Le changement de narrateur m'a surpris mais ne m'a pas dérangé du tout. Au contraire, j'ai apprécié ce changement de point de vue qui donne un éclairage totalement différent de la vie dans la cité, bien plus mature et désabusé. L'écriture m'a semblé très bonne dans son style rapide et fun. L'humour aussi fonctionne très bien, sans fausses notes (la porte de Sandy).
Je trouve que le nom de "Vortex" est particulièrement bien choisi pour un serpent, à retenir si j'en adopte un un jour... Bon, même si j'aime bien les reptiles (en plus des pieuvres
), ça ne risque pas d'arriver. Petite précision tout à fait secondaire: les serpents ne sont pas visqueux comme des vers ou des anguilles, le toucher est sec. Et si tu veux qu'un serpent ait cet effet sur un bras humain, je pense qu'il faudrait choisir une espèce plus grande, car un boa des sables c'est vraiment très petit. Mais tout ça c'est vraiment du détail.J'en viens au point qui m'a vraiment beaucoup plu:
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Sandy. Quel super personnage ! Bien qu'elle ne soit décrite qu'en quelques lignes, je l'ai trouvé particulièrement crédible et émouvante avec son grand sourire malgré son handicap, le fait qu'elle recherche cette musique qu'elle écoutait avec sa mère... Mais ce que j'ai le plus apprécié, c'est une simple petite phrase adressée au lecteur/héros: "Tu te souviens que tu l'aimais bien..." Car en quelques mots, cette phrase, elle dit tout. Elle évoque ce qui aurait pu se passer entre Sandy et le protagoniste s'il n'y avait pas eu l'accident. Elle montre que le handicap physique, ce n'est pas qu'une question d'accessibilité; c'est aussi un renoncement.
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Merci pour ce bon moment passé sans prise de tête, mais avec des petites pointes de réflexion quand-même !
