24/12/2011, 01:01
(Modification du message : 24/12/2011, 01:02 par ashimbabbar.)
Je trouve pas mal de bouquins ces temps-ci, c’est Noël donc pourquoi ne pas parler d’un d’entre eux.
En l’espèce, Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski
C’est un roman intéressant qui se déroule dans le même univers méd-fan que son recueil de nouvelles Janua Vera. Les nouvelles qui composent ce dernier ( situées à différentes époques ) sont très inégales mais elles fournissent un bon background pour ce monde ( lisez celle sur le culte du Desséché ); c’est aussi là qu’apparaît le ‘héros’ du roman, le tueur professionnel Benvenuto Gesufal, de la cité de Ciudalia - lisez Venise en plus heroic fantasy
Don Benvenuto est plus qu’un simpe coupe-jarret: il a longtemps servi dans l’armée et on le voit se charger de délicates négociations diplomatiques. Mais en face de son patron le très habile et très ambitieux sénateur Leonide Ducatore ou de l’associé de celui-ci le nécromancien Sassanos, il ne fait tragiquement pas le poids; il n’est qu’un subalterne, une pièce sur leurs échiquiers ( car ils n’ont pas tout à fait les mêmes intérêts )
Il y a des intrigues politiques à triple détente, des combats, de la magie, des elfes vétérans d’une bataille qui a eu lieu il y a des siècles et qui en portent encore les marques. Il y a une tentative de faire exister un personnage qui est une tentative réussie; Jaworski sait écrire un roman.
L’histoire est racontée à la première personne sans rien de romantique ou d’épique, sans aucune tentative de cacher la brutalité ou le sordide - que ce soit dans le style ou les situations. Ça peut très bien ne pas plaire. Je donne deux citations pour que vous vous fassiez une idée
“ Les gosses martyrisés des bas quartiers, c’était vous ?
- Bien sûr que non, me rétorqua-t-il sèchement. Pour qui me prenez-vous ? Ce serait trop imprudent de prélever des victimes en ville.”
winner
“ Je ne lui offris pas une seconde chance; tirant un de mes couteaux, je l’enfourchai comme une putain, je le trouai de coups répétés et rageurs, jusqu’à ce qu’il ne bouge plus et que je sois poisseux de sang.”
En l’espèce, Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski
C’est un roman intéressant qui se déroule dans le même univers méd-fan que son recueil de nouvelles Janua Vera. Les nouvelles qui composent ce dernier ( situées à différentes époques ) sont très inégales mais elles fournissent un bon background pour ce monde ( lisez celle sur le culte du Desséché ); c’est aussi là qu’apparaît le ‘héros’ du roman, le tueur professionnel Benvenuto Gesufal, de la cité de Ciudalia - lisez Venise en plus heroic fantasy
Don Benvenuto est plus qu’un simpe coupe-jarret: il a longtemps servi dans l’armée et on le voit se charger de délicates négociations diplomatiques. Mais en face de son patron le très habile et très ambitieux sénateur Leonide Ducatore ou de l’associé de celui-ci le nécromancien Sassanos, il ne fait tragiquement pas le poids; il n’est qu’un subalterne, une pièce sur leurs échiquiers ( car ils n’ont pas tout à fait les mêmes intérêts )
Il y a des intrigues politiques à triple détente, des combats, de la magie, des elfes vétérans d’une bataille qui a eu lieu il y a des siècles et qui en portent encore les marques. Il y a une tentative de faire exister un personnage qui est une tentative réussie; Jaworski sait écrire un roman.
L’histoire est racontée à la première personne sans rien de romantique ou d’épique, sans aucune tentative de cacher la brutalité ou le sordide - que ce soit dans le style ou les situations. Ça peut très bien ne pas plaire. Je donne deux citations pour que vous vous fassiez une idée
“ Les gosses martyrisés des bas quartiers, c’était vous ?
- Bien sûr que non, me rétorqua-t-il sèchement. Pour qui me prenez-vous ? Ce serait trop imprudent de prélever des victimes en ville.”
winner
“ Je ne lui offris pas une seconde chance; tirant un de mes couteaux, je l’enfourchai comme une putain, je le trouai de coups répétés et rageurs, jusqu’à ce qu’il ne bouge plus et que je sois poisseux de sang.”
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna