Une fois encore cet épisode commence là où s'arrête le précédent, avec le passage de Tanid et Astre d'Or par la porte d'ombre. Ils tombent alors dans l'univers parallèle de Noctiurne (le Daziarn du 11ème Loup Solitaire) et y recherchent la fameuse Pierre de Lune.
Cette aventure dans un univers totalement différent s'avère particulièrement déroutante. On évolue sur un tapis de nuages, les créatures ne ressemblent à rien de connu et même les lois physiques habituelles n'ont plus cours. Le début est très étrange avec une multitude de pièges conduisant à de nombreux PFA si l'on effectue les mauvais choix, comme si Dever s'était inspiré de Brennan. Il est donc difficile de trouver nos premiers interlocuteurs qui vont nous lancer dans une mission pour leur compte afin qu'on obtienne ensuite leur aide.
Au rayon des points positifs, il y a la rencontre avec les savants qui donne lieu à quelques échanges intéressants entre les personnages et où celui de Tanid est particulièrement mis en valeur. Les idées originales ne manquent pas non plus telles que le dieu hurlant et la gemme, le maître du chaos et son pacte diabolique, le Jakhsa notre double maléfique, le bateau volant... Des idées tellement bonnes que l'auteur va les reprendre dans sa série principale, le maître du chaos pouvant être combattu dans le LS11 (alors qu'ici, il est beaucoup moins terrifiant puisqu'on dialogue avec lui), le Jakhsa rappelant inévitablement Loup enragé du LS19 et le bateau volant ayant débuté sa carrière de transporteur officiel de seigneur kaï dès le tome 5.
Malheureusement, l'ensemble est un peu décousu ; certains passages auraient mérité d'être plus développés.
Ainsi, on ne rencontre le peuple éclairé possédant la gemme du dieu hurlant que de manière fugitive ; on arrive à la cour du maître du chaos comme par magie et sans transition, à se demander si on ne s'est pas trompé de paragraphe ; et les actions du Jakhsa apparaissent parfois bien vaines et guère logiques.
La jouabilité n'est plus du tout la même que dans les deux premiers livres de la série. Les combats sont excessivement rares, tout comme les occasions d'utiliser ses pouvoirs magiques (hormis voyance et psychomancie) ainsi que celles d'utiliser des points de volonté.
Qu'on l'apprécie ou non, ce 3ème tome a au moins le mérite de l'originalité. Il n'empêche que je lui préfère les deux premiers en raison du moindre plaisir ludique et trouve à coup sûr le 11ème Loup Solitaire plus abouti. Dans ce dernier, le Daziarn-Noctiurne perd un peu de son mystère mais est décrit de manière plus complète avec des acteurs plus mis en valeur (le Spectateur, Serocca...).
Le 3ème Astre d'Or me laisse donc une impression mi-figue mi-raisin, plutôt décevante, comme s'il y avait matière à réaliser un plus gros coup.
Cette aventure dans un univers totalement différent s'avère particulièrement déroutante. On évolue sur un tapis de nuages, les créatures ne ressemblent à rien de connu et même les lois physiques habituelles n'ont plus cours. Le début est très étrange avec une multitude de pièges conduisant à de nombreux PFA si l'on effectue les mauvais choix, comme si Dever s'était inspiré de Brennan. Il est donc difficile de trouver nos premiers interlocuteurs qui vont nous lancer dans une mission pour leur compte afin qu'on obtienne ensuite leur aide.
Au rayon des points positifs, il y a la rencontre avec les savants qui donne lieu à quelques échanges intéressants entre les personnages et où celui de Tanid est particulièrement mis en valeur. Les idées originales ne manquent pas non plus telles que le dieu hurlant et la gemme, le maître du chaos et son pacte diabolique, le Jakhsa notre double maléfique, le bateau volant... Des idées tellement bonnes que l'auteur va les reprendre dans sa série principale, le maître du chaos pouvant être combattu dans le LS11 (alors qu'ici, il est beaucoup moins terrifiant puisqu'on dialogue avec lui), le Jakhsa rappelant inévitablement Loup enragé du LS19 et le bateau volant ayant débuté sa carrière de transporteur officiel de seigneur kaï dès le tome 5.
Malheureusement, l'ensemble est un peu décousu ; certains passages auraient mérité d'être plus développés.
Ainsi, on ne rencontre le peuple éclairé possédant la gemme du dieu hurlant que de manière fugitive ; on arrive à la cour du maître du chaos comme par magie et sans transition, à se demander si on ne s'est pas trompé de paragraphe ; et les actions du Jakhsa apparaissent parfois bien vaines et guère logiques.
La jouabilité n'est plus du tout la même que dans les deux premiers livres de la série. Les combats sont excessivement rares, tout comme les occasions d'utiliser ses pouvoirs magiques (hormis voyance et psychomancie) ainsi que celles d'utiliser des points de volonté.
Qu'on l'apprécie ou non, ce 3ème tome a au moins le mérite de l'originalité. Il n'empêche que je lui préfère les deux premiers en raison du moindre plaisir ludique et trouve à coup sûr le 11ème Loup Solitaire plus abouti. Dans ce dernier, le Daziarn-Noctiurne perd un peu de son mystère mais est décrit de manière plus complète avec des acteurs plus mis en valeur (le Spectateur, Serocca...).
Le 3ème Astre d'Or me laisse donc une impression mi-figue mi-raisin, plutôt décevante, comme s'il y avait matière à réaliser un plus gros coup.