J'expérimente un nouveau système de jeu.
Alors, on aurait 16 compétences, divisées en 4 catégories pour plus de simplicité. Chaque compétence disposerait d'un niveau, variant de 0 à 5. À chaque compétence et à chaque niveau sont associés des objectifs, et il faut avoir accompli au moins deux objectifs de la compétence et du niveau donné (ou d'un niveau supérieur) pour débloquer ce niveau.
Par exemple, la compétence Trucider de la catégorie Baston vous demande d'avoir tué (au moins) deux des choses suivantes au niveau 1 : Rat, Gobelin, Zombie (d'humain), tandis que le niveau 3 exige quant à lui d'avoir passé au fil de l'épée : Dragon, Phénix, Zagor (version Keith Martin) et que le niveau 5 requiert : La Sainte Trinité, Segata Sanshiro, ce boss de DF qui a 88 en Habileté suite à une faute de frappe.
Ensuite, pour chaque compétence, on détermine un attribut dérivé selon l'algorithme suivant :
Si le niveau est 0 ou 1, l'attribut vaut le niveau.
Si le niveau est de 3 ou plus, l'attribut vaut le niveau multiplié par le niveau moins un (exemple : 3 donne 3*(3-1)=6)
Si le niveau est 2, l'attribut vaut 3.
En faisant la somme des attributs, on obtient le nombre total de points d'expérience, qui sert à déterminer le niveau global et le sous-niveau global du personnage.
S'il a entre 0 et 4 points, il est niveau 1, sous-niveau 1.
S'il a entre 5 et 16 points, son niveau vaut 1, avec un sous-niveau égal à deux plus le résultat de la division entière de son total moins cinq par six.
Exemples : 5 points -> 2+(5-5)/6=2+0=2 -> sous-niveau 2, 10 points -> 2+(10-5)/6=2+5/6=2 -> sous-niveau 2, 11 points -> 2+(11-5)/6=2+6/6=3 -> sous-niveau 3
S'il a entre 17 et 35 points, son niveau vaut 2, avec un sous-niveau égal à un plus le résultat de la division entière de son total moins dix-sept par six.
Exemples : 22 points -> 1+(22-17)/6=1+5/6=1, 23 points -> 1+(23-17)/6=1+6/6=2
S'il a entre 36 et 57 points, son niveau vaut 3, avec un sous-niveau égal à un plus le résultat de la division entière de son total moins trente-six par sept.
Exemples : 42 points -> 1+(42-36)/7=1+6/7=1, 43 points -> 1+(43-36)/7=1+7/7=2
J'ai théorisé les niveaux 4 et plus, mais il est improbable qu'ils soient utilisés dans le cadre de l'aventure, donc mettons-les de côté pour l'instant.
Notre niveau total ainsi décliné nous permet ensuite de construire le titre, au sens titre de noblesse, de notre personnage, le niveau déterminant la profession (mendiant, paysan, aventurier, chevalier, monarque), auquel le sous-niveau associe un adjectif (secondaire, expérimenté, principal).
Et le titre lui... Il fait joli. Au début j'avais pensé associer des bonus pratiques à certains titres, comme les cercles dans Loup Solitaire, mais c'est finalement passé à la trappe en cours de conception.
...
Comment ? Vous me dites que c'est beaucoup trop compliqué, complètement illogique, pour au final ne servir strictement à rien ?
Et bien figurez-vous que ce système existe déjà.
Et qu'il a à une époque très officiellement servi comme base de négociation des augmentations dans une grande entreprise.
Et que ce n'est nullement un secret, tout ce que je viens de vous sortir étant extrait, à peine grimé, de leur blog officiel.
Et encore, j'ai rationalisé les titres, qui étaient complètement à l'humeur du moment dans les exemples donnés.
...
Ma théorie c'est que James Herbert Brennan a un jour écrit une parodie de manuel de management et qu'ils l'ont pris au sérieux.
Alors, on aurait 16 compétences, divisées en 4 catégories pour plus de simplicité. Chaque compétence disposerait d'un niveau, variant de 0 à 5. À chaque compétence et à chaque niveau sont associés des objectifs, et il faut avoir accompli au moins deux objectifs de la compétence et du niveau donné (ou d'un niveau supérieur) pour débloquer ce niveau.
Par exemple, la compétence Trucider de la catégorie Baston vous demande d'avoir tué (au moins) deux des choses suivantes au niveau 1 : Rat, Gobelin, Zombie (d'humain), tandis que le niveau 3 exige quant à lui d'avoir passé au fil de l'épée : Dragon, Phénix, Zagor (version Keith Martin) et que le niveau 5 requiert : La Sainte Trinité, Segata Sanshiro, ce boss de DF qui a 88 en Habileté suite à une faute de frappe.
Ensuite, pour chaque compétence, on détermine un attribut dérivé selon l'algorithme suivant :
Si le niveau est 0 ou 1, l'attribut vaut le niveau.
Si le niveau est de 3 ou plus, l'attribut vaut le niveau multiplié par le niveau moins un (exemple : 3 donne 3*(3-1)=6)
Si le niveau est 2, l'attribut vaut 3.
En faisant la somme des attributs, on obtient le nombre total de points d'expérience, qui sert à déterminer le niveau global et le sous-niveau global du personnage.
S'il a entre 0 et 4 points, il est niveau 1, sous-niveau 1.
S'il a entre 5 et 16 points, son niveau vaut 1, avec un sous-niveau égal à deux plus le résultat de la division entière de son total moins cinq par six.
Exemples : 5 points -> 2+(5-5)/6=2+0=2 -> sous-niveau 2, 10 points -> 2+(10-5)/6=2+5/6=2 -> sous-niveau 2, 11 points -> 2+(11-5)/6=2+6/6=3 -> sous-niveau 3
S'il a entre 17 et 35 points, son niveau vaut 2, avec un sous-niveau égal à un plus le résultat de la division entière de son total moins dix-sept par six.
Exemples : 22 points -> 1+(22-17)/6=1+5/6=1, 23 points -> 1+(23-17)/6=1+6/6=2
S'il a entre 36 et 57 points, son niveau vaut 3, avec un sous-niveau égal à un plus le résultat de la division entière de son total moins trente-six par sept.
Exemples : 42 points -> 1+(42-36)/7=1+6/7=1, 43 points -> 1+(43-36)/7=1+7/7=2
J'ai théorisé les niveaux 4 et plus, mais il est improbable qu'ils soient utilisés dans le cadre de l'aventure, donc mettons-les de côté pour l'instant.
Notre niveau total ainsi décliné nous permet ensuite de construire le titre, au sens titre de noblesse, de notre personnage, le niveau déterminant la profession (mendiant, paysan, aventurier, chevalier, monarque), auquel le sous-niveau associe un adjectif (secondaire, expérimenté, principal).
Et le titre lui... Il fait joli. Au début j'avais pensé associer des bonus pratiques à certains titres, comme les cercles dans Loup Solitaire, mais c'est finalement passé à la trappe en cours de conception.
...
Comment ? Vous me dites que c'est beaucoup trop compliqué, complètement illogique, pour au final ne servir strictement à rien ?
Et bien figurez-vous que ce système existe déjà.
Et qu'il a à une époque très officiellement servi comme base de négociation des augmentations dans une grande entreprise.
Et que ce n'est nullement un secret, tout ce que je viens de vous sortir étant extrait, à peine grimé, de leur blog officiel.
Et encore, j'ai rationalisé les titres, qui étaient complètement à l'humeur du moment dans les exemples donnés.
...
Ma théorie c'est que James Herbert Brennan a un jour écrit une parodie de manuel de management et qu'ils l'ont pris au sérieux.