10/09/2009, 21:52
L'introduction à ce nouveau cycle est stimulante. L'action se déroule 50 ans après le premier et un résumé de cette période nous est proposé ainsi que de nombreuses références à ce que sont devenus les quatre héros : Caïthness, Keldrilh, Péreim et Kandjar. Certains épisodes des aventures passées sont remis en valeur, il est fait référence à quelques anecdotes vécues, tout ça est bien sympathique.
Le système de jeu est nouveau tout en présentant des similitudes avec le précédent. Les quatre comportements possibles sont remplacés par la possibilité de faire face à chaque situation chaude en prenant le contrôle de l'un des quatre nouveaux personnages : Valkyr le paladin (simili-Péreim), Galidou l'illusionniste (simili-Keldrihl), Laurin le barde (simili-Caïthness) et Yamaël le démon (simili-Kandjar). Pas de perso féminin cette fois, c'est dommage. Le concept est intéressant pour les relectures car il donne des descriptions et des réactions différentes selon la psychologie du héros ainsi que des méthodes de combat variées.
Mais le livre fait seulement 200-250 paragraphes, dont un quart consacré aux choix entre les 4 personnages. C'est ainsi que Sagot fait l'exploit de rédiger une aventure à la fois courte et linéaire. C'est très frustrant et le gros point faible de ce LDVELH qui m'a pas mal déçu, surtout en rapport avec les attentes du début.
Car l'histoire est agréable à lire, j'étais pressé d'accomplir la quête en lisant les premiers paragraphes. Le style est bon, le décor bien planté avec un nouveau continent à explorer. Malheureusement, le scénario se révèle plutôt classique, sans grande surprise et le nouveau monde moins passionnant que celui de Dorgan. On a même droit à des elfes, des hobbits, des orques et des aigles géants... Il faut délivrer des esclaves gardés, of course, par des orques. Il y a bien une enquête mais elle est cousue de fil blanc. Surtout, comme dans la série Métamorphoses ou certains moments du 1er cycle, on trouve de longs passages linéaires et descriptifs sans action s'étalant sur plusieurs paragraphes n'apportant pas vraiment de profondeur aux personnages rencontrés. L'île de Mani m'a même paru ennuyeuse alors qu'on est censé être émerveillé par le peuple qui y vit.
Concernant le jeu, malgré la linéarité, la difficulté existe. Chaque combat est plutôt difficile à gagner et les PFA sont très nombreux dans la première partie. C'est par contre étonnant de voir que la seconde partie est à l'inverse trop facile. La toute fin est incroyable de frustration, j'ai eu peine à croire que j'avais atteint le paragraphe final. Je ne suis pas un acharné du combat final contre le big boss mais là, c'est vraiment une fin d'épisode de feuilleton.
Pour contrebalancer ces défauts, les quatre héros deviennent relativement attachants au fil de l'aventure. Cet aspect plus la bonne qualité d'écriture donnent quand même envie de lire la suite.
Le système de jeu est nouveau tout en présentant des similitudes avec le précédent. Les quatre comportements possibles sont remplacés par la possibilité de faire face à chaque situation chaude en prenant le contrôle de l'un des quatre nouveaux personnages : Valkyr le paladin (simili-Péreim), Galidou l'illusionniste (simili-Keldrihl), Laurin le barde (simili-Caïthness) et Yamaël le démon (simili-Kandjar). Pas de perso féminin cette fois, c'est dommage. Le concept est intéressant pour les relectures car il donne des descriptions et des réactions différentes selon la psychologie du héros ainsi que des méthodes de combat variées.
Mais le livre fait seulement 200-250 paragraphes, dont un quart consacré aux choix entre les 4 personnages. C'est ainsi que Sagot fait l'exploit de rédiger une aventure à la fois courte et linéaire. C'est très frustrant et le gros point faible de ce LDVELH qui m'a pas mal déçu, surtout en rapport avec les attentes du début.
Car l'histoire est agréable à lire, j'étais pressé d'accomplir la quête en lisant les premiers paragraphes. Le style est bon, le décor bien planté avec un nouveau continent à explorer. Malheureusement, le scénario se révèle plutôt classique, sans grande surprise et le nouveau monde moins passionnant que celui de Dorgan. On a même droit à des elfes, des hobbits, des orques et des aigles géants... Il faut délivrer des esclaves gardés, of course, par des orques. Il y a bien une enquête mais elle est cousue de fil blanc. Surtout, comme dans la série Métamorphoses ou certains moments du 1er cycle, on trouve de longs passages linéaires et descriptifs sans action s'étalant sur plusieurs paragraphes n'apportant pas vraiment de profondeur aux personnages rencontrés. L'île de Mani m'a même paru ennuyeuse alors qu'on est censé être émerveillé par le peuple qui y vit.
Concernant le jeu, malgré la linéarité, la difficulté existe. Chaque combat est plutôt difficile à gagner et les PFA sont très nombreux dans la première partie. C'est par contre étonnant de voir que la seconde partie est à l'inverse trop facile. La toute fin est incroyable de frustration, j'ai eu peine à croire que j'avais atteint le paragraphe final. Je ne suis pas un acharné du combat final contre le big boss mais là, c'est vraiment une fin d'épisode de feuilleton.
Pour contrebalancer ces défauts, les quatre héros deviennent relativement attachants au fil de l'aventure. Cet aspect plus la bonne qualité d'écriture donnent quand même envie de lire la suite.