01/03/2025, 21:42
(Modification du message : Il y a 9 heures par ashimbabbar.)
L'Encyclopédie du Mal est une série BD qui s'est interrompue au premier tome ( La Maison du Sang, pour ne pas le nommer ). On peut encore en trouver des albums d'occasion mais beaucoup moins qu'il y a quelques années.
L'univers montre une grosse influence de Warhammer, entre les noms allemands, l'époque pseudo-Renaissance et la tonalité sombre, avec ça que les types masqués en carnaval sont des affreux.
Dix ans avant le début de l'histoire, les démons se sont mis à envahir l'Empire. Comme c'est un peu compliqué pour eux de venir, ils ont procédé en deux temps: d'abord ils ont utilisé leurs pouvoirs hallucinatoires pour rendre fous un certain nombre d'individus et en convertir d'autres à leur culte. Ceci leur a fourni l'énergie nécessaire pour se matérialiser, en règle générale sous la forme d'humanoïdes hideux de 4m de haut avec armement lourd.
Quad je dis "se matérialiser", c'est sous toute réserve, parce que le gag c'est que les armes et autres boulets de canon leur passaient gentiment à travers sans leur faire de mal, et les exorcismes du clergé ne servaient pas à grand-chose non plus. Donc, problème.
Le problème a été résolu quand un peintre a eu l'idée de les dessiner: les soldats qui avaient vu le dessin du démon pouvaient taillader l'original.
Les démons ont été un peu contrariés. On les comprend. Ils ont eu beau renoncer à l’invasion jusqu'à nouvel ordre, quand ils ont pu trouver l'esprit du peintre, ils lui ont fait passer le goût du pinceau avec raffinements annexes.
Dix années plus tard, dix années que la population a passé à se persuader qu’il ne s’était rien passé et qu’il n’y avait jamais eu de démons ( à part l’ordre des Judicateurs qui traque et exécute les adorateurs des démons, si possible sur la place publique par enfoncement de pieux enflammés en des endroits que la morale réprouve pour l’édification du bon peuple ), nous en arrivons à la raison de cette longue intro.
Voici notre héros, Johannes Deeland. C’est le fils du susnommé peintre. Il a treize ans. Il est quelque peu tête à claques. Il a une mère et une petite sœur, mais on devine qu’elles vont se faire massacrer rapidement histoire de lui fournir une motivation, malgré les efforts de l’ordre des Judicateurs qui a envoyé son meilleur élément pour les mettre en sécurité.
Comme il a lui aussi des dons pour le dessin, sa mère, il y a de cela quelques années, a essayer de lui brûler le bras jusqu’à l’os afin qu’il ne finisse pas le cerveau fondu comme son père. Comme on dit : ça partait d’une bonne intention.
Après quelques péripéties, Johannes et Vlad Wilcz le judicateur – Vlad Wilcz ne perd jamais ! – se retrouvent traqués dans la nature par un puissant démon qui par sécurité n’apparaît pas personnellement mais habite un loup ( un loup, c’est assez pour gravement blesser un gosse de treize ans, en passant soit dit ) – quitte à appeler un autre démon pour faire ses basses besognes ; mais Johannes dessine vraiment bien…
L’ambiance sombre, effrayante et au bord du désespoir est bien rendue.
L'univers montre une grosse influence de Warhammer, entre les noms allemands, l'époque pseudo-Renaissance et la tonalité sombre, avec ça que les types masqués en carnaval sont des affreux.
Dix ans avant le début de l'histoire, les démons se sont mis à envahir l'Empire. Comme c'est un peu compliqué pour eux de venir, ils ont procédé en deux temps: d'abord ils ont utilisé leurs pouvoirs hallucinatoires pour rendre fous un certain nombre d'individus et en convertir d'autres à leur culte. Ceci leur a fourni l'énergie nécessaire pour se matérialiser, en règle générale sous la forme d'humanoïdes hideux de 4m de haut avec armement lourd.
Quad je dis "se matérialiser", c'est sous toute réserve, parce que le gag c'est que les armes et autres boulets de canon leur passaient gentiment à travers sans leur faire de mal, et les exorcismes du clergé ne servaient pas à grand-chose non plus. Donc, problème.
Le problème a été résolu quand un peintre a eu l'idée de les dessiner: les soldats qui avaient vu le dessin du démon pouvaient taillader l'original.
Les démons ont été un peu contrariés. On les comprend. Ils ont eu beau renoncer à l’invasion jusqu'à nouvel ordre, quand ils ont pu trouver l'esprit du peintre, ils lui ont fait passer le goût du pinceau avec raffinements annexes.
Dix années plus tard, dix années que la population a passé à se persuader qu’il ne s’était rien passé et qu’il n’y avait jamais eu de démons ( à part l’ordre des Judicateurs qui traque et exécute les adorateurs des démons, si possible sur la place publique par enfoncement de pieux enflammés en des endroits que la morale réprouve pour l’édification du bon peuple ), nous en arrivons à la raison de cette longue intro.
Voici notre héros, Johannes Deeland. C’est le fils du susnommé peintre. Il a treize ans. Il est quelque peu tête à claques. Il a une mère et une petite sœur, mais on devine qu’elles vont se faire massacrer rapidement histoire de lui fournir une motivation, malgré les efforts de l’ordre des Judicateurs qui a envoyé son meilleur élément pour les mettre en sécurité.
Comme il a lui aussi des dons pour le dessin, sa mère, il y a de cela quelques années, a essayer de lui brûler le bras jusqu’à l’os afin qu’il ne finisse pas le cerveau fondu comme son père. Comme on dit : ça partait d’une bonne intention.
Après quelques péripéties, Johannes et Vlad Wilcz le judicateur – Vlad Wilcz ne perd jamais ! – se retrouvent traqués dans la nature par un puissant démon qui par sécurité n’apparaît pas personnellement mais habite un loup ( un loup, c’est assez pour gravement blesser un gosse de treize ans, en passant soit dit ) – quitte à appeler un autre démon pour faire ses basses besognes ; mais Johannes dessine vraiment bien…
L’ambiance sombre, effrayante et au bord du désespoir est bien rendue.
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna