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(28/09/2014, 19:13)Fitz a écrit : Deux ans se sont passés avant qu'Alendir me motive à reprendre la route. J'ai tenu 100 paragraphes de plus avant de décrocher de nouveau. Je suis resté quatre ou cinq ans sans y toucher.
J'avoue que je n'y croyais plus
J'ai totalement décroché de la littéraction cette année (j'ai dû venir 2 fois sur le forum ces 6 derniers mois), mais je me suis dit : "Tiens, j'imagine qu'il y a le Yaz en cours, voyons les oeuvres candidates... Naan, Fitz a fini sa trilogie ?!! Jetons-y un coup d'oeil !"
J'ai lu les premiers paragraphes et je n'ai évidemment pas été déçu par ce coquin de Fitz
Plus sérieusement, son écriture génère une émotion aussi palpable que les précédents tomes, et j'aurai plaisir à lire ce nouveau tome à tête reposée, voire me refaire toute la série.
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06/02/2015, 08:06
(Modification du message : 06/02/2015, 08:07 par ashimbabbar.)
Dans cette conclusion de la saga « Gloire Posthume », Fitz nous oppose une méchante que nous adorons détester. Il nous place également dans une situation fort inconfortable : prisonnier, et dans un pays où ce sont les femmes qui ont le pouvoir qui pis est.
Je ne sais pas si tu as lu Brussolo, Fitz ? Parce que certaines péripéties et certaines tournures me l’évoquent. Rien de précis note bien, c’est l’esprit de l’histoire plutôt.
L’aventure ne prend pas de gants avec nous et il faut être psychologiquement préparé pour la faire, ne jamais se relâcher et être prêt à encaisser. Autant de coups qui, on le comprend peu à peu, transforment Johan s’ils ne le brisent pas…
Je dois dire que le titre de la saga m'avait fait m'attendre à tout autre chose; mais je ne m'en plains pas.
Joli, le chêne qui « agite son feuillage à la manière d'un animal s'ébrouant au sortir de l'eau »
Le combat du §5 est bien conçu, sauf qu’on ne sait pas ce qu’elle fait s’il ne lui reste qu’1 ou 2 pV ? Dans le doute, j’ai décidé qu’elle était assez enragée pour se sacrifier pour nous avoir… seulement, si on a l’épée de bronze, est-ce qu’on a droit alors au bonus ? Je dirais que non…
J’ai été surpris de voir qu’à Ossaëndurie on peut entrer en ville avec arc et/ou grande hache en bandoulière sans que personne ne s’étonne de rien, et acheter des armes… je croyais qu'en Ayffeline les hommes ne se baladaient pas armés ?
Tu sais que je vais t’en vouloir Fitz ? depuis le Cinquième Bataillon je traîne ces saletés de
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Spoilerflûte blanche et d’os de seiche
sans qu’ils me servent à rien…
À nouveau, problème de mise en page: trop souvent le n° d’un paragraphe est sur la dernière ligne d’une feuille et son corps sur la suivante.
§17 je dirais « si c’était moi qui » plutôt que « si moi-même »
§152, 160, 261, 285, 287 : Hédeline a ses propres provisions ? ou bien elle ne mange pas ( peut-être qu’elle en profite pour faire un régime XD ) ?
§179 plutôt « la part que j’avais prise »
au §235, ce ne serait pas « compatissant » plutôt que « condescendant » ?
§329, « irradiant la haine » plutôt
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: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
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Merci pour toutes ces remarques Ashim. Alors dans l'ordre :
Brussolo j'ai un doute. C'est un écrivain français à succès des années 80 qui n'écrit que de courts romans oprressants en one-shot? Si c'est bien celui auquel je pense, j'ai lu il y a une douzaine d'années Les Emmurés (une fille tombant prisonnière dans une pièce oubliée d'un immeuble) et une autre histoire très différente chez les Vikings avec une princesse et des enfants captifs.
Pour le combat contre Dorfaë, en effet je n'avais pas pensé à ce cas de figure. Oui pour moi elle se bat jusque au bout quitte à mourir d'épuisement magique. Mais alors le glaive de bronze nous guérit quand même car on peut supposer qu'on l'a probablement blessée avant.
Dans mon esprit, cela ne faisait aucun doute qu'Hédeline à nos côtés était notre garante, notre sauf-conduit. Avec sa robe d'apprentie qui plus est. Donc si on nous voit armé à ses côtés, cela n'éveille pas méfiance car les sorcières d'Ayffeline ont l'habitude d'avoir des compagnons mâles à leurs côtés pour les servir, même si la sécurité est surtout l'apanage des Vierges de Glyrr, on est d'accord.
Mais une fois encore, tout ça était dans mon esprit, j'aurais dû le préciser sur le papier à un moment ou un autre.
Les deux objets sont tu parles ne servaient en effet que sur Vargass. Mais tu les as conservés comme souvenirs. Un peu comme la paire de castagnettes rapportée de ton séjour en Andalousie ou le masque pailleté en plastique de Venise.
Quant à Hédeline, je m'étais dit qu'au pire elle ne mourrait pas de faim en deux-trois jours. Mais d'un point de vue réalisme, insister plus sur sa faiblesse au cours du voyage aurait pu être pertinent.
Autre option : elle a un sort de sustentation ou d'énergie qu'elle lance en secret de temps à autres parce qu'elle a honte de ce bénéfice dont elle ne peut pas faire profiter son grand et fort compagnon (c'est pratique la magie pour un auteur).
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(06/02/2015, 08:31)Fitz a écrit : Les deux objets sont tu parles ne servaient en effet que sur Vargass. Mais tu les as conservés comme souvenirs. Un peu comme la paire de castagnettes rapportée de ton séjour en Andalousie ou le masque pailleté en plastique de Venise. LOL
Oui, ce Brussolo-là. Il est d'ailleurs encore actif ( même si la qualité de ses derniers bouquins a plutôt décliné ).
D'accord, l'essentiel pour l'épée de bronze c'est de blesser l'ennemi au moins une fois.
Au final, c'est bien Valunazia qui convient pour le titre de ce 3° tome; elle domine l'AVH, on la sent derrière nous et sa détermination démentielle en fait une méchante qu'on n'oublie pas aisément…
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05/03/2015, 22:52
(Modification du message : 11/11/2017, 00:05 par zoki.)
J'ai fini cette AVH et j'avoue ne pas avoir grand chose de nouveau à dire.
Elle est vraiment difficile avec beaucoup de PFA et même au niveau de l'aléatoire, elle me semble difficile (mais faisable).
Valunazia n'a pas volé de donner son nom à l'AVH, tant elle nous pourrit l’existence pendant toute l'aventure et le soulagement qu'on éprouve à enfin pouvoir sans débarrasser.
Je sais pas trop d'ou ça viens, mais en lisant cette AVH, elle me faisait vraiment penser à "L'Odysée d'Althéos", sans doute à cause de la déchéance du héros.
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Ah il me semblait bien qu'elle était difficile
Je n'ai pas pensé à l'Odyssée d'Althéos en l'écrivant mais c'est intéressant. D'autant plus que j'ai redécouvert assez récemment ce LDVELH et que j'avais été sensible cette fois à son atmosphère. Donc l'inconscient a pu travailler.
Valunazia n'est pas aussi longue mais en effet on baroude beaucoup avant de parvenir à son terme, qui est, en effet, dans la même veine triste plutôt que victorieuse.
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oui mais, de cette déchéance et de cette destruction de ses espoirs, il atteint ensuite une renaissance spirituelle; alors qu'Althéos a été brisé.
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(28/09/2014, 19:20)Outremer a écrit : Je vais essayer de lire ça la semaine qui vient.
Quel comique je suis, tout de même !
Ce troisième tome est assez nettement différent des deux précédents. Le scénario a une direction tout à fait opposée à celle d'une aventure normale, puisqu'il ne s'agit pas de rechercher mais de fuir quelque chose.
La difficulté est substantielle et il m'a bien fallu au moins 8 ou 9 essais pour réussir l'aventure.
Il m'a semblé que Conscience Animale était d'une utilité assez disproportionnée par rapport aux deux autres talents, mais je n'ai pas vérifié toute l'aventure dans le détail.
Valunazia est le personnage qui domine l'histoire (notre seul but étant en fin de compte de lui échapper) et j'ai trouvé qu'elle était une méchante très réussie. Elle est difficile à comprendre et son attitude vis-à-vis de Joan peut aller d'une tendresse sincère à une cruauté implacable, ce qui la rend en fin de compte plus effrayante et haïssable que si elle voulait uniquement nous tuer. Le fait que ses intentions soient en fin de compte très peu détaillées (on ne découvre jamais vraiment quels sont ses plans ni ce qui lui a inspiré cette obsession pour Joan) contribue à la rendre inquiétante, car ses actions ne semblent pas obéir à des considérations logiques.
La couleur était déjà annoncée à la fin du livre précédent, où elle nous fait tuer nos camarades, et ça embraye sec dès le début de ce tome-ci, où elle nous fait violer par toutes ses acolytes et apprenties. C'est quelque chose qui n'arrive pas fréquemment à un protagoniste, surtout masculin, et cela donne d'entrée le ton à l'aventure : nous ne sommes vraiment pas en position de force. La magie impressionnante des sorcières, qui peuvent facilement nous réduire à l'impuissance, conforte ce sentiment.
La tension reste élevée tout au long de l'aventure et il n'y a aucun moment où on se sente en sécurité. La magie et les sbires de Valunazia nous harcèlent si fréquemment que nous ne pouvons jamais imaginer être hors de leur portée.
L'épisode de la taverne est particulièrement atmosphérique. En prenant le temps (et les paragraphes) de détailler chaque nouvel arrivant et leur comportement, l'aventure fait monter la tension avec beaucoup d'efficacité. (Le dénouement de cette péripétie est peut-être un poil rapide, mais c'est mineur.)
Bref, j'ai bien aimé l'aventure... mais pas tellement la fin.
Le fait que notre famille se fasse massacrer avant notre retour aurait eu plus d'impact sur moi si je m'étais souvenu de quoi que ce soit à leur sujet (peut-être Joan aurait-il pu penser à sa famille au fil de l'aventure, pour garder courage, et non pas seulement juste avant la confrontation finale). La découverte du massacre ne m'a pas laissé indifférent, mais elle ne m'a pas choqué tout à fait autant qu'elle aurait pu : il était assez prévisible que la série d'évènements déplaisants dont Joan avait été la victime n'allait pas s'arrêter juste parce qu'il avait regagné son pays natal.
A noter que ce que j'évoque ci-dessus n'est pas vraiment un défaut. La confrontation finale est vraiment très bien. Je pense qu'elle aurait pu être mieux amenée, mais c'est mineur.
Ce à quoi je n'ai vraiment pas accroché, par contre, c'est l'apparition divine qui sort de nulle part au paragraphe 350 pour emmener Joan vers une nouvelle destinée. Je ne trouve aucun sens à cela. A moins que je ne l'ai raté ou oublié, il ne me semble pas qu'il y ait le moindre passage où il est suggéré qu'une déesse a l'oeil sur lui. Au cours de l'aventure, Joan n'accomplit aucune quête mystique, ne manifeste aucune sensibilité religieuse et n'atteint aucune espèce d'illumination qui justifierait qu'une divinité décide tout à coup de le prendre en main et d'en faire son grand prêtre.
Bref, la déesse se pointe juste comme ça : "Salut Joan, je suis venue pour te consoler de tout ce qui t'est arrivé au cours de l'aventure. Non, je ne pouvais pas apparaître 24 heures plus tôt et empêcher ta famille de se faire massacrer, ce n'est pas comme ça que ça marche. Mais maintenant que tu as tout perdu et que tu es au fond du trou, j'ai peut-être un petit boulot pour toi. Tu me demandes pourquoi je t'ai choisi alors qu'il y a des milliers d'autres gens tout aussi malheureux que toi dans le monde ? A vrai dire, c'est pour la même raison que Valunazia : je te trouve beau gosse. Non, je n'ai pas besoin d'une autre raison."
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29/03/2015, 22:45
(Modification du message : 29/03/2015, 22:51 par linflas.)
Je suis d'accord avec toi sur la fin. "Elle" tombe comme un cheveu sur la soupe sans raison vraiment valable. Cela m'a semblé être un raccourci pour amener l'explication finale.
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Que tu aies dû recommencer l'aventure de nombreuses fois ne me surprend pas. J'ai un peu de mal à voir si les combats sont difficiles ou les pertes de Vitalité fréquentes, mais je sais que les "rendez-vous à tel PFA" sont nombreux, surtout dans la seconde moitié. Je salue ta persévérance à avoir joué sans tricher!
Cela me rassure que la psychologie de Valunazia t'ait plu. Moi-même, en l'imaginant et la décrivant, avait parfois ce sentiment d"insaisissabilité. Je connais ses motivations profondes mais sa psyché est à mi-chemin entre celle d'un humain et celle qu'on peut s'imaginer d'un demi-dieu. D'où en effet la volonté de ne pas expliciter en détails ses jugements, ses actions et ses intentions. Dans sa perception des choses, Joan n'est qu'un être inférieur mais elle avait une réel désir de l'élever à son niveau. Un peu comme ces dieux grecs qui ont la faiblesse de s'ammouracher d'humains.
Et hourra si t'as aimé le passage de la taverne!
Double kick dans la face par contre pour la toute fin et l'intervention de Samara. C'est évidemment crucial à ce niveau de l'histoire si on termine la trilogie sur une incohérence ou une déception.
Je ne vais pas chercher à vous convaincre qu'en fait si c'est logique. Que vous soyez déjà au moins deux à noter ça est une preuve suffisante que le dénouement est problématique. Mais je peux au moins expliquer pourquoi je n'ai pas songé à ça après coup pour faire avaler le parallèle avec Harnicus.
Quand j'ai commencé l'écriture des Sabres d'Asguenn, avec cette histoire de fantôme qui était, elle, un prétexte pour ammener la narration à la première personne, je n'avais pas pensé à long terme. Je m'étais imaginé cette aventure en one-shot.
Puis arrivé à la moitié de l'écriture, motivé par le plaisir que j'en retirais et l'hommage d'époque à Loup Solitaire, je me suis imaginé que j'en ferais une série. Une tétralogie me semblait bien. Je ne savais pas encore pour les tomes 3 et 4 mais je savais déjà que le tome suivant se déroulerait dans l'archipel des Kirlundin... des Larmes de Samara au final, avec une histoire de gloks et de drakkarims (de kayolins et de déchus) oeuvrant là-bas à partir d'une planque.
C'est à ce moment-là que la dimension divine m'est venue à l'esprit.
Harnicus est un prêtre d'Ishir (Samara). Loup Solitaire était un élu de Kaï, pourquoi ne ferais-je pas de Joan un élu d'Ishir? Mais je voulais amener ça progressivement. J'avais le temps avec 4 tomes. J'ai donc posé un premier jalon avec l'Autel des Anciens, cette fontaine dédiée à la déesse Samara après l'épisode des araignées dans les Sabres d'Asguenn, passage quasi-obligatoire pour l'emporter à la loyale. On peut y avoir un premier contact divin, signe précurseur de notre destin. Cette guérison miraculeuse n'est pas à la portée du premier venu, 10 couronnes d'or en poche ou pas.
Là est sans doute une première erreur : j'aurais dû dans le deuxième tome, voire au cours de celui-ci, répéter cette histoire de contact divin afin de préparer le terrain.
Au tout début de l'écriture du Cinquième Bataillon, quand j'ai imaginé la Tannorie pour prendre la place du Sommerlund, j'ai alors eu la vision de la série : le tome 3 dans le royaume d'Ayffeline. La fin telle que vous la voyez maintenant avec la famille décimée et la dévotion à Samara comme seul avenir possible, frappé par la grâce divine. Le quatrième tome devait encore être un contre-pied supplémentaire avec ce qui précédait en proposait la quête de cet "apprenti grand prêtre" manchot dans les Monts Cendrés et autour du Torque afin de récupérer une relique, première pierre en quelque sorte du renouveau du culte de Samara dans la capitale.
Finalement, ayant brutalement arrêté l'écriture du 3ème tome pendant plusieurs années, lorsque j'ai repris le chantier, j'ai trouvé plus raisonnable de réduire l'ambition à une trilogie.
Pourquoi Joan et pas un autre? J'avoue que cela ne m'a pas posé problème (deuxième erreur). Bercé par l'univers Donjons et Dragons avec ces avatars de dieux qui arpentent le monde des humains, j'ai vu les dieux de cet univers-là comme des entités omniscientes, capables de ressentir un peu partout les émotions intenses chez leurs créatures mortelles ou les destins tragiques. Pour moi Samara ne suivait pas en permanence l'existence de Joan mais ce qu'il a éprouvé alors était d'une puissance telle qu'elle y a vu l'opportunité d'en faire un de ses meilleurs représentants en ce monde, convaincue de plus par son héroïsme et son potentiel, sa force de caractère. Bref, tout ce qui peut en faire un être exceptionnel par rapport aux autres humains aux yeux d'une déesse.
Si certains ont l'âme cynique, on peut même envisager que Samara n'a pas interféré avant avec le destin de Joan pour qu'il soit encore plus "mûr" pour son rôle de grand prêtre!
Bon tout ça, c'est ce que j'avais en tête. Pas ce qui est décrit dans l'aventure. Dommage, dommage. Il n'y aura pas de V2 pour corriger ça. ^^
Mais si tu as quand même globalement apprécié l'aventure, ça me console.
Merci pour ton retour détaillé!
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(30/03/2015, 09:48)Fitz a écrit : Si certains ont l'âme cynique, on peut même envisager que Samara n'a pas interféré avant avec le destin de Joan pour qu'il soit encore plus "mûr" pour son rôle de grand prêtre!
Personnellement, je trouve justifié la raison que tu évoques sur le fait qu'il soit choisi. C'est un peu comme cela que je l'avais ressenti après m'avoir expliqué qui était l'étrange personnage à la fin de l'histoire. Par contre, dire qu'il est assez mûr pour jouer son rôle est pour moi incorrect alors qu'il vient juste de perdre ses proches. A mon sens, il aurait été prêt une fois que son deuil aie été réalisé ou qu'il aie assez pris de recul pour accomplir son rôle.
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(30/03/2015, 09:48)Fitz a écrit : Si certains ont l'âme cynique, on peut même envisager que Samara n'a pas interféré avant avec le destin de Joan pour qu'il soit encore plus "mûr" pour son rôle de grand prêtre!
Assez mûr ET assez ruiné pour devoir se reconstruire autour de l'adoration de Samara, vu qu'il ne lui reste rien d'autre.
Eh, du point de vue de Samara, qu'importent quelques vies destinées à finir de toute façon à côté de l'éveil d'une âme qui agira sur des milliers d'autres ?
Ceci dit, c'est vrai qu'un quatrième tome aiderait à mettre ça en perspective; tu serais certainement capable de nous donner à voir les étapes de sa renaissance spirituelle, les risques de basculement dans l'orgueil ou le désespoir… non ? Bon ben on fera sans alors
( Incidemment, le titre de la série m'avait complètement bluffé, au vu du premier tome et du début du second je m'étais imaginé qu'il monterait en grade dans l'armée et finirait général à déjouer des intrigues autant que des manœuvres militaires ennemies avant de périr glorieusement sur le champ de bataille )
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Bonjour,
Avant de rentrer dans le vif du sujet, je précise que je n’ai pas lu les deux premiers tomes. J’aurais préféré lire la série dans l’ordre mais, je n’aurais jamais pu lire toutes les AVH en course pour le Yaztromo. Néanmoins, même s’il est évident que j’ai dû louper pas mal de références aux précédents tomes, je n’ai sincèrement ressenti aucune gêne dans ma lecture. Le seul bémol concerne l’épilogue. Je ne sais pas si ça aurait été différent en ayant lu les deux premières AVH de la série, mais je n’ai pas vraiment saisi l’intérêt du choix du prêtre de
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Spoilers’auto-désigner chef.
Bien sûr, l’épilogue permet de savoir ce qu’est devenu Joan et cette touche de positif après les évènements atroces qu’il a vécu est bienvenue. Mais, franchement, savoir qui allait prendre sa place comme chef de l’ordre religieux, ça m’en touchait une sans faire bouger l’autre (même si je n’ai pas l’équipement biologique requis pour ça). Du coup, j’ai trouvé un peu dommage de finir le livre sur ce point.
Tout le reste de l’aventure m’a enchanté en revanche. Bon, j’avoue que, lors de ma première tentative, je suis morte lamentablement pour avoir
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Spoilerrefusé de m’enfuir.
Oui, c’est très con… Mais, à part ça, la difficulté m’a semblé très bien dosée car je ne suis morte qu’une fois, dans l’auberge
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Spoiler(pour avoir voulu me mêler de la bagarre).
Il faut dire que je fais partie de ces joueurs qui détestent devoir s’y prendre à 10 fois avant de finir une aventure. De plus coriaces que moi trouveront peut-être l’aventure trop facile.
Au sujet de l’auberge, j’ai trouvé un peu dommage de ne pas pouvoir me servir de l’info donnée par l’aventurier sur
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Spoilerle sexe du musicien.
Dès que j’ai eu cette info, j’ai deviné l’identité du tueur envoyé par Valunazia. Mais je n’ai pas pu utiliser cette déduction pour lui échapper.
Les effets de l’alcool sont bien amenés. Je me suis enfilée quatre bières en me disant : « c’est dingue que ça n’ait que des effets positifs. L’auteur travaille pour l’industrie de l’alcool ou quoi ? ».
La fin, après la traversée en bateau, m’a plu aussi. Je me doutais bien qu’il se tramait quelque chose. Le rythme était plus lent, les personnages semblaient heureux, détendus… ça ne pouvait pas durer. Mais, malgré tout, l’auteur a réussi à me couper le souffle, à créer un choc avec la vision de la fumée. Bravo.
Plus globalement, j’ai trouvé l’aventure très sombre et violente pour ce pauvre Joan. Au début (les viols en série), ça m’a dérangé. Je trouvais que ça ne faisait pas raccord avec le genre (même si elles peuvent être sombres, je n’ai encore jamais lu d’AVH mettant en scène une succession de viols). A partir de la scène de l’amputation, confirmée par la tragédie finale, j’ai compris que l’auteur avait volontairement écrit une aventure dramatique. Ça ne me déplait pas, au contraire. Mais, c’est peut-être un peu en décalage avec le reste de l’aventure qui est un peu plus « bon-enfant », moins tragique.
Un point excellent, c’est la méchante de l’histoire. Son côté séductrice, sa volonté constante d’expliquer à Joan qu’elle l’aime et qu’elle est de son côté. C’est tellement bien écrit qu’au début, j’y ai vraiment cru (ce qui explique ma première mort). J’étais sure que Valunazia était sincère et qu’elle avait une bonne raison pour avoir fait du mal à Joan avant le début de l’aventure (il faut dire que, n’ayant pas lu les deux premiers tomes, je n’avais qu’une idée assez floue du mal en question). Ce n’est qu’en mourant que j’ai compris que Valunazia n’était rien d’autre qu’une « stalker », une névrosée obsédée par Joan.
Globalement d’ailleurs, tous les personnages sont superbement écrits. Sincèrement, de toutes les AVH que j’ai lues, c’est probablement celle où l’écriture des personnages m’a le plus emballée. Je me suis attachée à Joan et, surtout, à Edeline. Il faut dire que je me suis revue à l’époque du collège : la fille enrobée, pas coquette, moquée par ses camarades et nulle en sport (oui, je confirme : j’avais tout pour moi… ).
Pour finir, il me tarde de lire les deux premiers volumes et de me relancer dans celui-là en suivant un autre chemin !
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31/03/2015, 23:23
(Modification du message : 31/03/2015, 23:27 par Skarn.)
Ayant d'attaquer Valunazia, j'ai relu Gloire Posthume 1 et 2. L'occasion d'apprécier la cohérence de l'ensemble, la progression calculée.
Suite directe de GP2, ce troisième volume commence sur les chapeaux de roues. Et... Vous lirez vous-même, mais c'est pas joyeux pour un sou. Et cela ne s'améliorera pas tout au long de la lecture. Si beaucoup de récits ont une structure solaire, avec un héros qui monte en puissance lentement au début, atteint le sommet de la gloire, puis déchoit, GP joue l'originalité en plaçant ce zénith au trois quarts du premier tome (début de la contre-attaque des villageois) avant de balancer toutes les calamités du monde sur son héros :
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Violé, mutilé, sa famille et son premier amour massacrés, ses amis assassinés de ses propres mains (sous influence certes)...
C'est un parti pris assez original, qui change clairement des canons du genre. Ce dernier tome, cette conclusion, ce retour au bercail est à rapprocher de l'Odyssée d'Althéos sur la thématique générale. Plein d'amertume, de dangers, de désillusions, et juste une touche d'espoir. You can't go home again comme disent les américains.
Toutefois, elle se distingue du récit pseudo-homérique en étant infiniment plus réussie sur le fond et la forme. Style parfait comme d'habitude, grande liberté d'action, avec notamment de nombreuses possibilités pour résoudre des situations dangereuses en maintenant les dés loin de soi, cohérence de l'univers jusqu'au bout... Bref, la qualité Fitz.
La scène du bar en particulier est un monument d'ambiance et de stress. Le combat final est pas mal aussi.
Pour la fin, c'est à la fois un twist visible à des kilomètres et assez brutal.
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On se doute depuis le tome 1 que Joan est le grand prêtre que l'érudit tente de contacter. Cependant, son entrée en religion est... Un peu catapultée. En-dehors d'une vague scène dans chaque tome (la prière à 10 pistoles qui soigne dans le 1, la discussion avec l'ermite dans le 2, la très difficile à trouver discussion avec une changeling dévote dans le 3), il n'y a aucune préparation préalable, aucun lien qui laisse supposer que Joan a une relation spéciale avec le sacré. Et voilà qu'une déesse vient lui serrer la pince. C'est assez déroutant.
Également, j'ai l'impression que l'aventure a été légèrement simplifiée, tronquée pour des questions de délai. Possibilité de voler un grimoire de magie mais jamais de la consulter, pas de moyen de caser la flamme éternelle (au 62, on quémande du feu)... Et sur la fin, on a un resserrement des possibilités assez perturbant.
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La perte obligatoire d'une main, toujours en tentant d'ouvrir une porte, est assez forcée.
Mais je pinaille, je pinaille. C'est de la bonne comme d'habitude. Jetez-vous dessus sans hésiter.
En terme de classement personnel, je le mets en-dessous du 1 (j'aime bien les zéniths), mais au-dessus du 2, plus creux, moins tiré par un fil rouge dynamique.
Remarques en vrac : - Y a-t-il des indices sur la façon de blesser le boss final ou est-ce seulement de l'instinct ?
- Il faut le trouver le bracelet de cuivre dans le tome précédent ! Mais bon, de toute façon, je fuis toujours à la première nuit avec Discrétion donc la magie, je m'en fiche.
- Le talisman de Samara est nommé médaillon de Samara plus loin.
- Le système de combat m'ennuie, car moi et l'ennemi avons une forte tendance à nous rater mutuellement en boucle.
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01/04/2015, 12:46
(Modification du message : 01/04/2015, 12:47 par titipolo.)
Coucou voici ma parodie comme promis
Bonjour, je me présente papy Joan fantôme de mon état avec un lourd passé. Bon voilà, au début j’étais prisonnier. Valunazia vient me voir et me fait des avances. Quoi ? Tu me réduis d’abord en esclavage et tu veux que j’accepte ? Plutôt crever oui. Enfin là c’est vite dit. Voilà que je me fais punir par les autres femmes et que je subis des tortures. Valunazia, je ne te le pardonnerai jamais. Bon, finalement j’accepte valunazia, s’il te plait, arrête.
Maintenant que je lui ai fait croire que j’étais son promis, c’est bien beau de s’être habitué à cette nouvelle vie mais il faudrait songer à s’échapper non ? Mais comment ? Pas de problème, je maitrise la discrétion. Mais où aller ? La forêt ? sans équipement c’est du suicide. Voler de la nourriture ? pas mal mais je n’aurais pas le temps de me procurer une arme. Autant s’infiltrer chez une des mégères pour voir ce qu’il y a. Sonette d’alarme. Ha zut, j’avais oublié que les femmes maitrisaient les glyphes. Pas de bol papy, tu n’es plus aussi redoutable qu’avant. Bon on renonce à l’opération commando et on fait l’innocent. Mais quelle incompétente la mégère ! Non seulement elle ne sait même pas que c’est moi qui ai tenté de pénétrer chez elle mais en plus, ce n’est pas la première fois que cela arrive. Ah Valunazia, tu vas la punir j’espère. Ca lui apprendra à m’avoir torturé. Justement parlons en d’elle, elle vient me voir et pour me remercier d’avoir échoué lamentablement, elle m’offre un œil violet. Mais c’est quoi cette soudaine générosité ? C’est louche ca. Te fais pas avoir papy.
Deuxième tentative alors que je suis entrain de réparer le pont. Comment s’enfuir ? Les copains ils veulent même pas m’aider ? Salauds ! Et d’ailleurs pourquoi je dois convaincre machin de me laisser son canot ? Je ferais mieux de le balancer par-dessus bord et de fuir avec. Ah non, en y réfléchissant c’est une mauvaise idée. Si à un moment donné le canot chavire, je tombe dans l’eau. Je ne sais pas nager moi et puis elle doit être glacée dans ces contrées. Bon allez on renonce encore une fois…j’enrage. De nouveau Valunazia vient me remercier pour mon deuxième échec : un œil bleu cette fois.
Mais c’est chouette, cette fois j’ai tout l’arsenal parfait pour m’échapper. Enfin pas totalement. Il y a un amazone qui monte la garde. Allez j’attends qu’elle se déplace et je me tire d’ici, j’ai la compétence discrétion. Quoi 4 aux dés ? ca donne quoi ? Haaaaaaaa, j’ai fait un score de 2 à 7. 6 points de vie de perdus et un combat en prime. Un différentiel de -2 ? Bon ca va aller, l’amazone en a un de -3 et moins de points de vie. Je tire 6 pour moi, coup raté, elle tire 11, vlam je suis blessé. Le papy est mort avant même la fin des six assauts. Bon on reprend à ce paragraphe avec les nouvelles caractéristiques. Cette fois, on va tenter de l’assommer par derrière. Mais pourquoi elle ne fait que des 10 ou 11 alors que moi je me trimbale avec des 6 ? Mort à nouveau. Il y a arnaque, je le dis. Allez deuxième nouvel essai, on est à vidéo gag. Ca va réussir cette fois ? Rhaa elle est morte, j’ai 32 points de vie et 19 en adresse. Bon premier coup, je rate, c’est pas une surprise. Ah elle aussi : copieuse. Six assauts après, elle n’a plus que 2 points de vie, je la tiens cette fois. Non, le septième assaut est arrivé. Le combat a ameuté toutes les femmes. Retuage, pas de doute, il y a vraiment arnaque.
Bon cette fois, plus de dés c’est fini, je poursuis l’aventure. On prend un otage qui ne fait rien pour se défendre alors qu’il en a les moyens puis après, on fait ami-ami. C’est la technique du d’abord on frappe après on discute. Où se rendre ? Soit on se jette dans la gueule du loup où l’on est certain de se faire prendre car on risque de rencontrer des gens qui nous reconnaissent ou on se rend à trouperdueville ? Pas fou le papy. Surtout que j’ai besoin d’une arme et il y a un forge. Il est où le forgeron ? il est parti ? Très bien j’en profite pour me fabriquer une armure. Toujours pas le forgeron en vue. Non mais il sourd ou quoi ? Certes papy a là discrétion d’un chevalier en armure portant sur son dos un troupeau de moutons affolé mais de là à indiquer au forgeron qu’il pique ses outils et qu’il se fabrique lui-même une armure. Et ensuite je vais dans sa maison, pas fou non ? Il va se douter que j’ai forgé mon armure dans sa forge. On va dans l’autre maison. Qu’est ce que je vois ? Du jambon. Hou mais c’est lourd, ca prend deux cases dans mon équipement. Mais j’en ai besoin. En plus il y a un canif, il me faut une arme. Bon pour la discrétion, c’est raté, deux pequenots nous poursuivent, place au massacre.
Suite du programme : le shontak. C’est le moment d’utiliser l’œil violet :Vlam ca se retourne contre moi. Je croyais que cela allait engourdir le monstre. Hé non, Valunazia savait que j’allais m’enfuir et m’a donné deux objets diaboliques. Dégouté, je jette l’œil bleu, c’est un piège, c’est certain. Bon notre compagne veut ensuite monter sur le shontak. Heu tu es sur de ton coup là ? Allez papy, écoute la mamie, elle s’y connait mieux que toi.
On marche pendant plusieurs jours où mes provisions baissent constamment. Et alors mamie, tu n’as pas pris tes provisions avec toi ? C’est moi qui doit te nourrir alors que je t’ai aidé à t’enfuir ? Opportuniste ! En plus vous ne pensez qu’à manger, bande de goinfres.
Dans la ville suivante, je veux acheter du matériel. Bhou, je n’ai aucun pistole et aucun moyen de m’en procurer un. J’ai juste mon canif de charcutier snif. Je rentre dans l’auberge. Ca alors, on m’offre une choppe, je me vois mal refuser. On m’en propose une autre. Ha non, il ne faut pas abuser de l’hospitalité. Surtout que j’ai besoin d’être lucide contre l’assassin qui m’attend à la sortie. Bah, même pas peur. Je l’ai zigouillé. Quoi ? on me traite d’assassin ? Et la légitime défense, ca n’existe pas dans votre ville ? Sans compter que cet assassin a tué certains de vos villageois ? Ingrats.
Nous voilà donc repérés. Vite, il faut se cacher. Ouvre moi la porte, je veux juste y passer une nuit c’est tout. Pouf, un bras en moins. C’est quoi cette arnaque ? Ils auraient pu prévenir que les gens installaient des portes guillotines à l’entrée de leur maison. Je vais porter plainte moi.
Et puis à la fin, Valunazia zigouille tout ma famille. Quoi ? tu crois que je vais sombrer dans le desespoir ? vengeance ! Déjà un coup d’arbalète pour commencer. Je te l’ai dit, tu vas morfler. Je recharge ensuite mon arbalète. Quoi ce n’est pas possible ? Arnaque je dis. En plus, je n’ai plus d’arme, même pas le glaive de bronze ni mon petit canif. Il ne rester plus qu’à envoyer un coup de pied. Rien de mieux qu’une méthode à l’ancienne.
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