L'ouvrage apocryphe - Sallazar

[Sallazar]

Un autre lecteur a vu 4 fautes que j'ai corrigée sur mon format word mais je ne vous renvoie pas un nouveau fichier pdf juste pour ça, j'attendrais d'avoir plus fait de corrections...
Si vous voyez les fautes ci-dessous, sachez qu'elles sont doc déjà corrigée :
Ventaient- vantaient
inscrit - inscrits
avant même que j'eût - avant même que j'eusse
qu'il n'était sortit - qu'il n'était sorti

[tholdur]

Je ne regarde pas l´orthographe. J´aime mieux cette version qui possède une vraie conclusion, ouverte de surcroit. Le bémol reste pour moi la résolution encore expéditive de l´histoire du narrateur. Avant de narrer son histoire il dit que c´est un truc qui en gros l´a marqué à vie. J´enlèverai ça pour laisser la force de l´histoire se faire toute seule. Qu´il démarrd son récit sans ambage. Après dans le coup du "ne m´interrompez pas" ne fait pas naturel on a l´impression d´un artifice de l´écrivain pour écrire un monologue sans interruption. Je pense pourtant que ça donnerai de la consistance si tu faisais intervenir l´auditoire au moment du "passage", en reprenant ton statut de narrateur: p.ex "à ce stade du récit de l´homme émacié, des exclamations de stupeurs retentirent. Mais il demeura imperturbable, attendant que le calme revienne avant de poursuivre..."
Pour les applaudissements je mettrai autre chose car celà casse complètement l´atmosphère de mystère (l´homme a-t-il dit la vérité où est-ce un affabulateur? Comme le laisse en suspens la remarque finale du garçon). Avec des applaudissement soit tout le monde croit son récit et applaudit son courage soit on se retrouve dans un spectacle et on applaudit l´artiste. Pas génial pour l´atmosphère. Je pense que tu devrais décrire des réactions de personnes qui le croient (regard admiratif, venir vers le récitant pour lui poser des questions - mais bien sûr il ne va pas repondre et laisser la place à la conteuse suivante; et de l´autre moues et gestes de dédain).
Mais garde la fin tel quel avec la question du garçon et le passage à une autre histoire. En tout cas je la trouve très bien.

[Sallazar]

Merci beaucoup pour tes remarques Tholdur ! Tu es intervenu sur certains points que je pensais modifier mais sans savoir comment, et sur d'autres que j'avais complètement oublié... En tout cas, je prend note et j'essaierai de vous faire parvenir une autre version (eh oui, encore une...) dès que j'aurai corrigé !

[Sallazar]

Juste, le "ne m'interrompez pas", ce n'est pas trop pour écrire un monologue sans interruption mais plutôt pour insister sur la véracité de l'histoire ("cette histoire est plus que vraie, donc ne m'interrompez pas..."). Mais si on peut penser que c'est fait pour autre chose, je vais peut-être l'enlever pour "cette histoire est vraieet s'est passé dans ma jeunesse ou qqch comme ça...

[tholdur]

C´est curieux cette manière de couper court à la discussion. Il peut le demander moins sèche mais bon tout "racontant" devrait naturellement s´attendre à des réactions de son auditoire. Je ne comprends pas cette injonction à se taire. En tout cas à la place d´un membre de l´auditoire je trouverai assez déplacé de recevoir cet "ordre". Et puis c´est plutôt dans une discussion politique avec arguments contraires qu´on peut demander à un opposant de nous laisser dérouler notre argumentaire sans nous couper la parole. Or ici il n´y a pas cet antagonisme à la base. Tout l´auditoire est naturellement prêt à laisser parler l´orateur jusqu´au bout. Il peut manifester de la stupeur mais pour aller jusqu`à interrompre le récitant il faudrait qu´un membre sente insulté ou blessé dans ses convictions profondes. Dans le récit je ne vois rien de potentiellement choquant. Juste une forte propension à l´incrédulité. Mais ce n´est pas parce qu´on ne croit pas à ce qui est raconté qu´on va couper la parole. On va plutôt manifester des signes de désintérêt. Et seulement si c´est vraiment très long interrompre avec un truc du genre "T´as pas bientôt fini de nous tenir la jambe avec tes salades?"
Dans ton histoire on peut raisonnablement penser que l´auditoire est attentif et que personne ne puisse être autant excédé par le récit de l´homme. Donc l´avertissement est sans objet. En fait c´est toi qui est maître de tes personnages. Si tu ne veux pas d´interruption eh bien tu n´en mets pas! Personne ne trouvera bizarre l´absence d´intervention. On est dans un cadre où les récitants se succèdent donc rien ne laisse supposer au lecteur que cette règle puisse être rompue à un moment donné.
Bon je pensais pas en dire autant j´ai le sentiment que ça embrouille plus qu´autre chose en tout cas pour résumer ma pensée tu peux enlever cette phrase d´avertissement!

[Sallazar]

J'ai changé le dialogue du narrateur :
"- Je vais vous relater une histoire vraie qui s'est passée dans ma jeunesse. Je m'en souviens comme si c'était hier. Y consentez-vous ?"

Le "Y consentez-vous" viens du fait qu'après, je dis que dans la salle, personne n'accueille le propos mais qu'ils sont prêts à écouter.

[tholdur]

Je ne comprends pas l´emploi du "y consentez vous" puisque les narrateurs se succèdent sans demander la permission de parler. Enfin il me semble. Ca fait bizarre on ne voit pas trop pourquoi quelqu´un n´y consentirait pas puisqu´ils sont visiblement rassemblés pour écouter et/ou raconter des récits (ou alors il est possible que j´extrapole avec ce qui se passe dans les recueils de Maupassant). Tu vois vraiment une personne rétorquer "non j´ai pas envie d´entendre votre histoire vous pouvez vous rasseoir"?
Par contre tu peux mettre quelque chose AVANT la prise de parole, un signe quelconque de l´homme qui indique aux autres qu´il a l´intention de parler à son tour. Et que les regards se tournent vers lui en guise d´acquiessement et qu´il peut entamer son récit. Et la tu remets "Je vais vous relater une histoire vraie qui m´est arrivée dans ma jeunesse..."
Tu peux mettre "déconcertante et pourtant vraie" au lieu de simplement "vraie". Comme ça l´auditoire (et accessoirement le lecteur) est bien prévenu qu´il va avoir affaire à quelque chose d´inhabituel.

[Sallazar]

Genre pour le truc avant la prise de parole: un toussotement ? Je vois ce que tu veux dire. C'est vrai que je n'avais pas pensé à tout. J'hésitais à mettre incroyable mais vraie au lieu de vraie mais je trouvai qu'on rentrai trop rapidement dans le mystérieux. Mais après, c'est justement ce qu'il faut que le lecteur ressente. Je vais voir ça. MERCI BEAUCOUP Tholdur !!!!!!

[tholdur]

Je ne mettrai pas incroyable ou incroyable mais vraie. C´est sans doute trop fort, en tout cas cela peut créer une attente non comblée chez le lecteur. Pour moi une histoire incroyable devrait avoir beaucoup plus de péripéties et plus d´éléments inattendus. Bref il faudrait quelque chose de plus fourni mais tu es limité en place avec les règles des 25 lignes et 8 pages pour étoffer le tout! D´où le choix d´un terme moins grandiloquant qui colle mieux à la situation (un unique elément phare = le "passage" dans l´univers du livre unique). A titre de comparaison un récit incroyable correspond pour moi aux aventures du baron de Munchausen (dsl pour l´orthographe) ou aux voyages de Gulliver par exemple. Il y a enchainement de plein de péripéties.
Donc si tu mets incroyable le lecteur risque de se dire "C´est tout? C´est un peu léger".
Alors qu´avec un terme plus sobre (déroutante, singulière, étrange...) il n´y aura pas ce risque.

[Sallazar]

Ok, j'opte pour singulière.

[Sallazar]

En tout cas, encore merci pour tout tes conseils !

[Sallazar]

Voilà la dernière version (et j'espère que ce sera la bonne) de ma nouvelle.

L'ouvrage apocryphe final.pdf

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[Caïthness]

A partir de maintenant, vaut mieux copier-coller le texte directement dans le message, c'est plus pratique pour lire et avoir des retours

[Sallazar]

Ok, mais est-ce-que les visiteurs sur le forum pourront lire le texte ?

[Caïthness]

Non, je l'ai dit dans le thread de réorganisation : ce forum n'est visible que pour les membres qui sont connectés sur RV1