15/08/2023, 08:43
Comme je souhaite pouvoir donner un conseil sur ce sujet, il me faut pouvoir l’argumenter.
Je suis d'accord avec @voyageursolitaire sur l'accent "sensoriel"
Oui, mais je pense que les "sentiments" eux , ne doivent/peuvent pas être imposés au lecteur et qu'il y a une réelle différence entre "émotion" et "sentiment".
Après quelques recherches, voici quelques sentiments : Sentiment amoureux, sentiment amical, sentiment de culpabilité, sentiment d'abandon, sentiment de solitude, sentiment d'appartenance
(source : https://www.passeportsante.net/fr/psycho...sentiments)
Aussi, je suis d'accord avec @Flam , une écriture MJ qui empêche souvent de coller à la vitre.
Se pose donc la question de pourquoi certains aiment et pas d'autre , et donc comme le souligne @JFM : le dosage et ses éventuels critères
Je pense que l'écriture MJ, l'accentuation sensorielle, doit intervenir comme une rupture d'écriture pour accélérer une scène, mettre le lecteur dans l'action, dans l'intensité.
Ainsi, le conseil pourrait être (1er jet):
En prenant l'exemple d'une narration neutre : "Il fait froid. La plaine est glacée, l'horizon d'un gris laiteux. Il n'y a plus personne, pas âme qui vive."
L'auteur doit faire la distinction entre : perception (5 sens), ressenti/émotion (5 ou 7 selon modèles), et sentiment (conscience d'un état émotionnel complexe)
L'accentuation d'attribution au lecteur par le "vous" des ces 3 niveaux sert à renforcer l'immersion, mais elle peut aussi la rompre si le lecteur n'adhère pas à ce que l'auteur veut lui faire vivre.
Aussi, entre : Vous avez le bout des doigts gelés (perception). Vous vous sentez triste (émotion). Vous vous sentez abandonné (sentiment).
L'auteur devra s'assurer qu'il a bien fait percevoir au héros l'intensité des sensations et du contexte qui justifient son émotion, qu'il a bien fait ressentir au héros les émotions qui justifient son sentiment.
Au cas échéant, l'auteur prend le risque de transformer le lecteur-immergé (qui vit le récit) en joueur-détaché (qui joue le rôle).
ça mérite d'être peaufiné, mais cela me semble pertinent, non ?
Je suis d'accord avec @voyageursolitaire sur l'accent "sensoriel"
Citation : Une AVH doit pour moi être sensorielle, le lecteur doit ressentir ce qui lui arrive, que ce soit physiquement ou au niveau des sentiments, des impressions, de son ressenti.
Oui, mais je pense que les "sentiments" eux , ne doivent/peuvent pas être imposés au lecteur et qu'il y a une réelle différence entre "émotion" et "sentiment".
Après quelques recherches, voici quelques sentiments : Sentiment amoureux, sentiment amical, sentiment de culpabilité, sentiment d'abandon, sentiment de solitude, sentiment d'appartenance
(source : https://www.passeportsante.net/fr/psycho...sentiments)
Aussi, je suis d'accord avec @Flam , une écriture MJ qui empêche souvent de coller à la vitre.
Se pose donc la question de pourquoi certains aiment et pas d'autre , et donc comme le souligne @JFM : le dosage et ses éventuels critères
Je pense que l'écriture MJ, l'accentuation sensorielle, doit intervenir comme une rupture d'écriture pour accélérer une scène, mettre le lecteur dans l'action, dans l'intensité.
Ainsi, le conseil pourrait être (1er jet):
En prenant l'exemple d'une narration neutre : "Il fait froid. La plaine est glacée, l'horizon d'un gris laiteux. Il n'y a plus personne, pas âme qui vive."
L'auteur doit faire la distinction entre : perception (5 sens), ressenti/émotion (5 ou 7 selon modèles), et sentiment (conscience d'un état émotionnel complexe)
L'accentuation d'attribution au lecteur par le "vous" des ces 3 niveaux sert à renforcer l'immersion, mais elle peut aussi la rompre si le lecteur n'adhère pas à ce que l'auteur veut lui faire vivre.
Aussi, entre : Vous avez le bout des doigts gelés (perception). Vous vous sentez triste (émotion). Vous vous sentez abandonné (sentiment).
L'auteur devra s'assurer qu'il a bien fait percevoir au héros l'intensité des sensations et du contexte qui justifient son émotion, qu'il a bien fait ressentir au héros les émotions qui justifient son sentiment.
Au cas échéant, l'auteur prend le risque de transformer le lecteur-immergé (qui vit le récit) en joueur-détaché (qui joue le rôle).
ça mérite d'être peaufiné, mais cela me semble pertinent, non ?
https://www.quefaitesvous.com