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(02/03/2015, 23:52)Zyx a écrit : Citation :[*]Le 24 m'a rappelé une scène de Gunnm Last Order. Coïncidence ?
J'en étais resté à Gunnm, je ne connais pas cette suite et je ne peux donc que jouer aux devinettes pour répondre à ta question. Si Gunnm Last Order est fidèle aux thèmes originaux, on peut s'attendre à des points communs avec la Chute: habitants de la ville du bas et des endroits abandonnés, personnes incomplètes en quête d'identité et d'équilibre, esprits torturés, malaise, luttes incessantes... Ce genre de contexte pose assez logiquement la question de l'innocence, du bien-être, de l'aménagement des souterrains, du havre, dont les mises en scènes sont donc des tropes probables puisque chargés de sens, des sortes de réponses.
Pure coïncidence probablement, mais dans un tome de Last Order, il y a une scène où :
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Des scientifiques font des expériences sur un cobaye (humain) pour tenter de percer le mur de la raison, découvrir ce qui se cache derrière la barrière de la psyché ordinaire. Ils y parviennent, créant quelque chose qui vit en marge de la morale ordinaire et dont la simple existence altère les perceptions, la réalité. Évidemment, cette créature signifie leur perte. Ils se détruisent eux-mêmes sous son influence, ou même tout simplement car son existence les pousse à la folie, tant il représente certaines vérités qu'il aurait mieux valu ne jamais connaître.
Ironiquement, ce parangon, même corrompu, de l'humanité biologique sera détruit par un cyborg avec des puces électroniques dans le cerveau.
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Intéressant! J'essaierai de mettre la main dessus lors de mon prochain passage en France.
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07/03/2015, 15:44
(Modification du message : 07/03/2015, 15:57 par Fitz.)
Au tout début, j'ai bien cru que j'allais renoncer. Le style dans le paragraphe 0 est d'une originalité folle, presque dérangeante, tout sauf confortable. Ce vocabulaire qui m'incitait à consulter le Wiktionnaire à chaque ligne, ces emphases lyriques planant jusque dans la stratosphère, ces visions imagées faisant tomber le terme de métaphore dans l'euphémisme...
Mais c'est maîtrisé, ce n'est pas de l'artificiel poudre-aux-yeux, il s'en dégage un véritable amour de la langue française et on sent la volonté d'installer le lecteur dans une ambiance à la fois onirique et inquiétante. Non ce n'est pas ça qui m'a presque découragé, c'est le fait que les premiers enchaînements entre paragraphes ne semblent pas toujours cohérents, que j'ai eu du mal à suivre un fil conducteur. J'avais l'impression de me retrouver dans le délire d'un savant mystique et dément dont ma propre pysché serait incapable de percer le sens caché.
J'ai alors commencé à lire le premier feedback, celui d'Outremer, et ça m'a redonné l'envie de m'accrocher. Ce que j'ai fait et à raison car finalement, la suite est plus compréhensible avec ces scènes de poursuite et ces descriptions plus tangibles des lieux que l'on traverse.
Au final, après de nombreuses morts, j'ai atteint la fin victorieuse mais sans avoir parcouru la moitié de tous les paragraphes. Finalement, le bon chemin n'est pas très tortueux, au contraire.
Il en ressort l'impression d'un roman plus que d'un livre-jeu. Le système des numéros dans le texte, à partir du moment où ils sont soulignés en couleur dans le document, rend leur utilité en terme de défi peu évidente. Mais tant mieux car si ce n'était pas le cas, qu'il fallait scruter en permanence à la loupe chaque phrase au milieu de texte si denses et si poétiques, j'en aurais baissé les bras pour de bon.
Le regret est donc d'avoir un aspect ludique très ténu, un peu comme dans la série Métamorphoses mais en pire.
Cependant, l'aspect littéraire est tellement fort qu'il m'en restera un souvenir marquant et c'est bien le principal.
Le style est vraiment très bon, avec même des touches de sensibilité très mâtures, des considérations philosophiques exemptes de vacuité et une volonté de faire danser les mots pour qu'ils créent un tableau de maître dans l'imaginaire du lecteur. Le passage qui m'a le plus marqué est celui où l'on manque de se noyer. La description de nos sensations, de nos ultimes pensées, de notre façon de se mouvoir dans l'instant fatidique, c'était vraiment énorme.
Donc pour moi, tout le reste passe au second plan, même le scénario. Celui-ci est pourtant intéressant. J'y ai même retrouvé une influence du dessin animé de ma jeunesse (et que j'aimais beaucoup) Les Mondes Engloutis. Cette aventure m'a beaucoup impressionné, cette lecture m'a marqué. Mais je suis moins sûr de pouvoir dire que j'y ai pris le même plaisir qu'avec mes AVH préférées.
Il faut que je laisse décanter un peu...
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Jouer cette AVH est une expérience très spéciale; on est emporté dans une lecture furieuse intensifiée par la recherche frénétique d’une issue - et le choix entre sauter sur la première issue repérée et continuer de lire pour en attendre une autre, si jamais il y en a une. La fin du paragraphe se rapproche, tic… tic… tic…
Le style y est pour beaucoup bien sûr, il est redoutablement efficace et même impressionnant – je ne sais pas si tu as un modèle littéraire ou si tu l’as sorti tout seul de tes propres tripes, en tout cas bravo !
( le seul livre de ma connaissance que ça me rappellerait, ce serait, un peu, Moravagine de Cendrars ).
Quelques fôtes ici et là, mais rien qui interrompe ce puissant courant.
On pourrait soutenir que ce n’est pas vraiment une AVH puisque le joueur ne fait pas de choix informés; mais dans la mesure où il s’agit de la représentation d’un processus de dépassement de la conscience, les moyens habituels basés sur la représentation de choix conscients ne s’appliquent pas.
À suivre ? Tu prépares une AVH qui partirait de celle-ci ?? Ça serait dur de soutenir la comparaison…
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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17/03/2015, 16:04
(Modification du message : 17/03/2015, 21:29 par Zyx.)
(07/03/2015, 15:44)Fitz a écrit : Au tout début, j'ai bien cru que j'allais renoncer. Le style dans le paragraphe 0 est d'une originalité folle, presque dérangeante, tout sauf confortable. Ce vocabulaire qui m'incitait à consulter le Wiktionnaire à chaque ligne, ces emphases lyriques planant jusque dans la stratosphère, ces visions imagées faisant tomber le terme de métaphore dans l'euphémisme... J'ai longtemps hésité sur l'approche pour emmener le lecteur où je voulais l'emmener. J'ai finalement renoncé à le prendre par la main et le guider en douceur, vu que j'ai déjà un projet de ce type qui attend son heure dans un fond de tiroir. Du coup, c'est le plongeon direct, sans pitié, la noyade. Je tends quelques perches pour aider un peu, mais les retire avant qu'on puisse vraiment s'en servir - c'est d'ailleurs comme ça qu'on m'a appris à nager, dans la panique et le malaise, à la dure... Ah, les méthodes d'antan! ^ ^
Bref, je suis conscient d'avoir opposé un mur hermétique, et je m'attendais à laisser sur la touche la plupart des lecteurs. Je suis étonné, et même admiratif, de la ténacité, et bien sûr ravi, des membres de cette communauté. Je n'ai vraiment pas bordé le chemin de fleurs. Quoique vous ayez retiré de la Chute, on peut dire que vous l'avez mérité!
Citation :Mais c'est maîtrisé, ce n'est pas de l'artificiel poudre-aux-yeux, il s'en dégage un véritable amour de la langue française et on sent la volonté d'installer le lecteur dans une ambiance à la fois onirique et inquiétante. Non ce n'est pas ça qui m'a presque découragé, c'est le fait que les premiers enchaînements entre paragraphes ne semblent pas toujours cohérents, que j'ai eu du mal à suivre un fil conducteur.
Ah? Merci de le signaler. Je retravaillerai les enchaînements.
Citation :Il en ressort l'impression d'un roman plus que d'un livre-jeu.
Je développerai un peu plus cet aspect pour la suite.
Citation :Donc pour moi, tout le reste passe au second plan, même le scénario. Celui-ci est pourtant intéressant. J'y ai même retrouvé une influence du dessin animé de ma jeunesse (et que j'aimais beaucoup) Les Mondes Engloutis.
Oui, j'y ai un peu pensé, ainsi qu'au Voyage au Centre de la Terre, et au Monde Perdu (de Doyle), mais sans avoir de scène particulière en tête, juste de vieilles sensations.
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Comme la plupart des gens, j'ai trouvé La Chute étrange, perturbante, mais remarquable d'un point de vue artistique.
Je suis en temps normal d'un naturel extrêmement cartésien et terre-à-terre, aimant l'aventure mais pas les illusions, le trouble et le manque de clarté. Je préfère le style d'écriture clair, net et avec assez de finesse pour être sophistiqué sans trop le montrer. Je partais donc comme un public difficile pour une AVH basée sur la folie, le manque de repère et les tournures alambiquées.
Cependant, il y a également la qualité intrinsèque de l'ouvrage, et sa cohérence interne. Le style, remarquable, est certes portée vers des formulations extrêmement lyriques et parfois même ronflante, mais cela est totalement en phase avec l'ambiance et l'esprit de l'AVH. Il ne s'agit pas d'étalage ou de vanité, il s'agit d'accorder le fond avec la forme. Il ne s'agit pas également que de forme, mais d'une qualité d'écriture réelle : même si le vocabulaire peut être un peu abscond de temps en temps, le rendu global est impeccable, et arrive à nous faire ressentir le dérangement mental du protagoniste, ce qui n'est pas un mince exploit.
On peut ne pas aimer la confusion et la folie et les délires, mais la qualité du rendu force le respect.
La structure de l'AVH est également fort originale. Chaque section est une fin en soit, et les choix se présentent sous forme d'occasions à saisir. Même si l'aspect ludique pur est douteux (j'avoue, sans honte, que j'ai toujours lu chacune des section de A à Z avant de faire les choix :p), l'idée est marquante et la réalisation, là encore, irréprochable.
L'auteur se permet même quelques clin-d'oeils méta, qui ont le bon goût de se méler à la folie de l'ensemble et ne pas détonner le moins du monde (j'ai particulièrement apprécié le tout premier choix, qui consiste grosso modo à avoir l'auteur qui dit "hého, t'as vu, c'est là que tu peux changer de section, tu notes pour la suite ? ALLO T'AS VU J'AI DIT ? MAIS IL ÉCOUTE RIEN CE GLANDU !", j'étais à la foix mort de rire et en train de tirer mon chapeau sur la manière de l'amener). Heureusement cependant que les liens ont été grisés, sans ça j'aurais souvent été coincé (les "combien" en particulier :p).
Alors le ressenti est certes plus celui d'un roman à branches que d'une "vraie" AVH, mais cela est compensé par l'originalité et l'astuce du système.
Enfin, comme beaucoup l'ont déjà dit, le fond, la réflexion et les sujets abordés sont réellement profonds. Même si l'on est pas forcément d'accord avec certains points de vue, on ne peut qu'apprécier d'avoir du contenu consistant à se mettre sous la matière grise.
En conclusion, un OVNI difficile à juger en terme d'appréciation d'AVH, mais une réelle réussite en terme de forme et de fond.
La violence n'est pas la bonne réponse !
La violence est la question. La bonne réponse est "oui".
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17/03/2015, 16:37
(Modification du message : 17/03/2015, 21:41 par Zyx.)
Salut ashimbabbar,
(09/03/2015, 02:06)ashimbabbar a écrit : Jouer cette AVH est une expérience très spéciale; on est emporté dans une lecture furieuse intensifiée par la recherche frénétique d’une issue - et le choix entre sauter sur la première issue repérée et continuer de lire pour en attendre une autre, si jamais il y en a une. La fin du paragraphe se rapproche, tic… tic… tic… Il me semble que personne n'avait réagi sur cet aspect avant toi. EDIT: Akka vient de le faire pendant que je rédigeais cette réponse.
Du coup je me demande s'il a vraiment un impact intéressant. C'est en tout cas une technique qui pourrait facilement s'intégrer aux AVH classique (en proposant un choix en milieu de §, à effectuer immédiatement sans lire le reste).
Citation :Le style y est pour beaucoup bien sûr, il est redoutablement efficace et même impressionnant – je ne sais pas si tu as un modèle littéraire ou si tu l’as sorti tout seul de tes propres tripes, en tout cas bravo !
( le seul livre de ma connaissance que ça me rappellerait, ce serait, un peu, Moravagine de Cendrars ).
Pas vraiment de modèle, mais je porte une très grande admiration pour les textes parlés de Léo Ferré ( Il n'y a plus rien, Et... Basta!, etc.), certains poèmes de Baudelaire ou Rimbaud. Le hasard a aussi fait que j'ai lu un livre de Pascal Bruckner pendant la rédaction de la Chute, "L'Euphorie Perpétuelle", où il y a de beaux efforts d'écriture. Quant à l’œuvre de Cendrars que tu cites, je ne connais pas, mais tu as éveillé ma curiosité! ^ ^
Citation :Quelques fôtes ici et là, mais rien qui interrompe ce puissant courant.
Elles seront corrigées!
Citation :On pourrait soutenir que ce n’est pas vraiment une AVH puisque le joueur ne fait pas de choix informés; mais dans la mesure où il s’agit de la représentation d’un processus de dépassement de la conscience, les moyens habituels basés sur la représentation de choix conscients ne s’appliquent pas.
Tu touches une fibre intéressante en l'exprimant ainsi. Ce processus de dépassement de la conscience, comme tu dis, est comme un voyage, un dépaysement. Mais qui voyage?, qu'est-ce qui voyage?, puisque la conscience, dans son sens ordinaire, est dépassée? Il y a un effort digestif à faire de la part du lecteur - à mon avis - pour transcender à la volée le bouillonnement chaotique du simple flux et faire émerger un esprit ou une conscience plus large. Et c'est depuis cet endroit nouveau qu'il a une chance de dresser des stratégies menant à des choix "méta" (voir page 1 de ce fil où je donne des exemples). Du moins, c'est l'une des pistes que j'ai poursuivies dans ce travail exploratoire. Je ne sais pas encore que penser du résultat.
Citation :À suivre ? Tu prépares une AVH qui partirait de celle-ci ?? Ça serait dur de soutenir la comparaison…
Oui, ce n'est qu'une introduction, certes confuse, à une AVH dans un multivers où s'entrecroiseront plusieurs trames parallèles. Le torrent tumultueux du style devrait s'assagir pour la suite, et même permettre quelques méandres tranquilles (saupoudrés de rapides ponctuels).
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Salut Akka,
je n'ai pas grand chose à réagir sur ton feed, juste deux points:
(17/03/2015, 16:24)Akka a écrit : L'auteur se permet même quelques clin-d'oeils méta, qui ont le bon goût de se méler à la folie de l'ensemble et ne pas détonner le moins du monde (j'ai particulièrement apprécié le tout premier choix, qui consiste grosso modo à avoir l'auteur qui dit "hého, t'as vu, c'est là que tu peux changer de section, tu notes pour la suite ? ALLO T'AS VU J'AI DIT ? MAIS IL ÉCOUTE RIEN CE GLANDU !", j'étais à la foix mort de rire et en train de tirer mon chapeau sur la manière de l'amener). Oui, bien vu, c'est exactement ça.
Citation :Alors le ressenti est certes plus celui d'un roman à branches que d'une "vraie" AVH, mais cela est compensé par l'originalité et l'astuce du système.
Roman-à-branches. J'aime ce terme. Cela décrit bien ce que c'est.
Merci pour ton feed!
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Bonjour,
Cette AVH m’a décontenancée, doux euphémisme. D’ailleurs mon sentiment à son égard a évolué. Au début, après quelques paragraphes, je te le dis tout net : je la détestais. Le début de ma lecture m’avait en effet procuré une profonde sensation d’inconfort. Je crois que celle-ci était causée par le sentiment de sortir des sentiers battus des AVH, de ne pas savoir ce que j’allais devoir faire, où, quand, comment. L’écriture philosophico-mystico-surréalistico-nébuleuse, la longueur des paragraphes, le tutoiement du personnage qui se parle à lui-même comme s’il avait deux personnalités (l’une étant celle de l’enfant peureux, tenté d’abandonner pour que la fuite et la douleur cessent ; l’autre étant celle de l’adulte persévérant qui choisit de continuer à avancer un pas après l’autre, de se battre contre la tentation de l’abandon), etc. accentuaient cette sensation de malaise. De plus, lors des deux ou trois premiers paragraphes, le nombre à trouver était « un ». Or, il est compliqué pour le cerveau (pour le mien en tout cas) de s’attacher au sens du texte, tout en cherchant les nombres, surtout quand le nombre à chercher est « un », mot si fréquent dans la langue française. J’étais aussi déçue par ce mécanisme de fonctionnement qui ne comporte pas d’énigme, pas de choix tactique, etc. Pardon pour la vulgarité mais je trouvais ça chiant au possible ! En clair, j’étais profondément déstabilisée. Et puis… progressivement… j’ai commencé à m’immerger dans cette ambiance à la fois onirique (onirique façon cauchemar hein, pas doux rêve de George Clooney et moi bronzant sur une plage de sable chaud) et oppressante. J’ai commencé à rentrer dans la tête de ce personnage (du coup, ça lui faisait trois personnalités le pauvre). Le style d’écriture, qui m’avait rebuté au départ (je le trouvais à la fois complètement allumé et un peu « pédant », indigeste), est devenu envoutant, presque hypnotisant. Il y a des passages qui sont d’une beauté époustouflante (mais ça, je m’en suis surtout rendue compte à la deuxième lecture). Je m’étais aussi habituée à chercher les nombres et je n’avais plus besoin de lire deux fois chaque paragraphe. Du coup, la lecture était devenue plus fluide. Je suis arrivée à la fin du paragraphe 23 chamboulée, sans savoir quoi penser de cette AVH. Du coup, je me suis retrouvée bien embêtée pour lui mettre une note pour le concours Yaztromo (je mets des notes aux AVH pour me faciliter l’attribution des points).
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31/03/2015, 16:03
(Modification du message : 31/03/2015, 16:40 par Zyx.)
Merci pour le retour, et d'ailleurs pour ta sincérité. L'entrée en la matière est très difficile à digérer, je le sais, je l'ai voulu - ou du moins j'ai renoncé à faire autrement. Le point positif de cette obstaculisation, c'est qu'elle fait honneur aux lecteurs qui la surmontent. Mais je crois aussi qu'elle était nécessaire. Sinon, il me fallait écrire 500 pages de plus pour prendre le lecteur par la main, effort qu'il m'était impossible de réaliser cette année.
Je n'ai pas le temps aujourd'hui de répondre sur tous les points que tu soulèves - je veux maximiser la profondeur de lecture des autres AVH avant les votes -, mais je peux juste te dire que pour la suite, il y aura du sable chaud avec des morceaux de Clooney dedans!
Quant au fait que tu aies du mal à lui mettre une note... et bien, je trouve cela très encourageant. Il y a peut-être des dimensions que tu considères désormais, en tout cas pour cette œuvre, suffisamment nouvelles ou différentes, pour que tu ne puisses pas aussi facilement que ça les coucher sur une ligne et les ordonner. J'espère que cela ne s'éteindra pas aussitôt ni tout à fait, et que cela continuera de tourner là-dedans, jusqu'à ce que tu développes tes propres outils digestifs pour pondérer tout ça... Ce qui me fait dire que tu es bel et bien tombée sur une énigme! ^ ^ Car il y a des énigmes et des tactiques, seulement, elles ne sont pas là où on les attendait.
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