et cela arrangerait peut-être les choses s'il venait à disparaître. Au moins s'il meurt en mission cela évitera de dépêcher un assassin^^
Bonne idée que le bâtard, en plus ça colle bien avec le côté un peu dérision: "bah de toute manière t'as toutes les chances de crever".
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#82
Entendu et adopté ! Je vais travailler tout ça.

(Je ne peux m'empêcher de me dire que si il y autant de remarques pour un simple paragraphe, qu'est-ce que ça sera pour l'ensemble : 300 paragraphes sur 350)

C'est partis pour une très longue relecture Wink
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#83
J'ai changé beaucoup de choses par rapport à la dernière fois, j'ai tenté de corriger les fautes et les incohérences, mais en me concentrant sur des choses, je ne sais pas si certaines sont passés à travers les mailles du filet...

1

Vous entrez dans la salle de combat, ne se doutant pas de l’affreuse matinée qui vous attend. Le messager a prévenu que tous les écuyers devaient y assister, et vous n’êtes pas surpris de les voir assis sur des tabourets. Malgré tout, vous avez pris votre temps, pensant que vous alliez participer à un énième entraînement. En regardant la scène, vous vous figez sur place. Le baron, le visage fermé, est assis au centre du tapis de combat, sur un grand fauteuil en chêne. Une table carré est dressé devant lui, et tout les apprentis guerriers sont présents, sauf vous. Ils vous jaugent du regard, et certains se délectent d’avance de la fureur du baron qui va s’abattre sur vous et votre entrée est suivie d’un long silence gêné. Le baron se redresse, extirpé de sa profonde concentration, et dit à votre intention :
- Tu es en retard, normalement, je t’aurai laissé debout, mais je ne supporte pas de te voir plus grand que moi, alors assis-toi et soulage tes frêles jambes, grince t-il.
Froid et rigide. Depuis votre plus tendre enfance, le baron de Louveteau manifeste ouvertement son irritation envers vous. Malgré son embonpoint depuis qu’il a arrêté de diriger la garnison de la Grande Forêt, il sait se faire respecter et est un habile diplomate. Vous saisissez le tabouret et jetez un regard circulaire. Tout le monde se dévisage, s’observe, chacun se demandant ce qu’il fait ici. Votre voisin vous pince discrètement et vous marmonne à l’oreille.
- On t’a dit pourquoi on est là ?
Vous haussez les épaules en signe d’ignorance. Et le baron vous interpelle :
- Je ne suis pas là pour discuter autour d’une tasse de thé et vous allez me faire le plaisir de m’écouter en silence. Surtout toi, bâtard.
Cette dernière pique vous est destiné et malgré les sourires moqueurs, la tension ne se relâche pas. Puis après une longue pose en souriant, le baron prit la parole, s’adressant au groupe attentif :
- Si je vous ai rassemblé ici, c’est pour vous faire part d’un message envoyé par notre bon roi. Malgré votre apparente stupidité, vous grandissez et vous vous fortifiez, vous entrerez dans deux trois ans à mon service en tant que chevalier, et je souhaite que vous soyez prêt. Puisque ce qu’indique ce parchemin est censé s’ébruiter, je vous demande d’être attentif.

Cher Baron de Louveteau,
Ces temps-ci ne sont pas les plus glorieux pour le royaume : des attaques très osées de trolls en plein dans le territoire se produisent en ce moment même. Les avant-poste sont débordés, et les créatures du chaos disposent de moyens inimaginables depuis la Triste Epoque. Les attaques sont audacieuses, rapides… Comme vous le savez bien, les raids de trolls consistent à massacrer un village et reproduire une attaque semblable un peu plus loin, là où une armée les attendent pour s’en débarrasser. Mais à présent, nos généraux sont médusés par les tactiques militaires et leur efficacité, et il est possible que certaines de ces incursions aient pénétrés loin dans le royaume, c’est pour cela que je vous demande d’être sur vos gardes, de renforcer les garnisons, d’informer la populace


Le baron arrêta sa lecture. Et commence son explication.
- La nouvelle mettra à se répandre dans quelques jours. Je compte sur vous pour transmettre le message, par la même occasion. A présent, si vous n’êtes pas encore terrifié, je passe à la partie qui vous concerne.

Vous buvez littéralement ses paroles, et en regardant les autres écuyers, vous savez que vous n’êtes pas le seul.


Même si l’Ombre n’est certainement pas revenu, je pressens que les pierres sacrées nous seraient d’une grande aide. C’est pour cela que j’ordonne à tout les seigneurs, barons, comtes, ducs et autres de sélectionner un guerrier de votre choix de façon à ce qu’il participe à leur recherche.


- Des questions ? demande le baron.
Chacun se met à réfléchir, et au bout d’un moment, un écuyer de seconde année se décide :
- Pourquoi nous avoir choisi, nous ?
En faisant la moue, le baron répond :
- La personne que je choisirai parmi vous accomplira une simple mission diplomatique. L’idée de retrouver les 3 pierres sacrées est selon moi complètement folle. Mais désobéir à notre bon roi reviendrait à un crime de lèse-majesté et je me retrouverai avec la corde au cou. Ceux qui peuvent remplir cette tâche sont les nobles, les chevaliers, et si cela ne tenait qu’à moi, un stupide paysan s’en occuperait. Le problème est que le paysan me ferait passer pour un imbécile, avec les trolls dans la région, tout chevalier est d’importance crucial et si un noble mourrait, je serai en mauvais terme avec les voisins. Avez-vous d’autres interrogations ?
- La lettre dit « un » guerrier. Pourquoi nous avoir à tous confié cette mission ? lance un apprenti.
- Parce que je vais choisir le meilleur de vous tous. Vous allez participer à des épreuves éliminatoires, je confierai la quête au gagnant, répond le baron du tac au tac. Vos professeurs en profiteront pour évaluer vos capacités.
Cette annonce jette un froid tout autour de la table. Et l’excitation retombe sur le coup. Et le baron déclare, en arborant un sourire malicieux :
- D’autres questions ?
Un garçon que vous ne connaissez pas demande courageusement :
- Qu’est-ce que l’on gagne ?
Le baron plisse les yeux avant de reprendre :
- Même en cas d’échec, vous obtiendrez à un rang de chevalier immédiatement pour service rendu au royaume. Et avec la possibilité improbable que vous la réussissiez, une prime de 1000 écus.
Chacun réfléchit aux paroles du baron, puis peu à peu, une lueur de défi naît dans certains yeux. Une autre voix s’élève :
- Quand est-ce que les épreuves commencent ?
La baron sourit, satisfait :
- Tout de suite.
Allez au paragraphe 35.
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#84
Juste une remarque : c'est baron Renardeau ou Louveteau ? Car au debut (après l'insulte) c'est Renardeau et dans la lettre c'est Louveteau ?
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#85
Louveteau est notre désagréable baron, celui qui a envoyé la lettre est le roi, changement de scénario.
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#86
En vrac quelques corrections:

Vous entrez dans la salle de combat, ne vous doutant pas de l’affreuse matinée qui vous attend.

"- Tu es en retard, normalement, je t’aurai laissé debout, mais je ne supporte pas de te voir plus grand que moi, alors assis-toi et soulage tes frêles jambes, grince t-il. " J'adore Mrgreen

Puis après une longue pose en souriant, le baron prend la parole, s’adressant au groupe attentif :

Le baron arrête sa lecture.

- La nouvelle mettra quelques jours à se répandre
ou
- La nouvelle se répandra dans quelques jours

C’est pour cela que je vous ordonne à tous, seigneurs, barons, comtes, marquis et ducs, de sélectionner un guerrier de votre choix de façon à ce qu’il participe à leur recherche.

tout chevalier est d’importance cruciale


Pour la lettre et les barons ce n'est pas clair du tout. Car contrairement à ce que tu dis celui qui nous parle c'est Renardeau. Celui qui envoie la lettre est le roi (qui doit être le signataire) et pas un baron quelconque. A mon avis il y a un baron de trop, on ne voit pas du tout le rôle que peut jouer ce Louveteau.
Pour info, l'ordre des rangs de la noblesse est Ecuyer-Chevalier-Seigneur-Banneret-Baron-Vicomte-Comte-Marquis-Duc

En tout cas, c'est bien sympa cette intro, je trouve que c'est bien mené et on a hâte d'en découdre avec nos camarades. Je suppose qu'on pourra leur faire de sales coups (et eux aussi réciproquement) pour gagner la première place.
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#87
Excusez-moi, je n'étais pas réveillé, j'ai modifié mon précédent message
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#88
Du coup il faut remplacer "Renardeau" par "Louveteau" dans le texte Wink
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#89
Il y a une amélioration abyssale entre les deux versions: style, rythme, réalisme des personnages, background en filigrane... C'est très bien travaillé, bien posé, un excellent départ. Continue comme ça!
AVH: Les noyés,  La chute.

Jeu: Conflux
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#90
La phase d'écriture est officiellement lancée depuis quelques jours, donc voici mon 1.

Le Chevalier Panthère - 1


Les Collines Sauvages d'Ysthi



1

La nuit est tombée depuis quelques heures déjà sur Jhalinor, un petit village fortifié situé à l'ouest de Ghistéria, lorsque vous déambulez prestement dans les rues désertes en cette heure si tardive. Un épais brouillard givrant emprisonne de toutes parts les ruelles et vous avez bien du mal à vous orientez dans ces circonstances. En effet, voilà à peine une demi-journée que vous êtes arrivez et vous éprouvez toutes les peines du monde à vous orienter. Maudissant le vent glacial que cette nuit sans lune à insidieusement fait naître, vous poursuivez malgré tout votre chemin.
D'après la missive qui vous a été remise lorsque vous avez été mandé au Temple de la Panthère, vous devez vous rendre à l'auberge du « Chat Violoniste » et entrez en contacte avec un dénommé Darius.
Après avoir suivi une large rue pavée et emprunté une artère secondaire, vous remarquez qu'elle devient soudain plus étroite et s'élève au fur et a mesure de votre progression. Vous passez bientôt devant une échoppe à la façade crasseuse dont il émane une forte odeur de moisissure. Une petite pancarte sur la devanture vous indique qu'elle est ouverte. Au dessus de la porte, vous remarquez un petit écriteau de bois sur lequel est écrit « Au Loup Solitaire ». Si vous voulez entrer dans l'échoppe pour demander votre chemin, rendez-vous au 364. Si vous préférez pousser plus avant votre marche nocturne dans l'espoir de trouver rapidement cette auberge, rendez-vous au 23.
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