L'Épée de Légende S1E04 (Le Port des Assassins)

[Lyzi Shadow]

Bon je vote pour la deuxième option, et je me prépare mentalement à recommencer ce livre depuis le début

[Aragorn]

Idem.^^

[Jehan]

Pareil, pour voir…

[Outremer]

Bon je vote pour la deuxième option, et je me prépare mentalement à recommencer ce livre depuis le début

Même si j'ai déjà dû taper plus de la moitié du livre, je pense quant à moi que je cèderai la main en temps que MJ s'il faut le recommencer encore une fois !

[Fitz]

Si ça conduit à un PFA direct, on pourrait faire une retour arrière à ce moment là? ça ne me paraitrait pas trop déloyal pour le coup.
Mais je vote aussi pour ne pas lui donner cette fois.

[Outremer]

En attendant que je poste la suite, je vous laisse avec un peu de musique d'ambiance : http://www.youtube.com/watch?v=JeK_aAWjmfw

[Jehan]

Je serais quand même très déçu que ce simple choix nous mène à un P.F.A… La série a toujours évité cet écueil, jusque-là.

Si on se fait tuer, je suis pour recommencer. Faut assumer ses choix (même si je commence à regretter ma curiosité…).

[Lyzi Shadow]

Ah bah c'est sûr que vu que ça musique d'ambiance s'appelle "Goodbye To You", ça nous met tout de suite en confiance...

[Outremer]

Susurrien vous regarde avec des yeux brûlants de rage. "A quoi me servez-vous, dans ce cas ?"

Se tournant vers la fresque, il prononce une syllabe qui semble comprimer l'air pendant un instant, comme l'atmosphère oppressante qui annoncerait un orage. Quelque chose ne va pas, mais il vous faut un instant pour réaliser ce que c'est. Trois figures ont disparu de la fresque.

Un bruit se fait entendre derrière vous. Vous vous tournez lentement, pour faire face à trois horreurs issues des cauchemars les plus épouvantables. La plus grande est un homme à trois têtes, dont le bas du corps est une queue de serpent. A sa droite se tient un homme rabougri, dont le crâne est surmonté d'un arbre mort. La troisième silhouette est une femme courbée au teint de cadavre, dont la tête évoque une mouche géante.

"Voici Azidahaka, le Yazir et Nasu," fait Susurrien sur le ton de la conversation. "Ils étaient des dieux avant que l'Eclairé ne vienne porter la parole du Très-Haut. Ces créatures ne sont à vrai dire pas les dieux eux-mêmes, mais ce que j'appelle des "ombracules" : des reflets projetés dans le monde ordinaire et contenant une partie de l'essence du mythe d'origine. Vous ne saisissez peut-être pas le concept ? Ce n'est pas important. Tout ce que vous avez à faire à présent, c'est mourir."

Les ombracules s'avancent vers vous avec une expression avide.

__A_
_N_1
Y__2
__3_
_4__

Aucun de vous n'est au contact. Vous pouvez fuir si vous le souhaitez.

[Lyzi Shadow]

Euh ouais, on sort. Je me vois mal en pied à pied contre trois semi-dieux alors qu'un simple géant peut me tuer en deux coups.
À la limite, si nous les affrontions un à la fois alors que nous étions tous unis, pourquoi pas...
Mais là le retrait s'impose !

[Outremer]

À la limite, si nous les affrontions un à la fois alors que nous étions tous unis, pourquoi pas...

Même s'il n'y avait qu'un seul des trois, ça resterait un combat à peu près impossible. A la rigueur, vous auriez une chance de battre le Yazir, s'il n'utilisait pas ses sortilèges les plus dévastateurs.

Contre les trois réunis, il faudrait que vous soyiez au moins de niveau 15 tous les quatre pour avoir une chance.

[spoiler]Du reste, même si par miracle vous les tuiez tous les trois, ça ne changerait rien.[/spoiler]

[Lyzi Shadow]

Curiosité : ton "ombracule" est une traduction de quel mot original ? "shadowling" ?

[Outremer]

Curiosité : ton "ombracule" est une traduction de quel mot original ? "shadowling" ?

"Umbracule". Je ne suis pas allé chercher très loin...

[Aragorn]

La fuite s'impose en effet.

[Outremer]

Vous jaillissez hors de la pièce, vous précipitant dans les escaliers, puis à l'extérieur, dans la clarté diffuse qui précède l'aube. La cour est un tableau de bleu et de gris frémissants. Vous cherchez frénétiquement du regard une issue, mais les ombracules sont juste derrière vous et vous n'avez guère le temps de réfléchir.

Alors même que vous courez, vous savez que votre vie et votre mort n'ont désormais plus d'importance. Sans le Hatuli, vous ne pourrez jamais trouver la lame de l'Epée de Légende. Lorsque les ombracules vous saisissent enfin, enfonçant leurs griffes dans votre fragile chair mortelle, la dernière chose que vous emportez de cette vie est le goût amer de l'échec.



(Eh oui, ce n'était vraiment pas le bon moment où décider de s'écarter de votre premier trajet.)