15/09/2023, 09:43
Intéressant tout ceci!
Puisqu'il est question de fond et pas de forme, je ne vois par la nécessité de prendre un cas spécifique pour le n°5. Tout se passe comme si on avait un simple renvoi en milieu de section. C'est juste qu'il ne se présente pas sous forme de chiffre. C'est un peu comme dans Sorcellerie! dans le tome 4 quand on nous interpelle "homme d'Analand". C'est un renvoi caché. Mais on aurait très bien pu avoir "si vous avez tué les 7 serpents, rendez-vous au". Dans le tome 3 d'ailleurs, il y a la possibilité de démasquer les serpents, et c'est aussi un renvoi caché. Bref, quelque soit la forme qu'on lui donne, dans le fond cela reste la même chose.
Le point 6 est le plus épineux. Un programme qui garde la trace du parcours effectué permet de s'affranchir des contraintes papier du point 4 par exemple. Plus besoin de demander au lecteur ce qu'il a ou n'a pas dans son sac. Dans une version "numérique" dès qu'Oplymèphos ouvre le sac, le texte doit suivre directement en fonction de ce qu'il y découvre. C'est d'ailleurs pour moi tout l'intérêt d'une telle version, plus d'arrachage à l'immersion en faisant appel à "nous" lecteur, à ce qu'on a noté sur notre FA. On reste totalement plongé dans le récit. Mais on a bien des renvois invisibles qui pourtant existent.
Je sais que des concours anglophones ont une limite fixée à 100 sections. Pourquoi ne pas aller vers ce nombre symbolique? Ta démonstration montre bien que la partie "rouages" d'une avh peut très vite prendre le pas sur celle des véritables choix proposés au lecteur. Avoir plus de place permettrait de mieux gérer cet aspect.
Histoire de couper les cheveux en 4x4, je pense qu'il faudrait pouvoir distinguer les renvois qui sont des choix de ceux qui sont des aiguillages. Les choix sont ce qui fait l'essence du récit, où le lecteur incarne son personnage en agissant. Les aiguillages sont des moments où le lecteur est contraint: il doit suivre un renvoi qui est la conséquence de ses choix précédents, ou des événements qui sont tombés à l'improviste sur son personnage. Personnellement, si on peut me proposer un récit où je me rends le moins compte possible que je suis ne train de passer par un aiguillage, je prends! D'où mon appétence pour une version numérique où la fouille du sac ne subirait pas un "arrêt sur image".
Je pense aussi à des récits comme Mascarade Mortelle, où il y a plusieurs centaines de section, largement plus que les 400 "classiques". Et pourtant c'est une AVH très courte. Il y a énormément de parcours possibles.
Pour moi, finalement, au lieu de fixer une limite à 50, 100 ou autre nombre de sections rédigées, il faudrait fixer une limite de sections parcourues par le lecteur pour arriver à une conclusion. Soit le nombre de branches d'arborescence du récit qu'il faut parcourir pour arriver à une fin (pas un pfa, mais une "vraie" conclusion). Par exemple 20 max pour aller du début à une fin.
Bonjour le casse-tête pour les assesseurs (il faudrait peut-être les rémunérer ) , mais ça serait plus représentatif d'une mini-avh, et les auteurs pourraient imaginer une mini-avh avec plus de 1000 sections s'ils le souhaitent du moment que chaque lecture soit courte.
Bon pas mal de digression par rapport au thème initial désolé!
Puisqu'il est question de fond et pas de forme, je ne vois par la nécessité de prendre un cas spécifique pour le n°5. Tout se passe comme si on avait un simple renvoi en milieu de section. C'est juste qu'il ne se présente pas sous forme de chiffre. C'est un peu comme dans Sorcellerie! dans le tome 4 quand on nous interpelle "homme d'Analand". C'est un renvoi caché. Mais on aurait très bien pu avoir "si vous avez tué les 7 serpents, rendez-vous au". Dans le tome 3 d'ailleurs, il y a la possibilité de démasquer les serpents, et c'est aussi un renvoi caché. Bref, quelque soit la forme qu'on lui donne, dans le fond cela reste la même chose.
Le point 6 est le plus épineux. Un programme qui garde la trace du parcours effectué permet de s'affranchir des contraintes papier du point 4 par exemple. Plus besoin de demander au lecteur ce qu'il a ou n'a pas dans son sac. Dans une version "numérique" dès qu'Oplymèphos ouvre le sac, le texte doit suivre directement en fonction de ce qu'il y découvre. C'est d'ailleurs pour moi tout l'intérêt d'une telle version, plus d'arrachage à l'immersion en faisant appel à "nous" lecteur, à ce qu'on a noté sur notre FA. On reste totalement plongé dans le récit. Mais on a bien des renvois invisibles qui pourtant existent.
Je sais que des concours anglophones ont une limite fixée à 100 sections. Pourquoi ne pas aller vers ce nombre symbolique? Ta démonstration montre bien que la partie "rouages" d'une avh peut très vite prendre le pas sur celle des véritables choix proposés au lecteur. Avoir plus de place permettrait de mieux gérer cet aspect.
Histoire de couper les cheveux en 4x4, je pense qu'il faudrait pouvoir distinguer les renvois qui sont des choix de ceux qui sont des aiguillages. Les choix sont ce qui fait l'essence du récit, où le lecteur incarne son personnage en agissant. Les aiguillages sont des moments où le lecteur est contraint: il doit suivre un renvoi qui est la conséquence de ses choix précédents, ou des événements qui sont tombés à l'improviste sur son personnage. Personnellement, si on peut me proposer un récit où je me rends le moins compte possible que je suis ne train de passer par un aiguillage, je prends! D'où mon appétence pour une version numérique où la fouille du sac ne subirait pas un "arrêt sur image".
Je pense aussi à des récits comme Mascarade Mortelle, où il y a plusieurs centaines de section, largement plus que les 400 "classiques". Et pourtant c'est une AVH très courte. Il y a énormément de parcours possibles.
Pour moi, finalement, au lieu de fixer une limite à 50, 100 ou autre nombre de sections rédigées, il faudrait fixer une limite de sections parcourues par le lecteur pour arriver à une conclusion. Soit le nombre de branches d'arborescence du récit qu'il faut parcourir pour arriver à une fin (pas un pfa, mais une "vraie" conclusion). Par exemple 20 max pour aller du début à une fin.
Bonjour le casse-tête pour les assesseurs (il faudrait peut-être les rémunérer ) , mais ça serait plus représentatif d'une mini-avh, et les auteurs pourraient imaginer une mini-avh avec plus de 1000 sections s'ils le souhaitent du moment que chaque lecture soit courte.
Bon pas mal de digression par rapport au thème initial désolé!