16/03/2022, 14:19
Vos réponses me font bcp réfléchir car il y a plusieurs axes.
- Le lecteur qui ne connait pas les codes des AVH (ma cible)
- l'objet de médiation : un Pdf/papier vs une Appli
- La volonté de l'auteur
Le lecteur : Je vise une lectrice de 25-45 qui est hermétique au JDR au sens large. Et qui tombe sur une AVH par un réseaux social sur un sujet qui lui plaît.
Le média : une appli mobile vs pdf. C'est très important sur cette question de "fin" , car dans un pdf, le lecteur (en tout cas moi) , capte fugacement la dimension de l'oeuvre. Je vois bien que j'ai fais 10 paragraphes alors qu'il y en a 50 ! Mon oeil a même lu 2 phrases de spoile en scrollant et piqué ma curiosité !
Alors que dans une appli, je ne le vois pas.
Je pense donc que c'est un point essentiel et participe implicitement à cette notion de frustration que @gynogege évoque. Avec un pdf, la connaissance de "tout ce que j'ai loupé" est tout le temps présente, elle participe à l'amplification de la notion de choix, alors que dans une appli, on a une suite de conséquences brutes. On perd ce sentiment d'être au milieu d'un arbre, on suit une branche.
Je crois que je sous-estime ce "contexte" très pragmatique de la lecture spécifique des AVH. Même si c'est inutile techniquement, il faut que je rajoute les n°de paragraphes dans les choix au lieu d'un simple lien. Il faut que le lecteur comprenne qu'il va au paragraphe n°123 , cad qu'il y a au moins 123 paragraphes.
Et techniquement peut-être même tricher en faisant croire qu'il y a plus de paragraphes que le réel ...
Bref,
La volonté de l'auteur: Là c'est plus compliqué.
Je pense , et @VoyageurSolitaire le confirme, que tous les auteurs ont une fin "préférée" . Et cette fin n'est pas forcément la plus longue en nb de mots ou en nb de choix. Donc n'est pas automatisable.
Je pense donc que je vais permettre que, dans la construction d'une AVH, l'auteur puisse dire "cette fin est ma préférée" de sorte qu'elle soit proposée au lecteur à sa fin , d'un seul tenant, comme un livre.
De plus, reste que l'auteur a fait des fins particulières et cachées. Mon épouse ne découvre les autres fins que parce que nous partageons et discutons de notre lecture "ah toi t'as fait ça !?" Et je trouve ça très injuste, pour l'auteur, que le lecteur passe à côté de la richesse de l'écrit à cause de choix maladroits, aussi sincères soient-ils.
Beaucoup de travail en perspective
- Le lecteur qui ne connait pas les codes des AVH (ma cible)
- l'objet de médiation : un Pdf/papier vs une Appli
- La volonté de l'auteur
Le lecteur : Je vise une lectrice de 25-45 qui est hermétique au JDR au sens large. Et qui tombe sur une AVH par un réseaux social sur un sujet qui lui plaît.
Le média : une appli mobile vs pdf. C'est très important sur cette question de "fin" , car dans un pdf, le lecteur (en tout cas moi) , capte fugacement la dimension de l'oeuvre. Je vois bien que j'ai fais 10 paragraphes alors qu'il y en a 50 ! Mon oeil a même lu 2 phrases de spoile en scrollant et piqué ma curiosité !
Alors que dans une appli, je ne le vois pas.
Je pense donc que c'est un point essentiel et participe implicitement à cette notion de frustration que @gynogege évoque. Avec un pdf, la connaissance de "tout ce que j'ai loupé" est tout le temps présente, elle participe à l'amplification de la notion de choix, alors que dans une appli, on a une suite de conséquences brutes. On perd ce sentiment d'être au milieu d'un arbre, on suit une branche.
Je crois que je sous-estime ce "contexte" très pragmatique de la lecture spécifique des AVH. Même si c'est inutile techniquement, il faut que je rajoute les n°de paragraphes dans les choix au lieu d'un simple lien. Il faut que le lecteur comprenne qu'il va au paragraphe n°123 , cad qu'il y a au moins 123 paragraphes.
Et techniquement peut-être même tricher en faisant croire qu'il y a plus de paragraphes que le réel ...
Bref,
La volonté de l'auteur: Là c'est plus compliqué.
Je pense , et @VoyageurSolitaire le confirme, que tous les auteurs ont une fin "préférée" . Et cette fin n'est pas forcément la plus longue en nb de mots ou en nb de choix. Donc n'est pas automatisable.
Je pense donc que je vais permettre que, dans la construction d'une AVH, l'auteur puisse dire "cette fin est ma préférée" de sorte qu'elle soit proposée au lecteur à sa fin , d'un seul tenant, comme un livre.
De plus, reste que l'auteur a fait des fins particulières et cachées. Mon épouse ne découvre les autres fins que parce que nous partageons et discutons de notre lecture "ah toi t'as fait ça !?" Et je trouve ça très injuste, pour l'auteur, que le lecteur passe à côté de la richesse de l'écrit à cause de choix maladroits, aussi sincères soient-ils.
Beaucoup de travail en perspective
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