16/10/2021, 18:47
Salve amici
Comme je l'avais annoncé lorsque je me suis présenté sur le forum le mois dernier, j'ouvre aujourd'hui le topic pour vous renseigner sur l'AVH que je suis en train de fignoler (en espérant être au bon endroit)
Mais avant de vous parler de l'histoire elle-même, j'ai envie de commencer par vous raconter l'histoire autour de sa création.
J'ai 30 ans à ce jour. Le tout premier LDVElH que j'ai tenu dans les mains était le tome 3 de la série Quête du Graal. Je devais avoir 12 ans.
Comme tout ado qui se prend de passion pour un thème littéraire, j'ai voulu écrire ma propre aventure en m'inspirant des récits de donjon et chasse au trésor qui figurent parmi mes préférés et que vous connaissez sans doute aussi très bien ; je veux parler du Sorcier de la Montagne de Feu, du Labyrinthe de la Mort, et autres aventures de cet acabit.
Bien sûr, le projet n'était pas très sérieux ; j'avais beaucoup d'idées, mais elles n'étaient pas les miennes ; c'était surtout une compilation de références aux histoires, jeux et films qui m'ont plu.
(Il était question d'y mettre un Grand Cornu ou un T-1000)
Le temps passant, je me suis occupé d'autre chose.
Vinrent mes 18 ans et ma première année d'université. Sur une impulsion, je commence la rédaction d'un roman qui n'a absolument rien à voir avec mes centres d'intérêt de l'époque ; quelque chose qui n'est pas de la fantasy, où il n'y a ni chevalier, ni dragon, mais une histoire sans catégorie, entre horreur et steampunk, avec un héros qui court après une promesse ou pour fuir un ours écorché, une ville confinée par une épidémie mystérieuse (prémonitoire ). C'était L'Honneur jusqu'à la mort.
Nous sommes maintenant en 2014. Ce premier roman est terminé, il n'est pas encore publié, mais peu importe ; je veux me lancer sur un nouveau projet.
Je reprends mes vieux fichiers à la recherche d'une idée.
Et je retrouve cette ébauche de livre-jeu, que j'avais en réalité toujours gardée dans un coin de ma tête. Je décide de l'écrire jusqu'au bout.
J'avais sous la main une centaine de chapitres et plusieurs pistes.
Bien évidemment, j'ai pratiquement tout repris à 0.
2017
J'ai fini la rédaction de mon livre-jeu. Il fait 650 chapitres, j'ai réécrit la fin 3 fois et changé la nature du méchant autant de fois, j'ai supprimé les clins d'œil trop appuyés pour le bon goût afin d'y injecter à place des idées qui soient les miennes ; j'ai essayé de doser du mieux possible afin de proposer un univers de fantasy cohérent, qui présente assez d'éléments connus pour qu'on puisse y entrer facilement, et assez de nouveauté pour qu'on s'interroge sur les mystères qu'il recèle et donner envie d'en savoir plus.
J'envoie le manuscrit à une sélection d'éditeurs de grande et moyenne taille en sachant pertinemment qu'un inconnu arrivant avec un livre-jeu – qui est un secteur de niche – n'a presque aucune chance d'être édité chez eux. Mais, hé, on ne sait jamais.
Je vous la fais courte : 60% pas de réponse, 30% ne correspond pas à la ligne éditoriale, 10% de refus.
Je dois donc finir tout seul en passant par l'auto-édition. Pas de problème. J'ai foi en ce projet qui a profité de toute l'expérience acquise sur le premier roman.
Il me faut une couverture.
Merde.
Je sais dessiner, mais le niveau n'est pas ouf.
Autrefois, je faisais partie de ces enfants qui ont un bon coup de crayon et de l'imagination. Mais je n'ai jamais été assez assidu pour conserver cette avance. Les dessins qui étaient bon à 10 ans sont devenus médiocres à 20 ans.
Alors je m'y attelle. J'achète des feutres, des pinceaux, des crayons. Et je m'entraîne. Je dessine des trucs, des visages, des postures, des scènes.
Seulement la vie.
Oui, la vie et ses astreintes se rappellent à moi. Découragé et préoccupé par mille autres choses, j'abandonne, et mon livre-jeu s'enfonce sous la poussière numérique, aux tréfonds de mon disque dur. Je me console en me disant qu'au moins, une histoire de fantasy, ça ne périme pas, que j'ai tout mon temps.
2021 (ça passe vite, hein ?)
J'en ai plein le cul. Je sors d'une énorme crise existentielle qui m'a fait remettre les pendules à l'heure. J'ai bossé et j'ai du pognon en stock. Je sais enfin ce que je veux représenter sur ma couverture, mais je n'ai toujours pas le niveau. Alors je cherche quelqu'un qui puisse la faire à ma place.
Pour la première fois de ma vie, je vais déléguer.
Ouwho peuchère !
Je trouve une illustratrice polonaise à qui je décris le projet. Elle accepte la mission. Le prix est élevé, mais il est à la hauteur de son talent. Alors on commence.
Pendant un mois, on s'échange des mails en anglais, et je lui décris ce que je veux.
C'est difficile quand un artiste, avec son imaginaire et ses codes, essaye d'imposer sa vision à un autre artiste qui a son propre imaginaire et ses propres codes. J'en ai parfaitement conscience, et c'est pourquoi je passe près d'une heure à chaque mail pour ciseler mes phrases à l'adjectif prêt afin de lui faire prendre la direction que je veux.
Le résultat...
dépasse toutes mes espérances.
Est-ce que je vais vous la montrer ?
Non.
Ou du moins... pas encore.
Parce qu'il reste une dernière étape.
Et cette étape, nous allons la vivre ensemble.
Été 2021
Fort d'un roman terminé, relu et corrigé, avec une 1ère de couverture magnifique, je m'apprête à choisir une plateforme d'auto-édition et à lancer ma promotion.
C'est donc en toute logique que je m'inscris sur les forums francophones consacrés au LDVElH ; la taverne de l'aventurier puis rdv1 ; car c'est à VOUS (tu le vois mon gros clin d'œil complice ? tu le vois ?) que je voulais le proposer en premier lieu.
Mais avant de créer mon topic tout feu tout flamme, j'explore un peu ce qui se raconte ces derniers temps. Il faut dire que j'étais déjà venu 2 ou 3 fois auparavant.
Et puis surtout, je vais voir les AVH existantes.
Et là, tourneboulement de situation
Les illustrations internes... je vois des auteurs d'AVH de qualité – bien que méconnues – qui se sont donnés la peine d'illustrer leur histoire.
Et moi...
malaise, effroi, damnation.
Et moi, rien cornes de bouc ! pas l'ombre d'un dessin.
Et je suis sûr que, déjà, vous commencez à cerner le lascar que je suis.
Hors de question de passer outre, mais Indécision et Découragement tambourinent à la porte. Que faire ? que faire ?
Il me faut des illustrations en noir et blanc. Une quinzaine au moins, 20 dans l'idéal.
Recontacter mon illustratrice ? Non : son style ne se prête pas au noir et blanc. Autant la couverture doit être éclatante, autant l'intérieur doit être plus mystique, sombre, mystérieux.
Trouver un autre illustrateur ? Peut-être, mais tout ça risque de commencer à me coûter cher pour un bouquin qui potentiellement fera autant de ventes que le premier (une bulle) ; il y a bien un dessinateur français qui connaît le milieu, mais son style ne correspond pas à ce que je veux. Je cherche...
Je trouve un artiste
Ses dessins sont sombres, torturés, rugueux, mystiques. Il a une patte exceptionnelle et un style plutôt rare pour notre époque ; du dessin tradi où on peut compter les coups de crayon.
Je patiente, je patiente, et puis je prends mon courage à deux mains (déléguer, tout ça...) et je le contacte.
– Ouiiii, bonjour, est-ce que vous êtes intéressé par un projet... 20 illustrations, etc.
– Merci, mais planning complet
– Oh, ça peut bien attendre quelques mois, on n'est plus à ça près.
– Planning complet pour les prochaines ANNÉES.
Hum.
Vous le sentez ce "hum" ?
C'est le "hum" du type qui commence à avoir l'habitude des emmerdements et qui ne va pas se laisser démonter pour si peu.
Ainsi donc, cet illustrateur merveilleux n'est pas libre... Broutille ! j'aime son style, je veux son style ; son style sera mien, j'ai dit !
Par tous les diables ! Où sont mes feutres, mes crayons, mes papiers ! Faites place, que j'installe ma planche à dessin ! Jacquard le gueux ! Vite, de l'hydromel pour l'inspiration, et pour dénouer ces doigts qui se crispent de tension.
Je ne publierai ce livre que fini et bellement fini !
C'est l'usage et la norme que les livres-jeu soient illustrés. Il le sera, dussé-je m'en damner !
Fini de travailler en solitaire, reclus comme un moine copiste dans un monastère.
Cette fois, je veux travailler bien, je veux travailler fort, sans m'interrompre, sans plus de résignation ni d'atermoiements.
Mon niveau en dessin, mes approximations, ma méconnaissance technique et mes ratures ? de simples mobs à farmer. Un peu de pexing et tout ira bien.
Pour nourrir mon courage et ma foi, je posterai ici l'avancée de mes travaux.
Avant de venir à vous, j'ai déjà réalisé 3 illustrations pleine page ainsi que 5 illustrations de transition à intercaler entre les chapitres. Je les posterai ici à quelques jours d'intervalle, mais pouvez déjà aller les voir sur mes réseaux sociaux, twitter ou instagram.
Vous vous êtes sans doute aperçus que je n'ai encore rien dit de ce que contient ce livre-jeu que je vous destine.
Chaque nouveau dessin posté sur ce forum sera l'occasion d'en dévoiler un peu plus et de partager des extraits.
Déjà un merci, celui d'avoir lu ce long texte jusqu'au bout.
(sauf si t'as triché, vilain !)
Nous allons passer plusieurs semaines ensemble. Certaines s'écouleront sans doute sans que je ne n'intervienne, parce que la vie, dehors, continue son chemin, et ses obligations ne manquent pas de se rappeler à moi comme à nous tous.
Mais nous irons au bout du chemin.
J'en suis certain : un trésor nous attend.
Comme je l'avais annoncé lorsque je me suis présenté sur le forum le mois dernier, j'ouvre aujourd'hui le topic pour vous renseigner sur l'AVH que je suis en train de fignoler (en espérant être au bon endroit)
Mais avant de vous parler de l'histoire elle-même, j'ai envie de commencer par vous raconter l'histoire autour de sa création.
J'ai 30 ans à ce jour. Le tout premier LDVElH que j'ai tenu dans les mains était le tome 3 de la série Quête du Graal. Je devais avoir 12 ans.
Comme tout ado qui se prend de passion pour un thème littéraire, j'ai voulu écrire ma propre aventure en m'inspirant des récits de donjon et chasse au trésor qui figurent parmi mes préférés et que vous connaissez sans doute aussi très bien ; je veux parler du Sorcier de la Montagne de Feu, du Labyrinthe de la Mort, et autres aventures de cet acabit.
Bien sûr, le projet n'était pas très sérieux ; j'avais beaucoup d'idées, mais elles n'étaient pas les miennes ; c'était surtout une compilation de références aux histoires, jeux et films qui m'ont plu.
(Il était question d'y mettre un Grand Cornu ou un T-1000)
Le temps passant, je me suis occupé d'autre chose.
Vinrent mes 18 ans et ma première année d'université. Sur une impulsion, je commence la rédaction d'un roman qui n'a absolument rien à voir avec mes centres d'intérêt de l'époque ; quelque chose qui n'est pas de la fantasy, où il n'y a ni chevalier, ni dragon, mais une histoire sans catégorie, entre horreur et steampunk, avec un héros qui court après une promesse ou pour fuir un ours écorché, une ville confinée par une épidémie mystérieuse (prémonitoire ). C'était L'Honneur jusqu'à la mort.
Nous sommes maintenant en 2014. Ce premier roman est terminé, il n'est pas encore publié, mais peu importe ; je veux me lancer sur un nouveau projet.
Je reprends mes vieux fichiers à la recherche d'une idée.
Et je retrouve cette ébauche de livre-jeu, que j'avais en réalité toujours gardée dans un coin de ma tête. Je décide de l'écrire jusqu'au bout.
J'avais sous la main une centaine de chapitres et plusieurs pistes.
Bien évidemment, j'ai pratiquement tout repris à 0.
2017
J'ai fini la rédaction de mon livre-jeu. Il fait 650 chapitres, j'ai réécrit la fin 3 fois et changé la nature du méchant autant de fois, j'ai supprimé les clins d'œil trop appuyés pour le bon goût afin d'y injecter à place des idées qui soient les miennes ; j'ai essayé de doser du mieux possible afin de proposer un univers de fantasy cohérent, qui présente assez d'éléments connus pour qu'on puisse y entrer facilement, et assez de nouveauté pour qu'on s'interroge sur les mystères qu'il recèle et donner envie d'en savoir plus.
J'envoie le manuscrit à une sélection d'éditeurs de grande et moyenne taille en sachant pertinemment qu'un inconnu arrivant avec un livre-jeu – qui est un secteur de niche – n'a presque aucune chance d'être édité chez eux. Mais, hé, on ne sait jamais.
Je vous la fais courte : 60% pas de réponse, 30% ne correspond pas à la ligne éditoriale, 10% de refus.
Je dois donc finir tout seul en passant par l'auto-édition. Pas de problème. J'ai foi en ce projet qui a profité de toute l'expérience acquise sur le premier roman.
Il me faut une couverture.
Merde.
Je sais dessiner, mais le niveau n'est pas ouf.
Autrefois, je faisais partie de ces enfants qui ont un bon coup de crayon et de l'imagination. Mais je n'ai jamais été assez assidu pour conserver cette avance. Les dessins qui étaient bon à 10 ans sont devenus médiocres à 20 ans.
Alors je m'y attelle. J'achète des feutres, des pinceaux, des crayons. Et je m'entraîne. Je dessine des trucs, des visages, des postures, des scènes.
Seulement la vie.
Oui, la vie et ses astreintes se rappellent à moi. Découragé et préoccupé par mille autres choses, j'abandonne, et mon livre-jeu s'enfonce sous la poussière numérique, aux tréfonds de mon disque dur. Je me console en me disant qu'au moins, une histoire de fantasy, ça ne périme pas, que j'ai tout mon temps.
2021 (ça passe vite, hein ?)
J'en ai plein le cul. Je sors d'une énorme crise existentielle qui m'a fait remettre les pendules à l'heure. J'ai bossé et j'ai du pognon en stock. Je sais enfin ce que je veux représenter sur ma couverture, mais je n'ai toujours pas le niveau. Alors je cherche quelqu'un qui puisse la faire à ma place.
Pour la première fois de ma vie, je vais déléguer.
Ouwho peuchère !
Je trouve une illustratrice polonaise à qui je décris le projet. Elle accepte la mission. Le prix est élevé, mais il est à la hauteur de son talent. Alors on commence.
Pendant un mois, on s'échange des mails en anglais, et je lui décris ce que je veux.
C'est difficile quand un artiste, avec son imaginaire et ses codes, essaye d'imposer sa vision à un autre artiste qui a son propre imaginaire et ses propres codes. J'en ai parfaitement conscience, et c'est pourquoi je passe près d'une heure à chaque mail pour ciseler mes phrases à l'adjectif prêt afin de lui faire prendre la direction que je veux.
Le résultat...
dépasse toutes mes espérances.
Est-ce que je vais vous la montrer ?
Non.
Ou du moins... pas encore.
Parce qu'il reste une dernière étape.
Et cette étape, nous allons la vivre ensemble.
Été 2021
Fort d'un roman terminé, relu et corrigé, avec une 1ère de couverture magnifique, je m'apprête à choisir une plateforme d'auto-édition et à lancer ma promotion.
C'est donc en toute logique que je m'inscris sur les forums francophones consacrés au LDVElH ; la taverne de l'aventurier puis rdv1 ; car c'est à VOUS (tu le vois mon gros clin d'œil complice ? tu le vois ?) que je voulais le proposer en premier lieu.
Mais avant de créer mon topic tout feu tout flamme, j'explore un peu ce qui se raconte ces derniers temps. Il faut dire que j'étais déjà venu 2 ou 3 fois auparavant.
Et puis surtout, je vais voir les AVH existantes.
Et là, tourneboulement de situation
Les illustrations internes... je vois des auteurs d'AVH de qualité – bien que méconnues – qui se sont donnés la peine d'illustrer leur histoire.
Et moi...
malaise, effroi, damnation.
Et moi, rien cornes de bouc ! pas l'ombre d'un dessin.
Et je suis sûr que, déjà, vous commencez à cerner le lascar que je suis.
Hors de question de passer outre, mais Indécision et Découragement tambourinent à la porte. Que faire ? que faire ?
Il me faut des illustrations en noir et blanc. Une quinzaine au moins, 20 dans l'idéal.
Recontacter mon illustratrice ? Non : son style ne se prête pas au noir et blanc. Autant la couverture doit être éclatante, autant l'intérieur doit être plus mystique, sombre, mystérieux.
Trouver un autre illustrateur ? Peut-être, mais tout ça risque de commencer à me coûter cher pour un bouquin qui potentiellement fera autant de ventes que le premier (une bulle) ; il y a bien un dessinateur français qui connaît le milieu, mais son style ne correspond pas à ce que je veux. Je cherche...
Je trouve un artiste
Ses dessins sont sombres, torturés, rugueux, mystiques. Il a une patte exceptionnelle et un style plutôt rare pour notre époque ; du dessin tradi où on peut compter les coups de crayon.
Je patiente, je patiente, et puis je prends mon courage à deux mains (déléguer, tout ça...) et je le contacte.
– Ouiiii, bonjour, est-ce que vous êtes intéressé par un projet... 20 illustrations, etc.
– Merci, mais planning complet
– Oh, ça peut bien attendre quelques mois, on n'est plus à ça près.
– Planning complet pour les prochaines ANNÉES.
Hum.
Vous le sentez ce "hum" ?
C'est le "hum" du type qui commence à avoir l'habitude des emmerdements et qui ne va pas se laisser démonter pour si peu.
Ainsi donc, cet illustrateur merveilleux n'est pas libre... Broutille ! j'aime son style, je veux son style ; son style sera mien, j'ai dit !
Par tous les diables ! Où sont mes feutres, mes crayons, mes papiers ! Faites place, que j'installe ma planche à dessin ! Jacquard le gueux ! Vite, de l'hydromel pour l'inspiration, et pour dénouer ces doigts qui se crispent de tension.
Je ne publierai ce livre que fini et bellement fini !
C'est l'usage et la norme que les livres-jeu soient illustrés. Il le sera, dussé-je m'en damner !
Fini de travailler en solitaire, reclus comme un moine copiste dans un monastère.
Cette fois, je veux travailler bien, je veux travailler fort, sans m'interrompre, sans plus de résignation ni d'atermoiements.
Mon niveau en dessin, mes approximations, ma méconnaissance technique et mes ratures ? de simples mobs à farmer. Un peu de pexing et tout ira bien.
Pour nourrir mon courage et ma foi, je posterai ici l'avancée de mes travaux.
Avant de venir à vous, j'ai déjà réalisé 3 illustrations pleine page ainsi que 5 illustrations de transition à intercaler entre les chapitres. Je les posterai ici à quelques jours d'intervalle, mais pouvez déjà aller les voir sur mes réseaux sociaux, twitter ou instagram.
Vous vous êtes sans doute aperçus que je n'ai encore rien dit de ce que contient ce livre-jeu que je vous destine.
Chaque nouveau dessin posté sur ce forum sera l'occasion d'en dévoiler un peu plus et de partager des extraits.
Déjà un merci, celui d'avoir lu ce long texte jusqu'au bout.
(sauf si t'as triché, vilain !)
Nous allons passer plusieurs semaines ensemble. Certaines s'écouleront sans doute sans que je ne n'intervienne, parce que la vie, dehors, continue son chemin, et ses obligations ne manquent pas de se rappeler à moi comme à nous tous.
Mais nous irons au bout du chemin.
J'en suis certain : un trésor nous attend.