22/11/2021, 21:07
Plongée sur R'lyeh
Premier livre de la collection Le Vrai Chemin que j'essaie. Cette nouvelle série chez Posidonia a la particularité de se jouer sans aucune règle, même pas de code à noter. Un aspect inédit dans la littérature interactive adulte, qui existait cependant déjà dans les collections jeunesse et dans les AVH de Niki. J'étais très curieux de savoir si ça pouvait fonctionner à plein. Les mots de code ou les objets à noter ont quand même une utilité reconnue depuis longtemps, ils permettent de rappeler quelles décisions importantes le lecteur a pris plus tôt dans le récit. Ici, on nous propose une fluidité de lecture totale. Est-ce que ça marche vraiment? Réponse personnelle : oui, plutôt, même si tout n'est pas parfait.
Des règles servent souvent à récompenser les bons choix, que ce soit dans l'immédiat ou dans le futur. Une bonne décision va nous permettre de perdre moins de PV, de gagner un objet utile ou essentiel pour l'avenir, de glaner un mot de code qui débloquera un passage alternatif plus tard. En grossissant le trait, voilà le schéma classique. Si on supprime tout ça, quel intérêt ludique à faire des choix? Bien sûr, un récit arborescent peut être parcouru et relu juste pour le plaisir de la lecture, de voir ce qui se passe dans l'un ou l'autre cas. Mais personnellement, je trouve que le piment du jeu est quand même une belle plus-value pour un LDVELH. Comment l'auteur gère-t-il ici cet aspect?
Déjà, il y a des PFA. Pas une tripotée dans la première partie, mais certaines décisions sont sanctionnées par des échecs prématurés. Mais détail intéressant, toujours dans l'idée de proposer une lecture plus moderne des livres-jeux, il est plus tard proposé de revenir non pas au tout début en cas d'échec mais un peu plus tôt dans l'histoire, à l'équivalent d'un point de sauvegarde. Cette originalité est possible parce que l'aventure est plutôt linéaire.
Ensuite, il existe finalement des moments-clés. Dans la seconde partie du récit, il nous est demandé si l'on a déjà vu telle chose, si l'on a accompli telle action. Pas souvent mais suffisamment pour que j'en vienne à regretter un peu l'absence de trucs à noter au crayon. Car lors des relectures, difficile de se rappeler par quel chemin on est passé.
Et des relectures il y en a! J'en viens au troisième point ludique, il existe un véritable challenge. Surtout dans la toute dernière partie qui s'apparente à un champ de mines pour trouver le moyen d'accéder au paragraphe final, celui correspondant à une vraie victoire. Cela m'a alors évoqué le titre de la collection. ^^ Mais cette difficulté soudaine m'a paru très déséquilibrée par rapport à la majeure partie de l'aventure, plutôt tranquille. Des morts en série à la toute fin, je n'ai pas été doué pour trouver Le Vrai Chemin!
Mais le plus dommageable, c'est l'abondance de copier-coller qui résultent de cette absence d'objets ou mots-clés. Pour schématiser grossièrement, voici ce que ça peut donner :
1) A qui voulez-vous parler? Jean : le 2 / Philibert le 3 / Maurice le 4
2) Jean vous raconte sa passion pour le potager. Vous l'écoutez avec plaisir parler endives et fraises. Puis le commandant arrive, il XXXXX YYYYY ZZZZ XXXXX YYYYYYY ZZZZZZ XXXXX YYYYYY ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ
ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ.
Une fois qu'il est parti, Jean vous montre une photo de ses courges été 2019, la larme à l'oeil. A présent, vous pouvez faire un tour à la salle café en 5 ou partir vous coucher en 6.
3) Philibert a besoin d'être rassuré. Vous le distrayez en évoquant votre mission précédente au Burkina Faso. Puis le commandant arrive, il XXXXX YYYYY ZZZZ XXXXX YYYYYYY ZZZZZZ XXXXX YYYYYY ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ
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Une fois qu'il est parti, Philibert avoue qu'il n'a jamais voyagé, c'est pour ça qu'il est aussi anxieux. A présent, vous pouvez faire un tour à la salle café en 5 ou partir vous coucher en 6.
4) Maurice vous demande sans détour ce que vous pendez de Jean. Il le trouve très bizarre. Il allait vous expliquer pourquoi quand le commandant arrive. Il XXXXX YYYYY ZZZZ XXXXX YYYYYYY ZZZZZZ XXXXX YYYYYY ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ
ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ. Une fois qu'il est parti, vous demandez à Maurice de préciser sa pensée sur Jean mais le vieux matelot hausse les épaules puis s'en va. A présent, vous pouvez faire un tour à la salle café en 5 ou partir vous coucher en 6.
Ce n'est pas souvent comme ça. Mais ça rend les relectures moins agréables et fait gonfler artificiellement la taille du bouquin.
J'ai soulevé un par un tous les points légèrement regrettables de mon point de vue, mais il est temps d'expliquer pourquoi c'est tout de même un bon livre-jeu, voire un très bon livre-jeu pour ceux qui privilégient l'aspect littéraire au ludique.
Point essentiel, c'est très bien écrit! Pas tant au niveau du vocabulaire ou des tournures de phrases, relativement simples, mais c'est fluide, dynamique, avec des dialogues parfaits, des réactions de personnages très crédibles et une manière d'amener très vite la tension dans le récit. De fait, nos choix prennent tout le temps un aspect stressant qui vient judicieusement contrebalancer l'absence d'enjeu numérique ou de code à noter. La toute première scène précédant le voyage en avion est la plus emblématique, avec une foule de choix possibles et des conséquences différentes sur l'attitude des deux PNJ importants du moment : notre "surveillant" et le capitaine.
Ensuite, après un tunnel de longues sections sans choix à faire, vient la partie sous-marine de l'histoire, qui va se révéler un huis clos très prenant. Nous dialoguons et évoluons avec de nombreux compagnons de voyage, qui n'ont pas souvent de bons sentiments à notre égard. Une menace inconnue plane, la mort frappe, la paranoïa est de mise... à raison. Chaque personnage est brillamment décrit et on prend plaisir à vivre ces jours de tension au milieu d'eux.
Puis la dernière partie où les masques tombent et plus orientée sur l'action. Avec un surcroît énorme de difficulté comme évoqué plus avant.
Une structure linéaire donc, avec régulièrement des choix d'exploration sans incidence que l'on peut effectuer dans l'ordre souhaité. D'un autre côté, certains passages sont bien dissimulés. Il faut faire les bons choix pour débloquer des voies annexes qui apportent un nouvel éclairage à l'histoire, et ça, on ne s'en rend compte que dans les relectures. J'aime beaucoup.
L'ambiance générale est excellente et ceci, parce que l'auteur apporte un luxe de détails pertinents sur le contexte, aussi bien temporel que géographique.
Nous jouons un sous-officier nazi dans l'Allemagne de l'avant 2ème guerre. Mais nous sommes aussi un agent infiltré des Veilleurs, une organisation cherchant à protéger l'humanité du retour des Grands Anciens. J'ai d'ailleurs été surpris que le récit prenne comme acquis que le lecteur connaisse déjà les bases du mythe de Cthulhu. S'il est vrai que nous sommes nombreux à savoir ce qu'est un profond par exemple, j'aurais préféré jouer un personnage moins au fait de ces choses.
Dans le langage utilisé, la description de l'organisation militaire et des vêtements et objets de l'époque, l'immersion est totale. Si l'on ajoute que le héros interprété ne manque pas de relief, avec son fort tempérament et une narration axée sur ses souffrances physiques (gueule de bois pour commencer!) et ses états d'âme, l'histoire devient tout de suite captivante. Puis viennent d'autres détails techniques, sur les véhicules rencontrés, les sous-marins de l'époque, la vie dans un submersible... On sent que l'auteur est passionné par ce sujet, qu'il le maîtrise et qu'il nous prend par la main pour nous entraîner avec nous dans cette histoire pleine de tension.
Quant à celle dernière, elle est plutôt classique pour une aventure lovecraftienne, même si on a en plus un côté Cluedo bien sympathique. Ce qui fait toute sa force et son intérêt, c'est sa qualité d'écriture qui, à elle seule, mérite que l'on parte à sa découverte.
Premier livre de la collection Le Vrai Chemin que j'essaie. Cette nouvelle série chez Posidonia a la particularité de se jouer sans aucune règle, même pas de code à noter. Un aspect inédit dans la littérature interactive adulte, qui existait cependant déjà dans les collections jeunesse et dans les AVH de Niki. J'étais très curieux de savoir si ça pouvait fonctionner à plein. Les mots de code ou les objets à noter ont quand même une utilité reconnue depuis longtemps, ils permettent de rappeler quelles décisions importantes le lecteur a pris plus tôt dans le récit. Ici, on nous propose une fluidité de lecture totale. Est-ce que ça marche vraiment? Réponse personnelle : oui, plutôt, même si tout n'est pas parfait.
Des règles servent souvent à récompenser les bons choix, que ce soit dans l'immédiat ou dans le futur. Une bonne décision va nous permettre de perdre moins de PV, de gagner un objet utile ou essentiel pour l'avenir, de glaner un mot de code qui débloquera un passage alternatif plus tard. En grossissant le trait, voilà le schéma classique. Si on supprime tout ça, quel intérêt ludique à faire des choix? Bien sûr, un récit arborescent peut être parcouru et relu juste pour le plaisir de la lecture, de voir ce qui se passe dans l'un ou l'autre cas. Mais personnellement, je trouve que le piment du jeu est quand même une belle plus-value pour un LDVELH. Comment l'auteur gère-t-il ici cet aspect?
Déjà, il y a des PFA. Pas une tripotée dans la première partie, mais certaines décisions sont sanctionnées par des échecs prématurés. Mais détail intéressant, toujours dans l'idée de proposer une lecture plus moderne des livres-jeux, il est plus tard proposé de revenir non pas au tout début en cas d'échec mais un peu plus tôt dans l'histoire, à l'équivalent d'un point de sauvegarde. Cette originalité est possible parce que l'aventure est plutôt linéaire.
Ensuite, il existe finalement des moments-clés. Dans la seconde partie du récit, il nous est demandé si l'on a déjà vu telle chose, si l'on a accompli telle action. Pas souvent mais suffisamment pour que j'en vienne à regretter un peu l'absence de trucs à noter au crayon. Car lors des relectures, difficile de se rappeler par quel chemin on est passé.
Et des relectures il y en a! J'en viens au troisième point ludique, il existe un véritable challenge. Surtout dans la toute dernière partie qui s'apparente à un champ de mines pour trouver le moyen d'accéder au paragraphe final, celui correspondant à une vraie victoire. Cela m'a alors évoqué le titre de la collection. ^^ Mais cette difficulté soudaine m'a paru très déséquilibrée par rapport à la majeure partie de l'aventure, plutôt tranquille. Des morts en série à la toute fin, je n'ai pas été doué pour trouver Le Vrai Chemin!
Mais le plus dommageable, c'est l'abondance de copier-coller qui résultent de cette absence d'objets ou mots-clés. Pour schématiser grossièrement, voici ce que ça peut donner :
1) A qui voulez-vous parler? Jean : le 2 / Philibert le 3 / Maurice le 4
2) Jean vous raconte sa passion pour le potager. Vous l'écoutez avec plaisir parler endives et fraises. Puis le commandant arrive, il XXXXX YYYYY ZZZZ XXXXX YYYYYYY ZZZZZZ XXXXX YYYYYY ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ
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Une fois qu'il est parti, Jean vous montre une photo de ses courges été 2019, la larme à l'oeil. A présent, vous pouvez faire un tour à la salle café en 5 ou partir vous coucher en 6.
3) Philibert a besoin d'être rassuré. Vous le distrayez en évoquant votre mission précédente au Burkina Faso. Puis le commandant arrive, il XXXXX YYYYY ZZZZ XXXXX YYYYYYY ZZZZZZ XXXXX YYYYYY ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ
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Une fois qu'il est parti, Philibert avoue qu'il n'a jamais voyagé, c'est pour ça qu'il est aussi anxieux. A présent, vous pouvez faire un tour à la salle café en 5 ou partir vous coucher en 6.
4) Maurice vous demande sans détour ce que vous pendez de Jean. Il le trouve très bizarre. Il allait vous expliquer pourquoi quand le commandant arrive. Il XXXXX YYYYY ZZZZ XXXXX YYYYYYY ZZZZZZ XXXXX YYYYYY ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ
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Ce n'est pas souvent comme ça. Mais ça rend les relectures moins agréables et fait gonfler artificiellement la taille du bouquin.
J'ai soulevé un par un tous les points légèrement regrettables de mon point de vue, mais il est temps d'expliquer pourquoi c'est tout de même un bon livre-jeu, voire un très bon livre-jeu pour ceux qui privilégient l'aspect littéraire au ludique.
Point essentiel, c'est très bien écrit! Pas tant au niveau du vocabulaire ou des tournures de phrases, relativement simples, mais c'est fluide, dynamique, avec des dialogues parfaits, des réactions de personnages très crédibles et une manière d'amener très vite la tension dans le récit. De fait, nos choix prennent tout le temps un aspect stressant qui vient judicieusement contrebalancer l'absence d'enjeu numérique ou de code à noter. La toute première scène précédant le voyage en avion est la plus emblématique, avec une foule de choix possibles et des conséquences différentes sur l'attitude des deux PNJ importants du moment : notre "surveillant" et le capitaine.
Ensuite, après un tunnel de longues sections sans choix à faire, vient la partie sous-marine de l'histoire, qui va se révéler un huis clos très prenant. Nous dialoguons et évoluons avec de nombreux compagnons de voyage, qui n'ont pas souvent de bons sentiments à notre égard. Une menace inconnue plane, la mort frappe, la paranoïa est de mise... à raison. Chaque personnage est brillamment décrit et on prend plaisir à vivre ces jours de tension au milieu d'eux.
Puis la dernière partie où les masques tombent et plus orientée sur l'action. Avec un surcroît énorme de difficulté comme évoqué plus avant.
Une structure linéaire donc, avec régulièrement des choix d'exploration sans incidence que l'on peut effectuer dans l'ordre souhaité. D'un autre côté, certains passages sont bien dissimulés. Il faut faire les bons choix pour débloquer des voies annexes qui apportent un nouvel éclairage à l'histoire, et ça, on ne s'en rend compte que dans les relectures. J'aime beaucoup.
L'ambiance générale est excellente et ceci, parce que l'auteur apporte un luxe de détails pertinents sur le contexte, aussi bien temporel que géographique.
Nous jouons un sous-officier nazi dans l'Allemagne de l'avant 2ème guerre. Mais nous sommes aussi un agent infiltré des Veilleurs, une organisation cherchant à protéger l'humanité du retour des Grands Anciens. J'ai d'ailleurs été surpris que le récit prenne comme acquis que le lecteur connaisse déjà les bases du mythe de Cthulhu. S'il est vrai que nous sommes nombreux à savoir ce qu'est un profond par exemple, j'aurais préféré jouer un personnage moins au fait de ces choses.
Dans le langage utilisé, la description de l'organisation militaire et des vêtements et objets de l'époque, l'immersion est totale. Si l'on ajoute que le héros interprété ne manque pas de relief, avec son fort tempérament et une narration axée sur ses souffrances physiques (gueule de bois pour commencer!) et ses états d'âme, l'histoire devient tout de suite captivante. Puis viennent d'autres détails techniques, sur les véhicules rencontrés, les sous-marins de l'époque, la vie dans un submersible... On sent que l'auteur est passionné par ce sujet, qu'il le maîtrise et qu'il nous prend par la main pour nous entraîner avec nous dans cette histoire pleine de tension.
Quant à celle dernière, elle est plutôt classique pour une aventure lovecraftienne, même si on a en plus un côté Cluedo bien sympathique. Ce qui fait toute sa force et son intérêt, c'est sa qualité d'écriture qui, à elle seule, mérite que l'on parte à sa découverte.