(18/05/2025, 08:48)Voyageur Solitaire a écrit : Déjà, le dessin animé originel, même s'il m'avait passionné à l'époque, je n'avais jamais vu la fin car, à un moment, j'avais lâché. Le passage du Grand Condor m'avait rebuté. Passe encore pour le Solaris mais le vaisseau volant, non.
L'introduction soudaine d'éléments science-fictionnesques dans une histoire qui semblait jusque-là d'un genre tout différent est difficile à réussir, je suis tout à fait d'accord avec toi là-dessus.
Personnellement, j'avais bien aimé le Grand Condor : le caractère merveilleux de cet appareil volant me fascinait assez lorsque j'étais enfant. En revanche, lorsque j'ai fini (bien plus tard) par voir la fin de la série, j'ai été beaucoup moins convaincu par l'introduction des "Olmèques", qui marque le point où les éléments de science-fiction commencent à devenir trop fortement présents.
Citation :Pour cette suite, je n'ai jamais ressenti l'intérêt de voir ce "Guide du routard des Cités d'Or" ou "Esteban, Zia, Tao en Chine" ou "Esteban, Zia, Tao en Afrique".
Les créateurs de cette suite faisaient face à un choix : soit ils décidaient que toutes les cités d'or se trouvaient sur le continent américain (principalement l'Amérique centrale et du sud), soit ils les répartissaient à travers le monde.
La première option aurait clairement eu plus de sens : les cités d'or, c'est une légende associée à la découverte du Nouveau Monde. Mais après les 39 épisodes de la série d'origine, il y aurait eu un risque manifeste de répétition.
Du coup, ces saisons ultérieures ont été dispersées sur les autres continents. Cela offrait des cadres plus variés, mais l'atmosphère et l'intérêt de l'histoire en souffrent indéniablement.
Citation :Sans oublier bien sûr la facilité : on n'a pas d'idées, on va pas prendre de risques, on va broder sur une série culte, comme ça même si on fait de la daube, ça passera quand-même...
Les suites et les remakes superflus sont une véritable plaie, devenue particulièrement envahissante depuis au moins 15 ans. Je ne pense cependant pas que ce soit dû à un manque d'inspiration. Des auteurs avec des idées intéressantes, il y en a toujours autant. Mais les sociétés de production veulent juste se faire de la thune en prenant le moins de risque possible, et la meilleure méthode pour cela, c'est de reprendre un titre connu. C'est uniquement le titre qui compte, parce qu'à qualité égale, une œuvre sur laquelle se trouve collée une étiquette connue attirera vingt fois plus l'attention qu'une œuvre sans une telle étiquette. Et on peut creuser très loin dans cette voie, comme l'illustre le nadir créatif atteint par Disney, qui n'en finit pas de s'auto-plagier depuis 10 bonnes années.