25/09/2024, 16:15
(Modification du message : 25/09/2024, 16:18 par Voyageur Solitaire.)
Je pense aussi qu'il y a une question de génération (j'ai un côté "vieux de la vieille" sur pas mal de choses, je suis le premier à le reconnaître) et de sensibilité.
Pour illustrer ce dernier paramètre, quel meilleur exemple qu'une de mes AVH : un lecteur m'a écrit pour me dire qu'il avait apprécié L'île des dieux sauvages et, avec mon accord, il l'a édité en bouquin, à son usage personnel, agrémenté d'une quarantaine d'illustrations en noir et blanc. Il m'a ensuite envoyé un exemplaire pour me montrer le résultat. J'ai tout de suite trouvé les illustrations très sympas, je lui ai demandé qui était l'auteur et il m'a répondu que c'était fait par IA. Hé ben c'est con à dire, mais j'ai été presque gêné de les trouver bien... Le résultat ne correspond pas bien sûr à ce que j'ai vraiment imaginé ou ce que j'aurais moi-même représenté avec mes crayons mais c'est séduisant, attractif, indubitablement.
Et c'est bien là le piège. Certaines de ces images ne correspondent pas vraiment au texte qu'elles illustrent, il y a des détails qui en sont absents. Mais elles plaisent, elles attirent l'œil, même le mien. On rejoint donc ce que je disais : les gens se foutront de l'exactitude, du style, de l'âme ou que ça corresponde vraiment au texte, à l'ambiance. A partir du moment où ça s'en rapproche et que ça a de la gueule, ça leur suffira. Soyons francs : le but des illustrations ou de la couverture dans un LDVH ou une AVH, c'est de traduire l'atmosphère, l'ambiance de l'histoire ou d'attirer l'œil pour faire vendre ? Pour ce qui est du deuxième choix, l'IA coche toutes les cases et à peu de frais.
Je ne crois absolument pas que des petites maisons d'édition resteront fidèles aux illustrateurs classiques. Ce sont de petites maisons, elles ont des impératifs financiers bien plus contraignants. L'IA leur permettra de satisfaire leur public en réduisant considérablement les coûts. Les illustrateurs classiques deviendront rares et donc chers et seules les grandes maisons auront les reins assez solides pour pouvoir se payer leurs services. Et même, comme le suggérait Tholdur, ce sera une plus-value, du genre : "nous, on vous offre la qualité, une véritable illustration par un véritable illustrateur, dans le respect de l'artiste".
Pour illustrer ce dernier paramètre, quel meilleur exemple qu'une de mes AVH : un lecteur m'a écrit pour me dire qu'il avait apprécié L'île des dieux sauvages et, avec mon accord, il l'a édité en bouquin, à son usage personnel, agrémenté d'une quarantaine d'illustrations en noir et blanc. Il m'a ensuite envoyé un exemplaire pour me montrer le résultat. J'ai tout de suite trouvé les illustrations très sympas, je lui ai demandé qui était l'auteur et il m'a répondu que c'était fait par IA. Hé ben c'est con à dire, mais j'ai été presque gêné de les trouver bien... Le résultat ne correspond pas bien sûr à ce que j'ai vraiment imaginé ou ce que j'aurais moi-même représenté avec mes crayons mais c'est séduisant, attractif, indubitablement.
Et c'est bien là le piège. Certaines de ces images ne correspondent pas vraiment au texte qu'elles illustrent, il y a des détails qui en sont absents. Mais elles plaisent, elles attirent l'œil, même le mien. On rejoint donc ce que je disais : les gens se foutront de l'exactitude, du style, de l'âme ou que ça corresponde vraiment au texte, à l'ambiance. A partir du moment où ça s'en rapproche et que ça a de la gueule, ça leur suffira. Soyons francs : le but des illustrations ou de la couverture dans un LDVH ou une AVH, c'est de traduire l'atmosphère, l'ambiance de l'histoire ou d'attirer l'œil pour faire vendre ? Pour ce qui est du deuxième choix, l'IA coche toutes les cases et à peu de frais.
Je ne crois absolument pas que des petites maisons d'édition resteront fidèles aux illustrateurs classiques. Ce sont de petites maisons, elles ont des impératifs financiers bien plus contraignants. L'IA leur permettra de satisfaire leur public en réduisant considérablement les coûts. Les illustrateurs classiques deviendront rares et donc chers et seules les grandes maisons auront les reins assez solides pour pouvoir se payer leurs services. Et même, comme le suggérait Tholdur, ce sera une plus-value, du genre : "nous, on vous offre la qualité, une véritable illustration par un véritable illustrateur, dans le respect de l'artiste".
Anywhere out of the world