11/08/2023, 17:46
(Modification du message : 11/08/2023, 17:49 par Voyageur Solitaire.)
Grosso merdo (je prêche pour mon temple) :
- Ne vous fixez surtout pas un nombre maximal de paragraphes. Ecrivez, écrivez, il sera toujours temps de réduire ou raccourcir après.
- Choisissez soigneusement vos mots, on peut dire plus avec deux/trois mots bien choisis qu'avec un paragraphe de verbiage fadasse. Le français regorge de synonymes, de nuances, profitez-en.
- Proposez une histoire solide, qui tient la route. Même toute simple, c'est mieux que les rebondissements et retournements incroyables à n'en plus finir.
- Evitez effectivement les choix basiques et au pif : à droite ou à gauche.
- Evitez les indices à la con (en passant devant le mur, vous voyez le chiffre 222 peint dessus, notez bien cet indice), les personnages mal amenés (le riche marchand installé au fond d'une grotte perdue, le type surgi de nulle part et qui lui-même se demande ce qu'il fout là), la tonne d'indices et d'objets à récupérer, les noms à la con genre Grandpif, Niquedouille, Bois-Dragon ou la fée Lation (c'est bon, on n'a plus 12 ans)...
- Essayez d'être un peu original : le vieux magicien barbu en robe avec le chapeau pointu, les gentils elfes aux cheveux longs qui jouent de la harpe et les nains grognons qui chantent Youpla Boum, ça gonfle... Y a pas que Tolkien dans la Fantasy. Et d'ailleurs, il n'y a pas que la Fantasy dans les AVH.
- Proposez de nombreux choix, de nombreux itinéraires, de nombreuses possibilités. Il faut titiller la curiosité de votre lecteur, lui donner envie de relire, lui faire comprendre qu'il y a des endroits qu'il n'a pas découvert, des personnages qu'il n'a pas rencontrés, proposez des aventures dans l'aventure.
- Personnalisez le héros au strict minimum. Le héros, c'est le lecteur, c'est une aventure dont IL est le héros. Si, dès le début, vous donnez à votre héros un physique et un caractère détaillé, précis, il devient un personnage extérieur, étranger, ce n'est plus le lecteur.
- Faites des règles fluides, originales certes mais pas trop complexes. Rien de mieux pour casser l'immersion que de s'arrêter pour calculer dans un tableau les dégâts infligés par un canif à la lame rouillée sur un pourpoint matelassé ayant déjà servi.
- Enfin, restez crédibles, cohérents. Ce n'est pas parce que c'est un univers imaginaire qu'on peut y fourguer tout et n'importe quoi. Il faut que ça reste crédible. Derrière chaque personnage, chaque lieu, chaque évènement, il faut se poser la question : pourquoi est-il ici ? Pourquoi cet endroit est comme ça ? Pourquoi ce personnage réagit-il ainsi ? Il faut penser que le lecteur ne voit que la partie émergée de l'iceberg mais que la partie immergée est incontournable, même s'il ne la voit pas, pour qu'il y croit.
- Ne vous fixez surtout pas un nombre maximal de paragraphes. Ecrivez, écrivez, il sera toujours temps de réduire ou raccourcir après.
- Choisissez soigneusement vos mots, on peut dire plus avec deux/trois mots bien choisis qu'avec un paragraphe de verbiage fadasse. Le français regorge de synonymes, de nuances, profitez-en.
- Proposez une histoire solide, qui tient la route. Même toute simple, c'est mieux que les rebondissements et retournements incroyables à n'en plus finir.
- Evitez effectivement les choix basiques et au pif : à droite ou à gauche.
- Evitez les indices à la con (en passant devant le mur, vous voyez le chiffre 222 peint dessus, notez bien cet indice), les personnages mal amenés (le riche marchand installé au fond d'une grotte perdue, le type surgi de nulle part et qui lui-même se demande ce qu'il fout là), la tonne d'indices et d'objets à récupérer, les noms à la con genre Grandpif, Niquedouille, Bois-Dragon ou la fée Lation (c'est bon, on n'a plus 12 ans)...
- Essayez d'être un peu original : le vieux magicien barbu en robe avec le chapeau pointu, les gentils elfes aux cheveux longs qui jouent de la harpe et les nains grognons qui chantent Youpla Boum, ça gonfle... Y a pas que Tolkien dans la Fantasy. Et d'ailleurs, il n'y a pas que la Fantasy dans les AVH.
- Proposez de nombreux choix, de nombreux itinéraires, de nombreuses possibilités. Il faut titiller la curiosité de votre lecteur, lui donner envie de relire, lui faire comprendre qu'il y a des endroits qu'il n'a pas découvert, des personnages qu'il n'a pas rencontrés, proposez des aventures dans l'aventure.
- Personnalisez le héros au strict minimum. Le héros, c'est le lecteur, c'est une aventure dont IL est le héros. Si, dès le début, vous donnez à votre héros un physique et un caractère détaillé, précis, il devient un personnage extérieur, étranger, ce n'est plus le lecteur.
- Faites des règles fluides, originales certes mais pas trop complexes. Rien de mieux pour casser l'immersion que de s'arrêter pour calculer dans un tableau les dégâts infligés par un canif à la lame rouillée sur un pourpoint matelassé ayant déjà servi.
- Enfin, restez crédibles, cohérents. Ce n'est pas parce que c'est un univers imaginaire qu'on peut y fourguer tout et n'importe quoi. Il faut que ça reste crédible. Derrière chaque personnage, chaque lieu, chaque évènement, il faut se poser la question : pourquoi est-il ici ? Pourquoi cet endroit est comme ça ? Pourquoi ce personnage réagit-il ainsi ? Il faut penser que le lecteur ne voit que la partie émergée de l'iceberg mais que la partie immergée est incontournable, même s'il ne la voit pas, pour qu'il y croit.
Anywhere out of the world