[Défis et Sortilèges] L'Ultime Réincarnation
#1
Après La Huitième Porte qui était relativement réussie, ce dernier tome du 2ème cycle de la série est pour moi une déception. Il reprend en effet les graves défauts des deux premiers livres du cycle, à savoir une incroyable linéarité, un jeu trop facile, des situations d'aventure convenues et un final lapidaire.
Le début est pourtant motivant. On doit se rendre à bord d'un navire magique vers l'archipel où se terre Synaps afin de le coincer et retrouver également la flotte envoyée par le sénéchal de Dorgan. Chacune des îles de l'archipel promet une exploration avec des rencontres variées et le côté enquête est sympa. Malheureusement, la suite n'est pas à la hauteur. On comprend rapidement que l'on va devoir explorer les îles dans un ordre pré-déterminé par l'auteur et on se contente donc d'assister en spectateur à l'enquête plutôt qu'en tant qu'acteur. Les péripéties sont banales, on retrouve même des bestioles des livres précédents (crig-becks, qwizyrs...). Ne reste donc plus que le vague plaisir de découvrir les réactions des héritiers de Dorgan auxquels on a éventuellement pu s'attacher depuis le début de leur quête. Mais force est malheureusement de constater qu'ils ne brillent pas finalement par leur charisme, toujours supérieur à celui d'un Loup Solitaire mais pas assez originaux ni sympathiques pour relever vraiment l'intérêt. Valkyr reste le loyal bon - loyal con, Galidou a la psychologie de Gimli en plus joyeux, Laurin sans le moindre défaut (donc agaçant) et Yamaël pas assez mystérieux ni méchant pour un démon.
L'aventure n'a rien de remarquable et le final tant attendu est bâclé. Synaps est terrassé en l'espace d'un court paragraphe et sans le moindre lancer de dés ni objet indispensable. La conclusion tient également en un bref paragraphe consacré à chaque héros et était ultra-prévisible.
Hormis la rencontre avec le serpent de mer, le jeu est trop aisé. Les choix à faire réduits au strict minimum. Même le style m'a paru plus fade que dans les écrits précédents de Sagot... Bref, ce cycle pâlichon se termine sur une déception.
Toujours concernant la partie ludique, j'ai relevé que le héros le plus efficace est Laurin le ménestrel. Ses sortilèges handicapants sont efficaces, pas trop durs à lancer, tandis que son score de combat élevé le rend excellent pour les épreuves de tir à l'arc. Galidou à l'inverse est celui qui m'a causé le plus de pertes au cours de la série : ses sorts ne durent que quelques rounds et surtout, son total très moyen de combat m'a fait échouer dans le tir à la fronde à des moments décisifs (face aux dolves dans la Huitième Porte, au serpent de mer...).
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#2
Je ne me souviens que de bribes de cette aventure : le type qu'on sauve, le serpent de mer, l'enlèvement de Gladys, le test (pas vraiment bien difficile !) auxquels sont confrontés les héritiers... et puis la fin, qui est effectivement très médiocre. La manière dont on défait Synaps est aussi peu palpitante que celle qu'on emploie à la fin du livre 2, mais c'est un défaut encore plus grave ici, puisqu'il s'agit de la fin du cycle.

Le manque de contrôle sur les personnages est un défaut récurrent chez Sagot (même dans la première moitié de D&S, où on ne savait jamais bien quel allait être le résultat de nos choix du Livre de Pouvoir). Il va aboutir à des excès abominables dans la série inachevée "Métamorphoses".
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#3
aucun interet dans cette serie ! pour moi en tout cas . Ce n'est pas un livre -jeu ; c'est juste un livre ; c'est tres lineaire;
autant avec le temps j'ai pu apprecié la linearité dans les loups solitaires mais pas là , c'est imbuvable et ce , plus la serie avance pire c'est ! a eviter ... je prefere et de loin les challenges de livingstone quitte un peu a tricher .
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#4
C’est le dernier épisode de la série « les héritiers de Dorgan » et pour moi l’un des pires LVDH qui existe.

Pourtant ce livre partait avec plusieurs atouts :
Un scénario accrocheur et promettant de nombreux moments épiques: les héros doivent partir rejoindre une armada envoyée par les peuples de Dorgan sur des îles lointaines pour affronter Synaps (le méchant de la saga) qui entame son ultime réincarnation (d’où le titre du livre ) qui fera de lui l’égal d’un dieu.
On peut choisir le personnage qu’on incarnera parmi quatre héros différents.
Le style est meilleur que la plupart des autres LVDH.
L’univers de Dorgan est enchanteur.
Le système de combat est assez sympa.

Malgré ces points forts ce livre a de nombreux défauts qui le rendent très mauvais:
-Tout d’abord, je me demande s’il mérite d’être considéré comme un LVDH tant la linéarité est extrême. L’immense majorité des paragraphes ne renvoient qu’à un seul paragraphe ou ils nous demandent si on a réussi ou raté un test.

-Les choix sont rarissimes, moins de 10 dans tout le bouquin et à deux exceptions prés, ils n’ont aucune importance, si on fait « le mauvais choix » on est immédiatement renvoyé sur l’autre paragraphe sans pénalité.

-En plus, ce livre contient des erreurs, les caractéristiques des quatre héros données sur les fiches des personnages sont fausses.

-Le scénario n’est pas meilleur, alors qu’on aurait pu imaginer une histoire riche en moment spectaculaire et en rebondissement. Après tout on va rejoindre une armée pour aller combattre un sorcier puissant comme un dieu. L’histoire est ennuyeuse et il ne se passe pas grand chose, les moments marquant comme le kidnapping de Gladys ou la rencontre avec le serpent géant, sont très rare. La fameuse armada qu’on doit retrouver ne tient presque aucune place dans l’intrigue. La rencontre finale avec Synaps est bâclée, on ne lui adresse même pas la parole et le méchant (puissant comme un dieu rappelons-l’eux) est écrasé en dix lignes sans que le joueur n’ait rien à faire. Les combats sont très peu nombreux et ne suffiront pas à combler le joueur en manque d’action, même s'ils sont assez difficiles.
Enfin nos quatre héros n’ont aucune personnalité, ils sont juste très gentils, même le démon, et on ne s’attache pas à eux.
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#5
Les rencontres avec Synaps, qui devraient être l'apogée de ce livre et du précédent, sont inexistantes, un ratage inexplicable. On passe des lignes à nous décrire des paysages mais dix lignes suffisent, comme tu dis, à expédier le final tant attendu. Surtout que ce livre est le dernier de la saga...
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