05/11/2022, 14:42
J'en avais suggéré l'idée il y a quelques mois, celle d'un recueil des œuvres en compétition pour le mini Yaz 2022 afin de le proposer en version papier.
Les obstacles sont nombreux et il n'est pas certain que l'on puisse parvenir à un résultat final. Néanmoins, par rapport aux différents chantiers sur la littérature interactive que j'avais pu soumettre ici ou là ou avec lesquels j'étais d'accord (décerner un prix spécial, mettre au point une structure avec 5 personnes...), celui-ci à le mérite d'avoir un début et une fin et de nécessiter un travail à plusieurs (je ne pense pas que l'on puisse mener de tels projets tout seul ; ce sera donc l'occasion de tester le travail collectif).
Avant toute chose, il est nécessaire de fixer un cadre, tant d'organisation que juridique.
1/ L'organisation
• Il est indispensable qu'un groupe de personne se constitue pour diriger le projet de livre imprimé. Je pense que le minimum est de trois, mais qu'après, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Ce sera ce groupe qui prendra les décisions, au compromis. Je suis bien évidemment prêt à en faire partie.
• Nous devons ensuite nous mettre d'accord sur les œuvres qui seront accueillies dans cette compilation. L'idée la plus simple est de dire, les trois nominées : Kintsugi, Texaco bang bang, Les Maraudeurs.
Mais La nuit des moissonneurs est à trois points de la troisième place. Elle fait clairement partie du groupe de tête. Alors pourquoi pas 4 ?
Et l'on pourrait plébisciter une œuvre particulière, genre coup de cœur (moi, par exemple, j'aurai aimé avoir Sous l'œil de la mère). Je pense que c'est le nombre à ne pas dépasser, entre 3 et 5.
Franchement, comme ce serait une première, il me semble que l'humilité est de rigueur et que se limiter à trois œuvres serait à la fois raisonnable et réaliste.
• Nous devons ensuite demander aux auteurs et autrices leur accord. Comme ce sujet empiète sur le droit, j'y reviendrai en seconde partie. Un auteur étant évidemment libre de refuser, il nous faut prévoir quoi faire en ces circonstances (on annule tout, on en sélectionne une autre, on n'en édite que deux, ou un).
• On en arrive à l'étape de la version à sélectionner. Toujours dans un soucis de réalisme, parce que nous débutons, je pense qu'il faut reprendre les textes dans leur dernière version proposée sur Littéraction. Mais par la suite, on pourrait donner la possibilité aux auteurs d'amender leur texte, s'ils le désiraient, avec une date butoir.
• Une fois le texte en main (il faudra s'accorder sur leur format et la manière de corriger/vérifier tout cela), il faudrait peut-être, dans l'idéal, trois relecteurs. Un pour les erreurs d'orthographe et de syntaxe, un pour l'orthotypographie et un dernier pour la cohérence interne (renvois, énigmes, tout ça). Avec là encore des dates limites. On peut évidemment n'avoir qu'un béta-lecteur par œuvre.
• Puis il nous faut choisir la plate-forme d'édition. Je n'en connais que deux, Lulu et TheBookEdition. J'atteins ici ma limite, n'ayant jamais autoédité quoi que ce soit. Mais je sais que ces sites demandent un formatage particulier des textes à des fins d'édition. Il faudra donc d'abord sélectionner la plate-forme puis préparer le fichier PDF.
• Enfin, il faudra réfléchir à la forme du livre (format, papier, etc.).
Et à partir de là, on entre dans la section droit.
2/ Organisation juridique
• Chaque auteur de chaque œuvre doit donner son accord (il faudra débattre de la forme) pour que son œuvre soit autoéditée. Comme il peut arriver que 1/ passé un certain temps, un auteur souhaite retirer ses écrits du net, et 2/ des maisons d'éditions souhaitent publier de manière professionnelle un texte amateur, le livre édité devra avoir une disponibilité limitée dans le temps. Je suggère la veille de l'annonce des résultats du mini Yaz suivant (ici, ceux de 2023).
• Il faudra vérifier que le livre ne comporte aucune image, aucune police d'écriture, aucune mise en page, non réellement libre de droit. À moins qu'un talentueux dessinateur parmi les membres ne se propose pour réaliser une couverture, je suis favorable à un titre sobre, sans fioriture, un peu dans l'esprit de la collection blanche.
• Le livre doit être vendu à prix coûtant. Il ne rapportera donc de l'argent qu'à la plate-forme/l'imprimeur : pas aux auteurs, ni aux bénévoles ayant choisi de s'investir pour en assurer l'édition. Cette façon de faire permet aux membres de se procurer le livre en conservant leur anonymat, mais aussi de faire de la publicité et de promouvoir le genre (financièrement désintéressé).
De fait, il est probable que certains bénévoles perdent de l'argent, car si le livre est officiel (et il n'y a pas de raison qu'il ne le soit pas), il faudra sortir 25 euros pour un ISBN (et aussi le prix du livre et de ses fdp pour en envoyer un exemplaire à la BN). [Comme c'est moi qui propose, c'est moi qui raquerai.]
• Et c'est ici qu'est, de mon point de vue, le plus gros écueil. Qui édite ? Je vois trois possibilités, mais il y en a certainement d'autres et c'est dans tous les cas un domaine dans lesquels je vais devoir me plonger si nous franchissons le cap de la simple réflexion.
1/ C'est le collectif d'auteurs qui édite le livre (et je ne connais pas les dispositions légales des plates-formes vis-à-vis d'un livre à plusieurs mains) ;
2/ C'est un des bénévoles, à son nom (et c'est donc lui qui supportera la charge de la responsabilité) ;
3/ C'est le groupe de bénévoles de départ, ce qui sous-entend, une association (je ne m'étends pas sur les questions juridiques que soulève cette option, la plus importante étant que l'association ne doit pas gagner d'argent).
• Le/les responsables de l'édition du livre auront la charge de supprimer sa disponibilité à la date échue. Il faudrait aussi voir à éviter la spéculation (aucune idée de comment), genre un quidam qui commande 20 livres, pour qu'une fois le temps de disponibilité imparti, il le revendre trois ou quatre fois le prix. Je pense que le phénomène devrait être assez rare, mais sait-on jamais.
Voilà pour le cadre du projet. Je ne suis pas, volontairement, rentré dans les détails et j'ai sûrement oublié des choses. Il s'agit ici juste de poser la première pierre et de voir vos réactions, de tester, en gros, si l'idée vous séduit et si cela vous semble cohérent pour qu'ensemble, nous le réalisions.
Alors, qu'en pensez-vous ?
Les obstacles sont nombreux et il n'est pas certain que l'on puisse parvenir à un résultat final. Néanmoins, par rapport aux différents chantiers sur la littérature interactive que j'avais pu soumettre ici ou là ou avec lesquels j'étais d'accord (décerner un prix spécial, mettre au point une structure avec 5 personnes...), celui-ci à le mérite d'avoir un début et une fin et de nécessiter un travail à plusieurs (je ne pense pas que l'on puisse mener de tels projets tout seul ; ce sera donc l'occasion de tester le travail collectif).
Avant toute chose, il est nécessaire de fixer un cadre, tant d'organisation que juridique.
1/ L'organisation
• Il est indispensable qu'un groupe de personne se constitue pour diriger le projet de livre imprimé. Je pense que le minimum est de trois, mais qu'après, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Ce sera ce groupe qui prendra les décisions, au compromis. Je suis bien évidemment prêt à en faire partie.
• Nous devons ensuite nous mettre d'accord sur les œuvres qui seront accueillies dans cette compilation. L'idée la plus simple est de dire, les trois nominées : Kintsugi, Texaco bang bang, Les Maraudeurs.
Mais La nuit des moissonneurs est à trois points de la troisième place. Elle fait clairement partie du groupe de tête. Alors pourquoi pas 4 ?
Et l'on pourrait plébisciter une œuvre particulière, genre coup de cœur (moi, par exemple, j'aurai aimé avoir Sous l'œil de la mère). Je pense que c'est le nombre à ne pas dépasser, entre 3 et 5.
Franchement, comme ce serait une première, il me semble que l'humilité est de rigueur et que se limiter à trois œuvres serait à la fois raisonnable et réaliste.
• Nous devons ensuite demander aux auteurs et autrices leur accord. Comme ce sujet empiète sur le droit, j'y reviendrai en seconde partie. Un auteur étant évidemment libre de refuser, il nous faut prévoir quoi faire en ces circonstances (on annule tout, on en sélectionne une autre, on n'en édite que deux, ou un).
• On en arrive à l'étape de la version à sélectionner. Toujours dans un soucis de réalisme, parce que nous débutons, je pense qu'il faut reprendre les textes dans leur dernière version proposée sur Littéraction. Mais par la suite, on pourrait donner la possibilité aux auteurs d'amender leur texte, s'ils le désiraient, avec une date butoir.
• Une fois le texte en main (il faudra s'accorder sur leur format et la manière de corriger/vérifier tout cela), il faudrait peut-être, dans l'idéal, trois relecteurs. Un pour les erreurs d'orthographe et de syntaxe, un pour l'orthotypographie et un dernier pour la cohérence interne (renvois, énigmes, tout ça). Avec là encore des dates limites. On peut évidemment n'avoir qu'un béta-lecteur par œuvre.
• Puis il nous faut choisir la plate-forme d'édition. Je n'en connais que deux, Lulu et TheBookEdition. J'atteins ici ma limite, n'ayant jamais autoédité quoi que ce soit. Mais je sais que ces sites demandent un formatage particulier des textes à des fins d'édition. Il faudra donc d'abord sélectionner la plate-forme puis préparer le fichier PDF.
• Enfin, il faudra réfléchir à la forme du livre (format, papier, etc.).
Et à partir de là, on entre dans la section droit.
2/ Organisation juridique
• Chaque auteur de chaque œuvre doit donner son accord (il faudra débattre de la forme) pour que son œuvre soit autoéditée. Comme il peut arriver que 1/ passé un certain temps, un auteur souhaite retirer ses écrits du net, et 2/ des maisons d'éditions souhaitent publier de manière professionnelle un texte amateur, le livre édité devra avoir une disponibilité limitée dans le temps. Je suggère la veille de l'annonce des résultats du mini Yaz suivant (ici, ceux de 2023).
• Il faudra vérifier que le livre ne comporte aucune image, aucune police d'écriture, aucune mise en page, non réellement libre de droit. À moins qu'un talentueux dessinateur parmi les membres ne se propose pour réaliser une couverture, je suis favorable à un titre sobre, sans fioriture, un peu dans l'esprit de la collection blanche.
• Le livre doit être vendu à prix coûtant. Il ne rapportera donc de l'argent qu'à la plate-forme/l'imprimeur : pas aux auteurs, ni aux bénévoles ayant choisi de s'investir pour en assurer l'édition. Cette façon de faire permet aux membres de se procurer le livre en conservant leur anonymat, mais aussi de faire de la publicité et de promouvoir le genre (financièrement désintéressé).
De fait, il est probable que certains bénévoles perdent de l'argent, car si le livre est officiel (et il n'y a pas de raison qu'il ne le soit pas), il faudra sortir 25 euros pour un ISBN (et aussi le prix du livre et de ses fdp pour en envoyer un exemplaire à la BN). [Comme c'est moi qui propose, c'est moi qui raquerai.]
• Et c'est ici qu'est, de mon point de vue, le plus gros écueil. Qui édite ? Je vois trois possibilités, mais il y en a certainement d'autres et c'est dans tous les cas un domaine dans lesquels je vais devoir me plonger si nous franchissons le cap de la simple réflexion.
1/ C'est le collectif d'auteurs qui édite le livre (et je ne connais pas les dispositions légales des plates-formes vis-à-vis d'un livre à plusieurs mains) ;
2/ C'est un des bénévoles, à son nom (et c'est donc lui qui supportera la charge de la responsabilité) ;
3/ C'est le groupe de bénévoles de départ, ce qui sous-entend, une association (je ne m'étends pas sur les questions juridiques que soulève cette option, la plus importante étant que l'association ne doit pas gagner d'argent).
• Le/les responsables de l'édition du livre auront la charge de supprimer sa disponibilité à la date échue. Il faudrait aussi voir à éviter la spéculation (aucune idée de comment), genre un quidam qui commande 20 livres, pour qu'une fois le temps de disponibilité imparti, il le revendre trois ou quatre fois le prix. Je pense que le phénomène devrait être assez rare, mais sait-on jamais.
Voilà pour le cadre du projet. Je ne suis pas, volontairement, rentré dans les détails et j'ai sûrement oublié des choses. Il s'agit ici juste de poser la première pierre et de voir vos réactions, de tester, en gros, si l'idée vous séduit et si cela vous semble cohérent pour qu'ensemble, nous le réalisions.
Alors, qu'en pensez-vous ?
Goburlicheur de chrastymèles