L'Épée de Légende S1E04 (Le Port des Assassins)
#45
Par défaut, je vais vous faire refuser l'offre.


Tobias cesse de s'intéresser à vous, reportant son attention sur ses cartes. Tandis qu'il commence à discuter de divers plans avec ses officiers, vous prenez congé.


Rassemblant vos affaires, vous quittez l'enceinte du temple. Arrivé au seuil, vous parcourez la rue du regard avec incrédulité. La cité bourdonne déjà d'activité. Des mules chargées de caisses et de larges paniers sont tirées par la bride parmi des échoppes rudimentaires. Sur les bords de la rue, des étalages sont chargés de fruits et de poissons frais, pour le grand plaisir des nombreuses mouches de la cité, qui encombrent l'air comme les commerçants encombrent le passage. De jeunes garçons des rues courent ici et là, bousculant les passants et ajoutant leurs éclats de rire au brouhaha étourdissant des marchandages et des discussions. Des mendiants émergent dans la lumière matinale et prennent position au coin des rues, utilisant de la graisse et de la poussière pour simuler des lésions qui attireront la pitié.

Quelque part au milieu de cette masse frémissante d'humanité, il y a quelqu'un qui peut vous aider à trouver la lame de l'Epée de Légende. Mais où allez-vous le ou la trouver ? Tandis que vous franchissez le seuil, il vous vient à l'esprit que la tâche revient à plonger dans une tempête du désert pour y trouver un unique grain de sable. Vous ne pouvez qu'espérer que Dieu, la destinée et tous les anges veillent sur vous !


Crescentium est un véritable dédale de rues, de places, de bazars et d'escaliers s'élevant entre les bâtiments de pierre, de briques ou d'argile durci. A mesure que les habitants engagent leur routine quotidienne de négociation et de labeur, il s'élève des rues une poussière fine et étouffante, qui vous pique les yeux et assèche vos poumons. Les mouches, attirées par la sueur qui trempe votre visage, vous suivent avec la persistance d'un groupe de mendiants.

Réfugiés sous la colonnade ombrée d'un caravanserail pour échapper à la chaleur croissante du jour, des marchands et des pélerins vous regardent passer. Vous les imaginez comme les figurants d'une troupe de théâtre itinérante, regardant sans agir tandis que vous jouez le drame dont dépend leurs petites vies.

Vos narines sont presque obstruées par la poussière et, lorsque le soleil atteint son zénith, vous décidez de trouver un abri contre la chaleur insupportable. Un signe écrit à la fois en votre langue et en nascerin attire votre attention assoiffée : Café - une pièce d'or. Il se trouve au-dessus d'une échoppe, dont le toit de tissu permet aux clients de rester à l'ombre. L'un des clients qui boivent ici est un Chevalier de la Chapelle. Il vous invite agréablement à le rejoindre.


Vous vous asseyez à ses côtés, heureux de vous retrouver à l'ombre et plus heureux encore de voir des bols de café sucré être déposés devant vous quelques instants plus tard.

"Je m'appelle Clovis," dit le jeune officier de la Chapelle, cherchant dans sa bourse une pièce pour payer le vendeur de café. Il a une manière d'être agréable, très différente heureusement de la froideur de Tobias, et vous ne tardez pas à sympathiser.

- Vous pouvez décider de lui parler de votre quête

- ou simplement finir votre café et lui souhaiter une bonne journée.


(Il n'est pas dit que Clovis règle votre note, mais le livre ne vous demande pas non plus de payer. De toute manière, vu l'utilité limitée de l'argent dans la série, ce n'est pas 4 PO de plus ou de moins qui changeraient grand-chose.)
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RE: Le Port des Assassins (partie collective - 2ème essai) - par Outremer - 12/09/2011, 22:56



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