06/03/2024, 12:32
(Modification du message : 06/03/2024, 12:33 par Voyageur Solitaire.)
Pour moi, c'est sans doute le dernier bon opus du cycle.
Fini de rigoler, Naar en a marre (vous avez apprécié la rime j'espère) et lance ses hordes à l'assaut du monastère Kaï, reprenant la recette qui lui avait réussi quelques années plus tôt. Le problème, c'est que vous veniez à peine de refaire la décoration et surtout que vous êtes à l'autre bout du monde, en train de lézarder au soleil sur les plages du sud. Il va donc falloir vite rentrer pour défendre votre maison.
Joe Dever nous offre un grand et long voyage puisqu'on va traverser quasiment la moitié de notre monde, du nord au sud, pour rejoindre notre domaine et sauver nos jeunes disciples qui en bavent, regardant la clepsydre du coin de l'œil en grognant : "Mais qu'est-ce qu'il fout ?"
Hé oui, le voyage est long et nous offre pas mal de péripéties, de rencontres et d'aventure. On remonte, progressivement, vers le nord, hanté par la perspective d'arriver trop tard. Mais on y arrivera pour finir par une bonne petite bataille des familles.
Il y a vraiment du bon dans cet opus. Dever nous offre ce qu'il sait faire de mieux, les voyages, les grandes aventures en plein air, de nombreuses rencontres, dont certaines marquantes. Au passage, LS se prend un chou pourri en pleine tronche par une charmante dame à qui il demandait l'hospitalité dans son manoir pour la nuit. Le sex appeal de Loulou n'est plus ce qu'il était... Imaginez qu'il ne lui reste plus qu'un point de vie, le demi-dieu triomphant gavé de pouvoirs meurt tué par un chou... Blague à part, il y a de quoi faire tout au long de cette aventure, le retour au Sommerlund en nef volante est sympa et on découvre un peu plus le fameux monastère et ceux qui y habitent.
N'empêche que...
Défaut majeur de ce cycle, c'est trop linéaire, avec des paragraphes trop longs, dont plusieurs qui se suivent sans choix à la fin. On est de plus en plus dans le roman plutôt que dans le LDVH. Autre défaut récurrent, on incarne un LS gavé de pouvoirs et de disciplines qui lui permettent de se sortir de quasiment toutes les situations sans trop décoiffer son brushing. Où est le jeune Loulou de La Traversée Infernale, naufragé, dépouillé par des pêcheurs et se retrouvant seul sur le quai d'une ville inconnue sans plus rien en poche ? Et puisqu'on parle de La Traversée Infernale, on est loin ici du sentiment d'urgence qui nous faisait flipper dans cet opus. Là, tout s'arrange toujours, on est accueilli par des alliés partout où on passe, on met une nef volante à notre disposition, on a des compagnons dévoués une partie du chemin... Bref, malgré les piqures de rappel du genre : "Vous ne cessez de penser à vos disciples", on n'y croit pas vraiment. Loulou a définitivement perdu son innocence, sa fraîcheur, chose normale vu où il en est arrivé mais c'est dommage. LS se serait-il embourgeoisé ? Damned !
A noter aussi la fameuse porte d'ombre et son univers parallèle qui revient bien trop souvent dans ce cycle.
Au final, un bon opus, plein de voyage et de rencontres à travers des paysages variés mais où il manque toujours la tension et l'excitation du premier cycle.
Fini de rigoler, Naar en a marre (vous avez apprécié la rime j'espère) et lance ses hordes à l'assaut du monastère Kaï, reprenant la recette qui lui avait réussi quelques années plus tôt. Le problème, c'est que vous veniez à peine de refaire la décoration et surtout que vous êtes à l'autre bout du monde, en train de lézarder au soleil sur les plages du sud. Il va donc falloir vite rentrer pour défendre votre maison.
Joe Dever nous offre un grand et long voyage puisqu'on va traverser quasiment la moitié de notre monde, du nord au sud, pour rejoindre notre domaine et sauver nos jeunes disciples qui en bavent, regardant la clepsydre du coin de l'œil en grognant : "Mais qu'est-ce qu'il fout ?"
Hé oui, le voyage est long et nous offre pas mal de péripéties, de rencontres et d'aventure. On remonte, progressivement, vers le nord, hanté par la perspective d'arriver trop tard. Mais on y arrivera pour finir par une bonne petite bataille des familles.
Il y a vraiment du bon dans cet opus. Dever nous offre ce qu'il sait faire de mieux, les voyages, les grandes aventures en plein air, de nombreuses rencontres, dont certaines marquantes. Au passage, LS se prend un chou pourri en pleine tronche par une charmante dame à qui il demandait l'hospitalité dans son manoir pour la nuit. Le sex appeal de Loulou n'est plus ce qu'il était... Imaginez qu'il ne lui reste plus qu'un point de vie, le demi-dieu triomphant gavé de pouvoirs meurt tué par un chou... Blague à part, il y a de quoi faire tout au long de cette aventure, le retour au Sommerlund en nef volante est sympa et on découvre un peu plus le fameux monastère et ceux qui y habitent.
N'empêche que...
Défaut majeur de ce cycle, c'est trop linéaire, avec des paragraphes trop longs, dont plusieurs qui se suivent sans choix à la fin. On est de plus en plus dans le roman plutôt que dans le LDVH. Autre défaut récurrent, on incarne un LS gavé de pouvoirs et de disciplines qui lui permettent de se sortir de quasiment toutes les situations sans trop décoiffer son brushing. Où est le jeune Loulou de La Traversée Infernale, naufragé, dépouillé par des pêcheurs et se retrouvant seul sur le quai d'une ville inconnue sans plus rien en poche ? Et puisqu'on parle de La Traversée Infernale, on est loin ici du sentiment d'urgence qui nous faisait flipper dans cet opus. Là, tout s'arrange toujours, on est accueilli par des alliés partout où on passe, on met une nef volante à notre disposition, on a des compagnons dévoués une partie du chemin... Bref, malgré les piqures de rappel du genre : "Vous ne cessez de penser à vos disciples", on n'y croit pas vraiment. Loulou a définitivement perdu son innocence, sa fraîcheur, chose normale vu où il en est arrivé mais c'est dommage. LS se serait-il embourgeoisé ? Damned !
A noter aussi la fameuse porte d'ombre et son univers parallèle qui revient bien trop souvent dans ce cycle.
Au final, un bon opus, plein de voyage et de rencontres à travers des paysages variés mais où il manque toujours la tension et l'excitation du premier cycle.
Anywhere out of the world