Magica Tenebræ : de la magie, des ténèbres
#22
Cinquième tentative — Où l’on regrette d’être un paladin…

Je crois que je commence à mieux appréhender la structure du récit. J’ai l’impression qu’aller à Bekabad et parler à Alyona (sans qu’elle ne nous chasse) est l’étape initiale pour parvenir à la fin « bonne » (celle où l’on se retourne contre Vassago). Pour cela, il faut se rendre aux Collines hurlantes pour récupérer la ceinture d’Okhrid. Quant à la combe du Chaos, cela me semble être la première étape de la fin « mauvaise », où l’on accomplit la mission donnée par le démon. Du moins, je le suppose, n’ayant pas réussi à m’approcher suffisamment près de cette fin. Dans cette optique, la suite logique de la combe est le village de Sherobod, où l’on doit pouvoir récupérer le Dyavol.

Ces deux chemins évitent Qamashi. Mais si l’on fait un faux-pas à Bekabad, on peut obtenir un code qui nous permet d’aller explorer Sherobod après Qamashi, ce qui permet de revenir sur le chemin de la fin « mauvaise ». Je soupçonne qu’il y ait un mécanisme similaire dans la combe du Chaos, et que l’on puisse y obtenir le fameux code « relique », que je n’ai toujours pas découvert, ce qui permet, je suppose, de se rendre aux Collines hurlantes après la ville de Qamashi, nous permettant, cette fois, de rejoindre le parcours de la fin « bonne ». (J’en ai marre de ces guillemets, désormais je vais parler des fins rédemptrice et démoniaque.)

Mon hypothèse est que la ceinture d’Okhrid est utile pour la fin rédemptrice, tandis que le Dyavol l’est pour la fin démoniaque, mais que ces deux fins peuvent quand même être obtenues sans ces objets. Je suppose, en effet, que si j’avais eu suffisamment de mana à la fin de ma deuxième tentative, j’aurais pu l’emporter. En revanche, je me demande si trop de noirceur ne bloque pas automatiquement la voie de la fin rédemptrice.

Fort de ces hypothèses, je décide d’explorer pour la deuxième fois la combe du Chaos. L’idée est d’aller à Sherobod, que je n’ai pas encore exploré, si tout se passe comme la dernière fois, ou bien de bifurquer par Qamashi et les collines si, comme je le pense, le code « relique » se trouve dans la combe et que je parviens à l’obtenir.

Cela veut dire louvoyer entre les deux fins le plus longtemps possible, donc éviter (toujours si mes hypothèses sont justes, bien sûr) d’acquérir trop de noirceur. Du reste, je suis plus à l’aise quand je ne joue pas un pur salopard, donc cela me convient plutôt.

Mais cela veut aussi dire, du coup, que si je retombe sur le champignon sur pattes de la dernière fois — et je ne vois guère comment cela ne pourrait pas être le cas —, je ne le sacrifierai pas pour m’ouvrir le passage. Cette conjecture m’inquiète beaucoup, car cela veut dire marcher au petit bonheur sur les nénuphars… M’en remettre au hasard quand la probabilité d’un choix mortel est aussi élevée, c’est quelque peu suicidaire, or comme je ne reviens jamais en arrière lorsque je joue… j’ai le sentiment d’aller à la mort avant même de commencer ma lecture… Vous sentez venir la suite ?

Pour l’heure, toutefois, je prépare mon personnage en prenant de nouveau une combinaison inédite : Transmateria et Metacorpus. En me basant sur mes expériences précédentes, ces deux magies m’ont l’air de présenter le meilleur rapport utilité/coût.

Urgut
Introduction, 1, 56, 72, 13, 84

Encore un détail que j’avais noté la première fois, puis que j’ai un peu oublié : l’étrange pansement (du moins, c’est ce à quoi cela ressemble) sur la poitrine du héros, toujours à moitié caché. Je suis curieux de découvrir sa signification, s’il en a une.

Dans ma théorie initiale de personnage qui aurait perdu sa capacité de distinction entre le bien et le mal suite à son pacte avec le démon, ce pansement me faisait penser à cette hypothèse du film Pulp Fiction, théorie populaire intéressante, bien que critiquée. Une âme volée ou prise en gage ?… Peut-être aurai-je la réponse si j’atteins la fin un jour…

Pour le reste, pas de changements par rapport à la dernière fois. Je passe même par l’« inutile » tentative de négociation au paragraphe 72. Paladin, vous dis-je…

Olga
84, 39, 54, 43, 99, 66

Pas de changements ici non plus, bien que je suis curieux de savoir si on peut vraiment fuir la chasseuse de mages (sans aucun endroit où se cacher, cela me paraît compliqué) et quels sont les effets des autres magies que le Navitamentum sur elle.

Je note quand même une chose : lors de mes premières lectures, j’ai souvent hésité, lorsqu’un affrontement se présentait, quant à la marche à suivre, ne sachant si la case suivante me permettrait de faire usage de magie. Or, au final, j’ai constaté que le texte était relativement transparent à ce sujet. Ainsi, à plusieurs reprises dans ce passage, il nous propose de nous rendre au paragraphe 20 pour affronter notre adversaire, en précisant sans ambages que la magie sera une option. À contrario, lorsqu’il suggère d’employer « la manière forte », il s’agit alors d’envoyer Grix, ou en tout cas d’employer des moyens non magiques. Bref, j’ai été un peu trop soucieux jusqu’ici, car les choix sont en fait plutôt clairs, ce que je trouve être un très bon point.

La combe du Chaos
81, 6, 57, 24, 57, 80, 85, 19, 65, 38, 45, 53

Retour dans la forêt… Je change de chemin pour varier les plaisirs, mais constate que cela ne me fait que prendre un raccourci vers la colonne. Un peu déçu, je ramasse tout de même la spore et poursuit mon exploration.

Je mutacorpuse la grosse bestiole à moitié végétale comme la dernière fois : c’est efficace et pas cher. Puis vient la rencontre avec Gâllu. Je décide de l’écouter pour qu’il me montre les nénuphars. Rétrospectivement, j’aurais peut-être dû faire le tour du temple…

Ayant décidé d’épargner le Fongonien, vient le moment fatidique : droite ou gauche ?

Cette fois, je décide de faire une entorse à la tradition, en me basant sur l’illustration. Il y a un gros insecte qui vole au-dessus du chemin (si tant est qu’on puisse parler de chemin pour une succession de nénuphars) de gauche, du coup je me dis que les anguilles le boufferaient peut-être si elles étaient dessous. C’est extrêmement mince, comme supposition, mais entre ça et rien… Du coup, je m’engage sur ce chemin.

Je flippe un peu à la case suivante, car l’illustration d’à côté est un P.F.A. Heureusement, elle concerne une autre section. En revanche, le soulagement est de courte durée : je dois de nouveau faire un choix… Continuer sur le chemin, changer d’avis et prendre le chemin de droite (le numéro est le même qu’à la section précédente), ou opter pour un autre nénuphar, sur lequel pousse une fleur ?

Je ne sais pourquoi la fleur ne m’inspire pas confiance. Si c’était le bon chemin, que ferait-elle là ? Craignant un piège, je continue à m’engager à gauche… et… plouf.

J’espère que ces sauriens aiment les pas malins paladins…
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RE: Magica Tenebræ : de la magie, des ténèbres - par Jehan - 12/09/2017, 14:34



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