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Par rapport au Dieu Perdu, j'ai trouvé ce tome 3 moins emballant. Dave Morris est à nouveau seul à la rédaction et ce LDEVLH est plus à rapprocher du Tombeau du Vampire. Même type d'aventure : pénétrer dans le repaire d'un méchant, survivre aux pièges et créatures qui parsèment cet antre du mal, trouver le meilleur chemin et les objets les plus profitables avant d'atteindre le big boss.
Cependant, l'ambiance et la difficulté sont ici très différentes.
L'aventure est globalement assez glauque. Déjà l'introduction est teintée de désespoir puisque le pays a sombré dans la déliquescence depuis que le roi a été défait lors d'une grande bataille. En tant que chevalier-servant du royaume, nous avons assisté impuissant à la misère subie par le peuple ; et même avec culpabilité car nous devions faire respecter l'autorité face à ces hordes de manants affamés.
Mais la cause de tout ces malheurs est désormais identifiée. Il faut atteindre la citadelle du seigneur Arkayn et le défaire. Ceci afin que le roi puisse se libérer du mauvais sort qui l'empêche de reprendre les choses en main.
On commence donc par un passage en extérieur malheureusement assez linéaire avant d'atteindre la forteresse. Il faut alors trouver le passage le moins dangereux, affronter des serviteurs maléfiques de toutes sortes y compris de nombreux morts-vivants (car Arkayn est un nécromancien, lui-même apparenté à la grande Faucheuse) avant le combat final. Si l'atmosphère est lugubre est inquiétante, la faute en incombe en premier lieu aux dangers des environs et du château, omniprésents et mortels. N'attendez aucune aide à l'intérieur de l'enceinte, aucun salut pour votre âme, toutes les créatures croisées (ou presque) vous seront hostiles et capables de vous tuer. Pas de gobelin Habileté 5 Endurance 5 à se mettre sous la dent, ici chaque combat est à redouter et les points
d'Endurance défilent vite. Aucune compassion à espérer de la part de l'auteur quant aux tests d'Habileté ou de PSI : un échec conduit très souvent à la mort. Quant aux choix à effectuer en cas de situation tendue, mieux vaut faire preuve d'intuition car les PFA directs font également partie du décor. Bref, c'est à croire que Morris à l'époque avait eu des retours sur la trop grande facilité du premier Dragon d'Or!
Cette omniprésence de la mort pour le héros apporte donc une touche sombre, rehaussée par le sentiment d'abattement général (le chevalier de l'auberge, les êtres damnés...), les morts qui dominent les vivants et surtout la perfidie des habitants du château. Pour ne pas spoiler, il ne
vaut mieux pas détailler le sujet mais nombreux alliés du seigneur essaient de nous flouer au cours de l'aventure.
La difficulté du jeu renforce cette ambiance pesante. Un chemin précis permet de s'en tirer avec une chance raisonnable et ce, malgré des caractéristiques initiales faibles. Mais il faut de nombreuses morts prématurées pour le trouver. Entre les mauvais choix, les objets manquants et les combats à éviter car mortels ou trop affaiblissants, on peut vite perdre la vie. Et ce dès le début de l'aventure.
Ce taux de mortalité associé à une certaine linéarité rend les relectures pas toujours passionnantes. D'autant plus que les rencontres et les pièges ne brillent pas toujours par leur originalité ou alors
les situations potentiellement intéressantes ne sont pas assez détaillées. Certaines valent quand même le coup d'oeil (le scribe et son porte-plume reptilien, le minotaure et son dresseur...) mais au final, on a une exploration de donjon classique avec des chemins directionnels aléatoires et des choix type "j'explore ou je file". Rien de très motivant donc.
J'aurais apprécié un scénario plus étoffé et des passages alternatifs vraiment intéressants comme dans le Dieu Perdu. Ici, on voit rapidement qu'il y a une bonne route avec que des mauvais choix autour et ces mauvais choix sont très rapidement mortels et sans intérêt (quoique la balade sur le balai de la sorcière somnambule est pittoresque).
Un sentiment assez mitigé au final même si le terme de l'aventure est très intéressant. Les antichambres avec les réfectoires des goules et des vampires sont des passages surprenants, voire même humoristiques pour les goules. Quant au combat final, je l'ai trouvé excellent. Il magnifie le système de combat Dragon d'Or en proposant des rebondissements, des choix tactiques et des manoeuvres originales comme pour les fameux duels de la Voie du Tigre. Très bien équilibré en plus de ça car j'ai vaincu le Seigneur de l'Ombre alors qu'il ne me restait que 2 points d'Endurance.
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• Gil Jugnot
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12/05/2013, 23:38
(Modification du message : 12/05/2013, 23:44 par Outremer.)
Mon exemplaire (récemment acheté à un vide-grenier) indique que le livre a été écrit par Oliver Johnson et non Dave Morris.
"Le seigneur de l'ombre" manifeste une étrange dichotomie. L'introduction, relativement complexe, nous parle d'un roi imprudemment parti en guerre contre les gobelins, de son frère soudain corrompu, de la haine populaire qui s'attache à notre ordre devenu agent de l'injustice, etc.
Mais l'aventure elle-même est un KTS tout ce qu'il y a de plus classique, qui n'avait nul besoin d'un point de départ aussi élaboré et n'en fait d'ailleurs aucun usage.
Du point de vue technique, les tests d'Habileté ou de Psi sont trop souvent mortels, considérant que les scores de ces caractéristiques peuvent n'être que de 4 (une chance sur 6 seulement de réussir). Même en saisissant les quelques possibilités de doper ces scores, quelqu'un qui n'a pas eu de chance lors des jets de dés initiaux a très peu de chance de réussir.
Sur le fond, l'aventure ne m'a pas énormément emballé. Il y a des rencontres qui ont de l'originalité et/ou du caractère, mais leur enchaînement est à peu près aussi décousu que dans les premiers DF et le tout n'a guère d'atmosphère.
Dans diverses situations, on a plus de possibilités d'action que simplement combattre ou fuir, mais le bon choix est souvent trop évident (même s'il est bien sûr vrai que le livre vise un public jeune). Il y a très peu d'objets qu'on puisse utiliser à tort.
Les illustrations (assez nombreuses) sont d'un style assez particulier et je les ai trouvées inégalement réussies : certaines sont vraiment pas mal, d'autres sont quelconques.
A ce sujet, il est impossible de ne pas mentionner la tigresse-garou, dont la nudité (bien que zoomorphe) a de quoi surprendre dans un livre-jeu pour pré-adolescents !
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13/05/2013, 21:42
(Modification du message : 13/05/2013, 21:42 par Fitz.)
(12/05/2013, 23:38)Outremer a écrit : A ce sujet, il est impossible de ne pas mentionner la tigresse-garou, dont la nudité (bien que zoomorphe) a de quoi surprendre dans un livre-jeu pour pré-adolescents !
Ah la tigresse...
C'est comme le passage dans l'Oeil du Sphinx où le Prêtre Jean tombe sur une belle captive de deux zombies, des moments inoubliables qui ont enflammé mes sangs de pré-adolescent ^^
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Que dire du seigneur de l'ombre ? Eh bien, que je le trouve meilleur que le tombeau du vampire, que j'avais pourtant apprécié ! L'ambiance y est encore plus prenante, l'aventure plus riche, et les personnages plus charismatiques. Le livre regorge de péripéties, et se montre plus difficile à terminer que ne l'était le tombeau du vampire.
Une pure ambiance d'héroic fantasy, avec toujours cette atmosphère féérique propre à la série dragon d'or. Des rencontres marquantes, les fameuses 3 portes, et un combat final ardu.
Une réussite !
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A quand une édition augmentée chez Megara?
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16/10/2018, 20:31
(Modification du message : 16/10/2018, 20:32 par Dagonides.)
Je peux me tromper, mais il me semble que, s'il fallait tabler sur de futurs titres, ce serait plutôt sur ce qui est signé Dave Morris seul (et Mark Lain). Le Seigneur de l'Ombre étant d'Oliver Johnson... Ça n'engage que moi, sous réserve de confirmation !
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@ Dagonides.
Après vérification, c'est vrai. Ceci dit, ce bouquin mériterait bien une édition augmentée.
Par contre, j'émets une grosse réserve pour les titres suivants, ne les trouvant pas très réussis
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19/10/2018, 17:42
(Modification du message : 19/10/2018, 17:42 par natisone.)
Je n'ai plus lu ce bouquin depuis les années 80 mais j'en ai gardé un excellent souvenir. C'est aussi le premier Dragon d'or que j'ai réussi en 2 tentatives. Je me rappelle très bien de ma première défaite: dévoré par des goules à table.
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Je viens de relire ce bouquin dans l'espoir de résoudre le mystère de pourquoi il est aussi quelconque.
Petite remise en contexte : on est en 1985, la même année que Le Temple de la Terreur. Donc ça ne peut être l'aspect décousu, les sections lapidaires, l'équilibrage inexistant ou les retournements de situation si abrupts qu'ils en dégagent un charme naïf (« et là, le poivrot se change en loup-garou ! »).
Non, tout ça, c'était la norme à l'époque. En revanche, ces autres ouvrages compensaient sur d'autres points. En fait, comme dirait Sherlock, la réponse se trouve non dans ce que ce livre contient, mais dans ce qu'il ne contient pas.
Premier absent : 400 sections. On nous propose un ouvrage avec une proposition narrative très proche des premiers DFs, mais une proposition ludique schématiquement 25% moindre.
Et ça se sent. D'autant que l'aventure n'est pas un mini-Yaz' exploitant jusqu'à la moelle chaque section à sa disposition. C'est même plutôt le contraire.
En fait, l'aventure n'utilise ni les codes ni les « objets codes », c'est-à-dire des objets qui ne servent à rien directement, mais dont le texte nous demande si on les possède parce que ça implique qu'on a fait quelque chose de particulier avant.
Au lieu de cela, on a plusieurs situations où on nous propose un choix A ou B, A renvoie sur C, B renvoie sur D, et B et D sont strictement identiques aux renvois finaux près. Et parfois, comme dans le cas du lézard bretteur ou de l'armure animée, c'est ainsi filé sur plusieurs sections. Genre, B renvoie sur E et F, D sur E et G, et à nouveau F et G sont identiques à leurs renvois près.
Avec un gaspillage pareil, autant dire qu'on doit au final faire aussi bien qu'un primo-DF en étant écrit comme un primo-DF, mais avec 250 sections. Compliqué déjà.
Ensuite, bon, l'histoire est tout sauf inspirée, même pour l'époque. Y'a un sorcier à tuer, voilà, c'est fini. Dans l'introduction, le livre nous présente le protagoniste comme un chevalier rongé par le remord d'avoir été l'agent d'un tyran pendant des années, mais n'en fera jamais rien par la suite.
Des bonnes idées, il y en a d'autres, et elles sont tout autant survolées. Par exemple, on peut assister aux banquets de différents monstres, avec la logistique qui va bien derrière, les serviteurs, l’approvisionnement, tout ça... Sauf que Johnson est à court de sections à ce moment-là, et c'est donc bâclé en une poignée de scènettes facultatives.
Alors, balancer plein d'idées, certains intéressantes (et je trouve que les prémices de beaucoup de rencontres, comme le chevalier à l'armure rouillée ou le Faucon d'Or, sont réellement assez inspirées), d'autres moins réussies (bon, ok, le passage avec le minotaure, il sort de nulle part et il y retourne), et n'en creuser que quelques-unes, c'est classique pour cette génération de livres-jeux. Mais là, vraiment il y a aucun effort pour filer quoi que ce soit. Typiquement, on te donne un anneau au départ, et après on t'en parle mais alors plus du tout jusqu'à la toute fin.
Bon. Le brouet est chiche en quantité et en qualité. Pas le pire qui soit, on va le finir, mais on reviendra pas dans ce resto pour la bouffe. Ça pourrait cependant encore passer s'il était servi dans une jolie assiette, que la chaise était confortable et le cadre agréable.
Là, les illustrations sont médiocres et le texte d'une platitude absolue.
À une exception près.
Il y a beaucoup de blagues grivoises sur ce 87. Mais c'est objectivement la meilleure section de l'aventure. C'est une des plus longues, elle est illustrée, Leo Harthas fait l'effort de mettre un décor, et le style de Johnson, à moins qu'il ne s'agisse de celui de Jean Walters le traducteur (si quelqu'un a la VO et peut vérifier), s'emballe soudain, mettant enfin un peu d'emphase derrière tout ça.
À comparer avec le 267, c'est-à-dire le boss, le sorcier, le grand méchant, où rien qu'avec cette court énumération j'ai déjà été plus verbeux et évocateur dans ma description que le texte.
Oliver, fallait s'assumer un peu. Clairement, ton délire, c'est pas les nécromanciens, c'est les femmes-tigres. Fallait recentrer ton histoire là-dessus. À mon avis, non seulement tu l'aurais écrite avec beaucoup plus de facilité, mais ça aurait même probablement été un carton commercial.
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J'ai personnellement beaucoup apprécié ce tome (qui est bien d'Oliver Johnson, pas Dave Morris).
Il y a clairement un côté melting pot, et l'ambiance générale est sinistre sans se prendre trop au sérieux, mais ces deux points ne sont pas pour me déplaire, et me rappellent d'ailleurs "Le Secret des Elfes", long scénario pour les Terres de Légende, d'Oliver Johnson également. Le fait que ce soit Leo Hartas qui ait fait les illustrations intérieures des deux livres contribue à ce sentiment de familiarité.
L'aventure est plutôt facile une fois qu'on a trouvé le bon chemin, à l'exception du boss final qui demande quoi qu'il arrive de la chance aux dés (seul point faible du livre pour moi).
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• grattepapier, Gil Jugnot
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28/06/2024, 13:11
(Modification du message : 28/06/2024, 13:17 par grattepapier.)
Je te trouve un peu dur avec ce bouquin. Certes il est plein de défauts (un certaine naïveté, des combats ingagnables quand tu as plusieurs adversaires, la collection d'objets parfois improbables qui font penser à Livingstone...). Je ne suis peut-être pas objectif, car il y a un petit côté Madeleine de Proust (c'est le premier Dragon d'or que j'ai lu), mais ce livre m'avait fait forte impression à l'époque. En effet, la plupart des rencontres et des situations sont certes courtes mais assez marquantes : le cavalier squelette, le mendiant loup-garou, l'aveugle, le chevalier à l'armure rouillée, le guerrier de bronze, la sorcière somnanbule, le banquet des goules, le breuvage des vampires... Le tout rehaussé par les dessins de Leo Hartas que je trouve particulièrement réussis et originaux (c'est probablement son meilleur travail, les dessins de ses autres Dragons d'or ne sont pas aussi bons).
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• Dagonides
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Je persiste à croire qu'une édition spéciale serait
vraiment une bonne chose. Ce livre le mérite bien.
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Ah, mais je suis d'accord pour dire que c'est pas un mauvais bouquin. Tu le lis, t'es pas particulièrement déçu. Mais il y a quelque chose dans ce livre qui fait qu'il n'imprime pas la mémoire. Et ça, ça me semble plutôt objectif. Ce propre sujet est rachitique, sur la Taverne c'est pas beaucoup mieux, et, si j'ai vu beaucoup de livres être cités au cours des années – comme point de comparaison, comme source d'inspiration – Le Seigneur de l'Ombre, j'ai pas l'impression qu'il vienne jamais spontanément dans la conversation.
Alors, bien sûr, les Dragon d'Or n'ont pas eu la force de frappe marketing des Défis Fantastiques, ce qui fait que moins de gens les ont lus, et donc en parlent. Mais quand même, celui-là se démarque particulièrement par le désintérêt qu'il engendre.
Les Dragon d'Or sont mes premiers livres-jeux, avant même les DFs. J'en ai relu quelques-uns fins juin mais, jusque là, mes souvenirs se résumaient à ça : - Le Dieu Perdu, Le Château des Âmes Damnées, L'Œil du Dragon : Bourrés de bonnes idées, pleins de moments qui m'ont marqué.
- Le Tombeau du Vampire : C'est un livre-jeu où la Fuite sert à quelque chose, on peut même tuer le boss avec cette option. C'est mal foutu, mais l'idée est bonne, et sera mieux exploitée dans le volume suivant. Il y avait une boucle temporelle bancale aussi ? Sinon, j'ai tout oublié.
- La Malédiction du Pharaon : C'était nul et... euh... il y avait plein d'ennemis qui te tuaient instantanément sur un double 1 ?
- Le Seigneur de l'Ombre : Euh... Il était correct ? À un moment, on doit choisir entre trois portes, et derrière la première il y a une tigergirl ?
Oui, l'impasse totale. Et pourtant, effectivement, c'est loin d'être le pire de son époque. Il est dix fois meilleur que Le Temple de la Terreur par exemple. Et pourtant, je me souviens de ce dernier, alors que le SdO, rien de rien.
Je suis d'accord en revanche que ma tentative de résoudre le mystère ci-dessus ne répond nullement pas à la question.
Une comparaison avec Le Tombeau du Vampire sera en revanche peut-être plus éclairante. Ces deux livres sont des faux jumeaux, et le SdO est peut-être objectivement le meilleur des deux. Le début en particulier est plus varié et mieux foutu.
Cependant, la différence je dirais, c'est que le SdO manque cruellement d'éclair de génie ou de coup de folie. Typiquement, la fin du Tombeau est décevante, mais tu te dis quand même que, cette idée de pouvoir fuir le boss et que ça serve à quelque chose, c'est pas idiot, il y a du potentiel. Et tout ça stimule l'imagination. Le Temple, il y a un côté nanar : c'est un catastrophe, mais une catastrophe rigolote. Le héros qui part dans le désert sans connaître le chemin et sans eau, ça restera dans mon cœur jusqu'à la fin.
Alors, je pense aussi que suis beaucoup plus sensible à l'aspect ludique de ces bouquins qu'à leur aspect narratif, et, sur ce point, le SdO est indéniablement plan-plan. Je ne demande pas à chaque livre d'être La Créature venue du Chaos, loin de là. Mais un petit passage un peu planqué qui nécessite de se faire des nœuds au cerveau pour y accéder, c'est clairement le genre de came qui réactive mes neurones et donc ma mémoire.
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