Magica Tenebræ : de la magie, des ténèbres
#24
Sixième tentative — Où l’on va — enfin ! — jusqu’au bout
1, 56, 72, 13, 84, 39, 54, 43, 99, 66, 49, 102, 112, 73, 22, 34, 101, 58, 87, 64, 5, 144, 156, 179, 166, 178, 249, 143, 215, 225, 256, 272, 122, 168, 233, 243, 203, 303, 261, 219, 103, 282, 265, 226, 304, 241, 201, 287, 209, 242, 234, 248, 214, 237, 271, 311

Hormis à ma deuxième tentative, où je suis mort juste avant la fin simplement parce que je n’avais pas tout ce qu’il fallait pour l’emporter, mes échecs sont tous survenus à mi-parcours, et aucun n’était injustifié.

L’acolyte m’a fait la peau parce que j’ai fait un choix que le bon sens m’aurait permis d’éviter, car l’illustration était claire. La chasseuse de mages m’a eu parce que je me suis trop approché d’elle — là encore, l’illustration pouvait me mettre la puce à l’oreille. Le gnome m’a tué parce que j’ai été imprudent : j’aurais dû me douter que je ne pouvais pas me contenter de mépriser l’obstacle. Enfin, ma mort aux abords du temple était certes un aléa, mais le texte dit clairement que la combe est un endroit dangereux, donc en s’y aventurant on sait ce qu’on risque — du reste, on peut éviter le danger en cédant à son côté obscur.

Tout cela pour dire que : d’une part, je ne suis pas très bon, d’autre part, la jouabilité me paraît excellente. Les morts accidentelles ne sont pas gratuites, et l’exploration des différents chemins permettant d’accéder à la victoire est un vrai plaisir.

Pour cette nouvelle lecture, je reprends la combinaison de la dernière fois (Mutacorpus & Transmateria) et je poursuis l’alternance entre les deux chemins principaux, en retournant à Bekabad. Je récupère au préalable l’amulette du reflet pour 2 points de noirceur, et j’esquive la chasseuse de mages sans combattre.

Arrivé à la capitale, mon idée est de pénétrer dans la cour de justice sans passer par l’« accueil », pour explorer un peu. Si je me fais chasser et poursuivre, alors je sais comment obtenir le code « confrère » et me rediriger vers Sherebod.

Toutefois, lorsque je m’engage dans l’escalier, le type m’interpelle et me demande où je vais ! Cela me vaut un test de noirceur un peu plus difficile (il faut 13 ou moins plutôt que 14) que si l’on se présente à lui. Malin.

Contrairement à ce que j’espérais, donc, il n’est pas possible de fureter au hasard dans les étages. Je reviens simplement à la case 34, où l’employé m’indique le bureau d’Alyona. Un coup d’épée dans l’eau.

Devant ma sœur, je suis le même enchaînement de sections que la dernière fois, décidant de repartir en quête de la ceinture. Je lis d’ailleurs les cases avec un intérêt nouveau, maintenant que je connais la nature sous-jacente de la relation entre les deux personnages. À posteriori, certaines attitudes sont éloquentes… J’étais toutefois un peu trop naïf pour les voir. C’est le souci des œuvres qui demandent des lecteurs à l’esprit vif : l’incompréhension fait vite place à la critique. Ainsi, je n’aurais sans doute pas été aussi surpris de la décision du héros d’aller demander conseil à sa juge de sœur si j’avais deviné qu’il y avait un peu plus entre eux qu’un amour fraternel.

Je retourne donc dans les montagnes, et prends un chemin différent de mon premier passage. Malheureusement, mon espoir de nouveauté est de nouveau douché : le chemin est juste un peu moins praticable et me demande de dépenser 1 point de mana, avant de rejoindre le même abri que la dernière fois.

Là, je me rends compte en relisant le journal du héros qu’il mentionne Bekabad… Cela signifie-t-il qu’on ne peut passer dans les Collines hurlantes qu’en rencontrant Alyona ? Dans ce cas, ma théorie du code « relique » trouvable dans la combe et amenant aux collines est fausse. À moins que ce code ne nous fasse passer par un autre chemin, évitant le refuge ?

Quoi qu’il en soit, j’épargne de nouveau le montagnard : je vise la fin rédemptrice, donc je souhaite garder mon niveau de noirceur relativement bas. Peu de temps après, je décide de grimper de nouveau plutôt que de m’engager sur le terrain plat : mes deux précédentes tentatives de dévier du chemin ne m’ayant apporté qu’un peu de difficulté supplémentaire (comme quoi, mes premiers choix étaient souvent inspirés, finalement), je reste prudemment sur le terrain balisé.

Devant le roi des hommes-oiseaux, je m’épargne une inutile plaidoirie et propose directement l’échange d’objets — je n’ai toujours pas confiance dans l’option violente, vu leur nombre et le trajet retour qui m’attend… Cela me permet d’économiser les 2 points de mana du sortilège de suggestion de la dernière fois, mais je n’ai toujours que l’amulette du reflet à proposer. Elle ne m’aura, encore une fois, servi à rien (en dehors de cet échange, évidemment).

Vient le pont du gnome, et cette fois je m’autorise un geste d’humeur. Je n’ai que 12 points de noirceur, donc un peu de marge, aussi j’envoie Grix balancer la créature à la flotte, et j’ai le plaisir sadique d’apprendre qu’elle ne sait pas nager. Aah ! ça fait du bien…

J’arrive au terme de mon périple, et retombe évidemment sur Olga. Pas de spore, cette fois, donc je dois dépenser 3 points de mana pour sauver ma peau. Je suis ensuite les mêmes étapes que la dernière fois, à l’exception, bien sûr, de celle qui m’a été fatale. Je suis à la case 265. J’hésite à employer la Transmateria, car elle coûte extrêmement cher sur ce passage, et je ne suis pas sûr de conserver suffisamment de mana pour la suite. Par conséquent, je choisis d’aller en 226, en espérant qu’il s’agit bien de la case de fuite… et c’est bien le cas. J’échappe donc de nouveau à la chasseuse de mages, qui, elle garde la vie sauve.

Au temple, j’évite toujours les gardes, ainsi que les passages dont je sais qu’ils sont inutiles : la chapelle, et le jardinier car je n’ai toujours aucun des deux codes. Je n’ai pas non plus la jonquille de fer (arriverai-je à la trouver ?), donc j’ouvre le passage magiquement. Ma noirceur est suffisamment basse pour m’approcher de Vanijda, et la suite est simple, puisque je ne fais que suivre le parcours de mon deuxième essai. L’apparition de Vassago descend mon score de mana à 0 pile, mais cette fois, j’ai la ceinture d’Okhrid… Grix est anéanti, le démon disparaît, et je termine l’aventure au paragraphe 311.

J’aime d’ailleurs beaucoup cette conclusion, notamment l’attitude de mon personnage, qui refuse l’offre de Vanijda, et le fait que la fin fasse un peu « victoire à la Pyrrhus ». Une fin douce-amère, adulte, ai-je envie de dire, que je trouve plaisante et très dans le ton de l’aventure. Une happy end aurait été trop incongrue.

Je n’obtiens en revanche qu’un maigre score de 4 points, et ce uniquement grâce à la ceinture d’Okhrid. En parcourant la liste des accomplissements, j’ai le sentiment que le score maximal ne peut être atteint qu’avec la fin démoniaque. Ce sera mon objectif des prochaines lectures. Je doute arriver à obtenir les 15 points, mais si j’atteins 13 ou 14, je serai déjà satisfait.
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RE: Magica Tenebræ : de la magie, des ténèbres - par Jehan - 14/09/2017, 11:07



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