06/03/2025, 21:04
(Modification du message : 06/03/2025, 21:27 par Voyageur Solitaire.)
Je m'explique :
Principalement dans les AVH mettant en scène un univers bien particulier, l'auteur peut être tenté, pour renforcer l'immersion, de nommer certaines choses, certains personnages ou lieux, par un nom inventé. Sans aller jusqu'à créer un langage entier complet comme Tolkien, on peut inclure ici et là un nom inventé, pour désigner un objet, un personnage, un évènement.
Par exemple (totalement inventés) :
- Vous arrivez enfin devant l'alcantaraz, la grande bibliothèque, but de votre quête.
- Au jour succède la nuit et bientôt, Astarté, la lune, éclaire la forêt de sa clarté.
- Votre adversaire dégaine aussitôt son nevi, redoutable glaive à double tranchant, acéré comme un rasoir.
- Le cavalier inconnu est monté sur un xapur, un de ces lézards géants apprivoisés que l'on rencontre en ces contrées.
En ce qui concerne mes AVH :
Dans Alshaya, l'Alshaya "chaussée des géants", est la route que l'on suit jusqu'à la cité d'Eshatta.
Dans La piste du jaguar, la monnaie qu'on utilisera est le Quetza, en référence au quetzal, oiseau sacré gravé sur les pièces.
Mais en général, c'est quelque chose que j'utilise peu. La raison ?
Elle vient du cycle d'Imaro, écrit par feu Charlie Saunders et qui se déroule dans un univers "African Fantasy". L'auteur donne un nom inventé pour beaucoup de choses : la lune, le guépard, le lion, la brousse, la sagaie utilisée par le peuple d'Imaro, le rituel de passage, le code d'honneur de sa tribu... C'est vrai que ça renforce l'immersion. Mais le problème, c'est que si Saunders donne la "traduction" la première fois, par la suite, il n'emploie plus que le mot inventé. Par exemple, si "Bidule" signifie la lune, dans tout le reste de la saga, à chaque fois qu'il parle de la lune, il écrit "bidule". Et ça se complique quand on réalise que des noms comme ça, on en trouve une bonne quinzaine, parfois deux ou trois dans une même phrase. Autant dire que si on n'a pas une bonne mémoire, certains passages deviennent du chinois... On en viendrait presque à avoir un lexique à la fin du bouquin avec chaque nom et ce qu'il désigne.
Un peu comme si j'écrivais (en reprenant mes premiers exemples) :
Tenant fermement votre nevi en main, vous montez les marches de l'alcantaraz, éclairées par la lueur d'Astarté. Seul le grognement de votre xapur vient rompre le silence de la nuit.
Pour prendre une référence cinématographique, c'est un peu comme les passages parlés en langue elfique dans Le seigneur des anneaux. Certains diront que ça renforce l'immersion, moi j'ai trouvé ça chiant de me taper les sous-titres et ça m'a plus déconnecté du film, même un bref moment, qu'immergé.
Donc, au final, c'est une technique à laquelle je ne recours jamais ou alors de façon exceptionnelle, avec un mot ou un nom ici et là, pour faire touche locale et toujours en mettant la traduction à côté. On peut par exemple écrire : "Il revient à un guerrier tel que vous de suivre les enseignements du Karawashi, le code d'honneur des guerriers". Mais après, dans le reste de l'AVH, je ne l'emploie plus ou quasiment plus.
Et vous, qu'en pensez-vous ? Employez-vous ces noms inventés dans vos AVH, pour en renforcer l'immersion ? De toutes celles que j'ai lues, je ne crois pas en avoir croisé beaucoup.
Principalement dans les AVH mettant en scène un univers bien particulier, l'auteur peut être tenté, pour renforcer l'immersion, de nommer certaines choses, certains personnages ou lieux, par un nom inventé. Sans aller jusqu'à créer un langage entier complet comme Tolkien, on peut inclure ici et là un nom inventé, pour désigner un objet, un personnage, un évènement.
Par exemple (totalement inventés) :
- Vous arrivez enfin devant l'alcantaraz, la grande bibliothèque, but de votre quête.
- Au jour succède la nuit et bientôt, Astarté, la lune, éclaire la forêt de sa clarté.
- Votre adversaire dégaine aussitôt son nevi, redoutable glaive à double tranchant, acéré comme un rasoir.
- Le cavalier inconnu est monté sur un xapur, un de ces lézards géants apprivoisés que l'on rencontre en ces contrées.
En ce qui concerne mes AVH :
Dans Alshaya, l'Alshaya "chaussée des géants", est la route que l'on suit jusqu'à la cité d'Eshatta.
Dans La piste du jaguar, la monnaie qu'on utilisera est le Quetza, en référence au quetzal, oiseau sacré gravé sur les pièces.
Mais en général, c'est quelque chose que j'utilise peu. La raison ?
Elle vient du cycle d'Imaro, écrit par feu Charlie Saunders et qui se déroule dans un univers "African Fantasy". L'auteur donne un nom inventé pour beaucoup de choses : la lune, le guépard, le lion, la brousse, la sagaie utilisée par le peuple d'Imaro, le rituel de passage, le code d'honneur de sa tribu... C'est vrai que ça renforce l'immersion. Mais le problème, c'est que si Saunders donne la "traduction" la première fois, par la suite, il n'emploie plus que le mot inventé. Par exemple, si "Bidule" signifie la lune, dans tout le reste de la saga, à chaque fois qu'il parle de la lune, il écrit "bidule". Et ça se complique quand on réalise que des noms comme ça, on en trouve une bonne quinzaine, parfois deux ou trois dans une même phrase. Autant dire que si on n'a pas une bonne mémoire, certains passages deviennent du chinois... On en viendrait presque à avoir un lexique à la fin du bouquin avec chaque nom et ce qu'il désigne.
Un peu comme si j'écrivais (en reprenant mes premiers exemples) :
Tenant fermement votre nevi en main, vous montez les marches de l'alcantaraz, éclairées par la lueur d'Astarté. Seul le grognement de votre xapur vient rompre le silence de la nuit.
Pour prendre une référence cinématographique, c'est un peu comme les passages parlés en langue elfique dans Le seigneur des anneaux. Certains diront que ça renforce l'immersion, moi j'ai trouvé ça chiant de me taper les sous-titres et ça m'a plus déconnecté du film, même un bref moment, qu'immergé.
Donc, au final, c'est une technique à laquelle je ne recours jamais ou alors de façon exceptionnelle, avec un mot ou un nom ici et là, pour faire touche locale et toujours en mettant la traduction à côté. On peut par exemple écrire : "Il revient à un guerrier tel que vous de suivre les enseignements du Karawashi, le code d'honneur des guerriers". Mais après, dans le reste de l'AVH, je ne l'emploie plus ou quasiment plus.
Et vous, qu'en pensez-vous ? Employez-vous ces noms inventés dans vos AVH, pour en renforcer l'immersion ? De toutes celles que j'ai lues, je ne crois pas en avoir croisé beaucoup.
Anywhere out of the world