(28/07/2022, 16:01)ledahu a écrit : Comme le dit subtilement @gynogege (si j'ai bien compris qu'en disant rien on dit tout ), une interaction primaire : l'auteur propose des mots pour jouer de l'imagination du lecteur.Ahhhh okokokok, je comprends ton point de vue. C'est une version allégée de ma conception interactivité, quoi
Pourquoi pas, après tout
Ceci dit, avec une telle logique, ton histoire de faire des patterns pour fabriquer des éléments d'arborescence simplifiés fait sens, maintenant
(28/07/2022, 16:01)ledahu a écrit : Bref, je pense qu'il faut aussi des choix qui ne sont pas ceux du héros, mais ceux du lecteur. Car au finish, ils sont bien 2, dans un équilibre précaire !Certes, mais comme le lecteur est sensée incarner le héros, j'aurais tendance a ne pas les différencier, histoire de maintenir la suspension d’incrédulité. Mais casser le 4eme mur est un mécanisme qui permet justement de les splitter. Je me demande juste si le faire a tout bout de champs ne nuirait pas au confort du lecteur.
Au final, en jouant juste sur l’émotion du choix (et non ses conséquences), cela revient a faire ressortir l'aspect jeu au détriment de l'aspect purement littéraire (immersion, suspension d’incrédulité, intrigue)
(28/07/2022, 16:01)ledahu a écrit : avec ce rebond de réflexion : peut-être qu'en tant qu'auteur tout faire pour une incarnation facile et parfaite du lecteur dans le personnage héros est une erreur, peut-être qu'au contraire, il faut permettre au lecteur d'exister pour permettre un élargissement du public.C'est tout le problème en fait, car tu veux attirer un public littéraire classique (immersion, suspension d’incrédulité, intrigue) avec une déstructuration de la lecture (ne pas lire d'un bloc, chercher des sections ou cliquer) ET une dégradation forte de l'immersion (choix héros et lecteur différenciés). Ça fait 2 gros changement d'environnement ; perso, je trouve que c'est pas gagné
Les récits a arborescence sont une intersection entre le jeu et la littérature, si l'un des aspects hérisse le poil du potentiel lecteur, c'est mort (ou du moins, va falloir le draguer sévère).
Tu parles (dans ton message d'avant aussi) beaucoup des lecteurs ; mais as-tu une enquête pertinente sur eux ? Savoir si des lecteurs classiques seraient intéressés de lire des récits a arborescence ? Et surtout, est-ce que le simple fait d'avoir déstructurer le récit -- en petit bout a lire en échange d'un effort physique (cliquer, tourner des pages) et psychologique (choisir une action, devenir acteur de l’évolution de l'intrigue) -- est-il rédhibitoire a leur confort de lecture ? Je pense qu'avant de se lancer tes questionnement, il faudrait mieux connaitre le lectorat que tu souhaites conquérir.
Et au cas, tu aurais déjà fait cette enquête dont je parle, pourrais-tu nous la présenter ?
Avant tout projet, une étude de marché te donne viabilité et objectif
сыграем !