03/07/2024, 18:19
Ah, mais je suis d'accord pour dire que c'est pas un mauvais bouquin. Tu le lis, t'es pas particulièrement déçu. Mais il y a quelque chose dans ce livre qui fait qu'il n'imprime pas la mémoire. Et ça, ça me semble plutôt objectif. Ce propre sujet est rachitique, sur la Taverne c'est pas beaucoup mieux, et, si j'ai vu beaucoup de livres être cités au cours des années – comme point de comparaison, comme source d'inspiration – Le Seigneur de l'Ombre, j'ai pas l'impression qu'il vienne jamais spontanément dans la conversation.
Alors, bien sûr, les Dragon d'Or n'ont pas eu la force de frappe marketing des Défis Fantastiques, ce qui fait que moins de gens les ont lus, et donc en parlent. Mais quand même, celui-là se démarque particulièrement par le désintérêt qu'il engendre.
Les Dragon d'Or sont mes premiers livres-jeux, avant même les DFs. J'en ai relu quelques-uns fins juin mais, jusque là, mes souvenirs se résumaient à ça :
Oui, l'impasse totale. Et pourtant, effectivement, c'est loin d'être le pire de son époque. Il est dix fois meilleur que Le Temple de la Terreur par exemple. Et pourtant, je me souviens de ce dernier, alors que le SdO, rien de rien.
Je suis d'accord en revanche que ma tentative de résoudre le mystère ci-dessus ne répond nullement pas à la question.
Une comparaison avec Le Tombeau du Vampire sera en revanche peut-être plus éclairante. Ces deux livres sont des faux jumeaux, et le SdO est peut-être objectivement le meilleur des deux. Le début en particulier est plus varié et mieux foutu.
Cependant, la différence je dirais, c'est que le SdO manque cruellement d'éclair de génie ou de coup de folie. Typiquement, la fin du Tombeau est décevante, mais tu te dis quand même que, cette idée de pouvoir fuir le boss et que ça serve à quelque chose, c'est pas idiot, il y a du potentiel. Et tout ça stimule l'imagination. Le Temple, il y a un côté nanar : c'est un catastrophe, mais une catastrophe rigolote. Le héros qui part dans le désert sans connaître le chemin et sans eau, ça restera dans mon cœur jusqu'à la fin.
Alors, je pense aussi que suis beaucoup plus sensible à l'aspect ludique de ces bouquins qu'à leur aspect narratif, et, sur ce point, le SdO est indéniablement plan-plan. Je ne demande pas à chaque livre d'être La Créature venue du Chaos, loin de là. Mais un petit passage un peu planqué qui nécessite de se faire des nœuds au cerveau pour y accéder, c'est clairement le genre de came qui réactive mes neurones et donc ma mémoire.
Alors, bien sûr, les Dragon d'Or n'ont pas eu la force de frappe marketing des Défis Fantastiques, ce qui fait que moins de gens les ont lus, et donc en parlent. Mais quand même, celui-là se démarque particulièrement par le désintérêt qu'il engendre.
Les Dragon d'Or sont mes premiers livres-jeux, avant même les DFs. J'en ai relu quelques-uns fins juin mais, jusque là, mes souvenirs se résumaient à ça :
- Le Dieu Perdu, Le Château des Âmes Damnées, L'Œil du Dragon : Bourrés de bonnes idées, pleins de moments qui m'ont marqué.
- Le Tombeau du Vampire : C'est un livre-jeu où la Fuite sert à quelque chose, on peut même tuer le boss avec cette option. C'est mal foutu, mais l'idée est bonne, et sera mieux exploitée dans le volume suivant. Il y avait une boucle temporelle bancale aussi ? Sinon, j'ai tout oublié.
- La Malédiction du Pharaon : C'était nul et... euh... il y avait plein d'ennemis qui te tuaient instantanément sur un double 1 ?
- Le Seigneur de l'Ombre : Euh... Il était correct ? À un moment, on doit choisir entre trois portes, et derrière la première il y a une tigergirl ?
Oui, l'impasse totale. Et pourtant, effectivement, c'est loin d'être le pire de son époque. Il est dix fois meilleur que Le Temple de la Terreur par exemple. Et pourtant, je me souviens de ce dernier, alors que le SdO, rien de rien.
Je suis d'accord en revanche que ma tentative de résoudre le mystère ci-dessus ne répond nullement pas à la question.
Une comparaison avec Le Tombeau du Vampire sera en revanche peut-être plus éclairante. Ces deux livres sont des faux jumeaux, et le SdO est peut-être objectivement le meilleur des deux. Le début en particulier est plus varié et mieux foutu.
Cependant, la différence je dirais, c'est que le SdO manque cruellement d'éclair de génie ou de coup de folie. Typiquement, la fin du Tombeau est décevante, mais tu te dis quand même que, cette idée de pouvoir fuir le boss et que ça serve à quelque chose, c'est pas idiot, il y a du potentiel. Et tout ça stimule l'imagination. Le Temple, il y a un côté nanar : c'est un catastrophe, mais une catastrophe rigolote. Le héros qui part dans le désert sans connaître le chemin et sans eau, ça restera dans mon cœur jusqu'à la fin.
Alors, je pense aussi que suis beaucoup plus sensible à l'aspect ludique de ces bouquins qu'à leur aspect narratif, et, sur ce point, le SdO est indéniablement plan-plan. Je ne demande pas à chaque livre d'être La Créature venue du Chaos, loin de là. Mais un petit passage un peu planqué qui nécessite de se faire des nœuds au cerveau pour y accéder, c'est clairement le genre de came qui réactive mes neurones et donc ma mémoire.