09/03/2024, 10:34
(Modification du message : 09/03/2024, 12:39 par Voyageur Solitaire.)
Merci pour cet éclairage qui me rappelle que je devrais sortir un peu de ma bulle "Howard-Smith-Merritt-Lee et autres". Ces derniers m'ont tellement enthousiasmé que j'ai rejeté le reste et n'y ai plus jeté un œil depuis. Je note quand-même que les exceptions dont tu parles, nains imberbes, magiciens tatoués, elfes bruns... sont quasiment toujours des "races" à part, particulières. Dans les LDVH (tentative désespérée pour se rapprocher du sujet), on peut noter Balthus, le sorcier de La Citadelle du Chaos, qui n'a pas grand-chose à voir avec Gandalf, Nicodème, Yaztromo et consorts.
Pour les nanas seins nus ou à poil, là, c'est le vieux cliché éculé (non c'est pas un gros mot) de la Fantasy où la plupart des personnages féminins sont divisés en deux/trois catégories : la potiche vertueuse et sans défense à sauver, la même mais moins farouche qui accepte de coucher avec son sauveur pour le remercier ou enfin la guerrière intrépide qui remet les mecs à leur place (mais en restant un canon quand-même, affublée de son improbable bikini de mailles ou d'une armure avec une ficelle entre les fesses et deux timbres reliés par un fil en guise de corsage...). C'était l'époque et les auteurs/illustrateurs étaient majoritairement des mecs. On notera qu'Howard avait un petit faible dans Conan pour les scènes de fouet entre femmes, avec la pauvre captive nue fouettée par la méchante. Goût personnel ou manière d'allécher le lecteur ? Il reconnût plus tard que ce genre de scène était le souhait de ses éditeurs et de ses lecteurs.
Les temps changent, il y a même aujourd'hui une Fantasy gay (par des auteurs africains de surcroît) comme les nouvelles de Kai Ashante Wilson, The sorcerer of the wildeeps et A taste of honey. Pas des bouquins érotiques ou des parodies, mais de vrais histoires de Fantasy, plutôt bonnes d'ailleurs.
Le premier est l'histoire d'un guerrier et d'un magicien engagés par une caravane de marchands pour protéger leur passage à travers une forêt enchantée où la piste est bordée d'autres dimensions et espaces-temps qui engloutissent le voyageur imprudent qui quitterait la route principale. Les deux compagnons s'en éloignent pourtant afin de traquer les deux fauves redoutables qui harcèlent la caravane.
Le second est un mélange étonnant d'empire romain et d'Afrique, avec l'histoire entre un ambassadeur et le maître des bêtes, chef de la ménagerie royale, accompagné de sa panthère apprivoisée et qui parle aux animaux.
Dépaysant et original.
Par contre, le style est assez soutenu, voire littéraire par moments et il faut lire l'anglais...
Pour les nanas seins nus ou à poil, là, c'est le vieux cliché éculé (non c'est pas un gros mot) de la Fantasy où la plupart des personnages féminins sont divisés en deux/trois catégories : la potiche vertueuse et sans défense à sauver, la même mais moins farouche qui accepte de coucher avec son sauveur pour le remercier ou enfin la guerrière intrépide qui remet les mecs à leur place (mais en restant un canon quand-même, affublée de son improbable bikini de mailles ou d'une armure avec une ficelle entre les fesses et deux timbres reliés par un fil en guise de corsage...). C'était l'époque et les auteurs/illustrateurs étaient majoritairement des mecs. On notera qu'Howard avait un petit faible dans Conan pour les scènes de fouet entre femmes, avec la pauvre captive nue fouettée par la méchante. Goût personnel ou manière d'allécher le lecteur ? Il reconnût plus tard que ce genre de scène était le souhait de ses éditeurs et de ses lecteurs.
Les temps changent, il y a même aujourd'hui une Fantasy gay (par des auteurs africains de surcroît) comme les nouvelles de Kai Ashante Wilson, The sorcerer of the wildeeps et A taste of honey. Pas des bouquins érotiques ou des parodies, mais de vrais histoires de Fantasy, plutôt bonnes d'ailleurs.
Le premier est l'histoire d'un guerrier et d'un magicien engagés par une caravane de marchands pour protéger leur passage à travers une forêt enchantée où la piste est bordée d'autres dimensions et espaces-temps qui engloutissent le voyageur imprudent qui quitterait la route principale. Les deux compagnons s'en éloignent pourtant afin de traquer les deux fauves redoutables qui harcèlent la caravane.
Le second est un mélange étonnant d'empire romain et d'Afrique, avec l'histoire entre un ambassadeur et le maître des bêtes, chef de la ménagerie royale, accompagné de sa panthère apprivoisée et qui parle aux animaux.
Dépaysant et original.
Par contre, le style est assez soutenu, voire littéraire par moments et il faut lire l'anglais...
Anywhere out of the world