01/04/2025, 20:02
(31/03/2025, 21:52)Skarn a écrit : Là, on est plus sur un changement d'approche que j'associe spontanément aux années 2000, voire début 2010 : plus littéraire, avec un personnage principal plus marqué, plus de dialogues, exploitant au maximum les illustrations...
Plusieurs LDVH D&D antérieurs (comme les HeartQuest) développaient déjà de façon significative leur histoire, leur protagoniste et leurs dialogues. Knight of the Living Dead leur est supérieur, mais son côté significativement littéraire s'inscrit donc dans une certaine continuité (en revanche, sa façon de marier l'aspect littéraire à l'aspect ludique est assez unique).
Citation :la référence Monkey Island se révèle anachronique : le premier titre de cette série est postérieur à ce livre.
Effectivement. Il existait des jeux d'aventure sur ordinateur auparavant (comme les premiers King's Quest, Maniac Mansion, etc.), mais ils avaient des limites graphiques assez significatives, ce qui posait certaines bornes à l'examen de l'environnement.
Citation :Est-ce que tu en sais plus sur le contexte de création d'une telle anomalie ? Le site officiel de l'auteur n'est guère bavard à son sujet.
Non, je ne sais vraiment pas grand-chose. J'ai découvert cette série de LDVH par hasard, il y a plus de dix ans, lorsque Wizards of the Coast a mis Gnomes 100 - Dragons 0 gratuitement à disposition sur leur site. Bien plus récemment, une critique élogieuse sur le site de Demian m'a donné envie de découvrir ce livre-ci.
Ce qui semble certain, c'est que Allen Varney ne faisait pas partie des créateurs de la série. Les deux premiers livres ont été réalisés par Jean Blashfield (autrice de plusieurs LDVH D&D, dont l'un des HeartQuest) et James Ward (créateur de divers modules et suppléments D&D) ; le troisième a été écrit par Blashfield seule ; on peut en déduire que ce sont eux qui eu l'idée des "Catacombs Solo Quest" et en ont établi les principes (avec notamment le grand rôle accordé aux illustrations). Varney a dû être recruté plus tard et - comme cela arrive parfois - il aura trouvé comment adapter le concept mieux que ses propres inventeurs.