29/04/2022, 09:42
(Modification du message : 29/04/2022, 09:44 par Voyageur Solitaire.)
La romance imposée, c'est effectivement risqué.
Je suis pourtant familier de la chose dans mes AVH, avec Yatéli dans Retour à Griseguilde ou Danaé dans Les Tambours de Shamanka. Dans mes autres AVH, on peut avoir une ou des relations sexuelles mais qui ne vont pas plus loin. Certes, dans Les Tambours de Shamanka, Tananda tombe amoureuse de nous mais ce n'est pas réciproque, la relation est uniquement sexuelle du côté du lecteur.
C'est donc risqué parce qu'on impose une/un partenaire au lecteur, on lui impose d'avoir des sentiments et de s'engager avec un personnage qu'il n'aimera peut-être pas, pour lequel il n'aura aucune attirance. Là, l'incarnation risque effectivement d'en souffrir. C'est pourquoi, avec Danaé, j'ai laissé ensuite la possibilité au lecteur de poursuivre avec elle ou de la délaisser. Et vus les feedbacks, j'ai bien fait, certains ayant bien aimé cette compagne "imposée", d'autres l'ayant trouvée chiante et donc ravis de pouvoir s'en défaire.
C'est casse-gueule donc. D'autant plus qu'en général, je propose d'incarner des héros très neutres, y compris au niveau de leur sexualité (sauf pour Le rire de Gorulga où on comprend rapidement que l'héroïne aime les femmes, mais là, c'est imposé par le contexte et l'univers). Donc, en général, j'évite d'imposer une relation amoureuse, sentimentale, au lecteur. Mais des fois, c'est l'histoire qui l'impose. Ce sera d'ailleurs le cas dans La Citadelle des Nuées, bien qu'on pourra choisir d'aller plus loin ou pas avec la partenaire en question.
Je suis pourtant familier de la chose dans mes AVH, avec Yatéli dans Retour à Griseguilde ou Danaé dans Les Tambours de Shamanka. Dans mes autres AVH, on peut avoir une ou des relations sexuelles mais qui ne vont pas plus loin. Certes, dans Les Tambours de Shamanka, Tananda tombe amoureuse de nous mais ce n'est pas réciproque, la relation est uniquement sexuelle du côté du lecteur.
C'est donc risqué parce qu'on impose une/un partenaire au lecteur, on lui impose d'avoir des sentiments et de s'engager avec un personnage qu'il n'aimera peut-être pas, pour lequel il n'aura aucune attirance. Là, l'incarnation risque effectivement d'en souffrir. C'est pourquoi, avec Danaé, j'ai laissé ensuite la possibilité au lecteur de poursuivre avec elle ou de la délaisser. Et vus les feedbacks, j'ai bien fait, certains ayant bien aimé cette compagne "imposée", d'autres l'ayant trouvée chiante et donc ravis de pouvoir s'en défaire.
C'est casse-gueule donc. D'autant plus qu'en général, je propose d'incarner des héros très neutres, y compris au niveau de leur sexualité (sauf pour Le rire de Gorulga où on comprend rapidement que l'héroïne aime les femmes, mais là, c'est imposé par le contexte et l'univers). Donc, en général, j'évite d'imposer une relation amoureuse, sentimentale, au lecteur. Mais des fois, c'est l'histoire qui l'impose. Ce sera d'ailleurs le cas dans La Citadelle des Nuées, bien qu'on pourra choisir d'aller plus loin ou pas avec la partenaire en question.
Anywhere out of the world