08/02/2022, 22:06
Toujours aucune trace du druide. Je commence à me demander si on n’est pas venus là pour rien, moi.
Le repos m’a bien requinqué, en tout cas. Heureusement, étant donné ce qui nous est tombé dessus juste après… Littéralement, dans le cas de Goth. Alors qu’on explorait le bâtiment suivant — un ancien atelier —, une énorme masse s’est écroulée sur la tête du guerrier, et ce n’était pas le plafond. Ou alors il avait huit pattes et autant d’yeux, ce qui est, vous en conviendrez, bien singulier pour un plafond. D’autant plus que celui-là a mordu Goth. Deux fois.
Ce n’est qu’au moment où notre compagnon est tombé qu’on a commencé à reprendre nos esprits. Moi en dernier. Je sais pas ce qui cloche ici, mais je n’ai jamais autant fumbled (un mot hobbit intraduisible) que depuis que j’ai mis les pieds à Thundertree (enfin ce qu’il en reste). Wulf a décoché une flèche qui n’a pas transpercé la chitine de l’araignée pendant que Fargrim lançait un sort de guérison sur le pauvre Goth, dont l’organisme luttait visiblement contre le poison. Pendant ce temps, enfin remis de ma surprise, je me suis précipité pour faire le tour du bâtiment et escalader en vitesse un pan de mur, manquant de me casser la margoulette mais me rattrapant in extremis… Heureusement que je peux toujours compter sur ma chance pour rattraper mes maladresses. Un truc de Hobbit.
Une fois sur le toit, je me suis faufilé par un trou pour sauter droit sur le dos de la bestiole et faire gicler son sang en plantant ma lame dans son thorax. Ha ! ha !
Bizarrement, elle a tourné sa tête vers moi à ce moment-là. J’ai bien tenté un : « Euh… amis ? » mais elle m’a quand même mordu, la malapprise. Aïe. Heureusement, son poison ne m’a pas atteint, peut-être parce que Goth avait déjà tout épongé. Wulf a alors tiré coup sur coup deux flèches avec sa frénésie coutumière… mais il était peut-être un poil trop frénétique car il les a toutes les deux ratées… Alors Goth, réanimé par le sort du prêtre, a profité de ce que l’araignée lui tournait le dos grâce à moi pour se relever et imiter l’ardeur de son collègue en tapant avec sa hache… et en manquant son coup malgré l’énorme avantage que lui prodiguait sa position… J’avoue, à ce moment-là, je me suis demandé s’ils avaient vraiment bien choisi leur vocation, ces deux-là.
Heureusement que Fargrim était là pour réhausser un peu l’efficacité du groupe. Pendant que Goth se plaçait dans une posture défensive tout en reprenant son souffle, le nain a lancé une flamme en criant : « Meurs par ma flamme sacrée ! » Touchée de plein fouet, l’araignée a éructé un son ignoble, et je lui ai alors bravement porté un nouveau coup en visant ce que je supposais être ses parties vitales. Mon épée s’est profondément enfoncée dans son organisme, et le monstre arachnéen s’est effondré !
Le calme revenu, on a constaté qu’on gros cocon de taille humaine se trouvait dans la pièce. J’ai eu tôt fait de le découper, découvrant un corps tout fripé, vidé de son sang. Apparemment un elfe. Il portait une armure de cuir, un fourreau à sa ceinture protégeait une épée courte ordinaire, mais ce qui m’intéressait particulièrement était la bourse qui pendait à son côté… Dedans : vingt-trois pièces d’or et trente-cinq pièces d’argent, ainsi qu’une fiole de liquide rouge. Une potion de soins ! inutile de dire qu’elle tombait à pic. Je l’ai aussitôt donnée à Goth, puis j’ai partagé le butin du malheureux aventurier (paix à son âme) avec mes compagnons.
On se repose une nouvelle fois avant de repartir à la recherche de ce fichu druide. On est restés dans la même pièce, celle d’à-côté étant pleine de toiles d’araignées. Ce serait bien s’il ne nous arrivait rien de fâcheux pour une f
Le repos m’a bien requinqué, en tout cas. Heureusement, étant donné ce qui nous est tombé dessus juste après… Littéralement, dans le cas de Goth. Alors qu’on explorait le bâtiment suivant — un ancien atelier —, une énorme masse s’est écroulée sur la tête du guerrier, et ce n’était pas le plafond. Ou alors il avait huit pattes et autant d’yeux, ce qui est, vous en conviendrez, bien singulier pour un plafond. D’autant plus que celui-là a mordu Goth. Deux fois.
Ce n’est qu’au moment où notre compagnon est tombé qu’on a commencé à reprendre nos esprits. Moi en dernier. Je sais pas ce qui cloche ici, mais je n’ai jamais autant fumbled (un mot hobbit intraduisible) que depuis que j’ai mis les pieds à Thundertree (enfin ce qu’il en reste). Wulf a décoché une flèche qui n’a pas transpercé la chitine de l’araignée pendant que Fargrim lançait un sort de guérison sur le pauvre Goth, dont l’organisme luttait visiblement contre le poison. Pendant ce temps, enfin remis de ma surprise, je me suis précipité pour faire le tour du bâtiment et escalader en vitesse un pan de mur, manquant de me casser la margoulette mais me rattrapant in extremis… Heureusement que je peux toujours compter sur ma chance pour rattraper mes maladresses. Un truc de Hobbit.
Une fois sur le toit, je me suis faufilé par un trou pour sauter droit sur le dos de la bestiole et faire gicler son sang en plantant ma lame dans son thorax. Ha ! ha !
Bizarrement, elle a tourné sa tête vers moi à ce moment-là. J’ai bien tenté un : « Euh… amis ? » mais elle m’a quand même mordu, la malapprise. Aïe. Heureusement, son poison ne m’a pas atteint, peut-être parce que Goth avait déjà tout épongé. Wulf a alors tiré coup sur coup deux flèches avec sa frénésie coutumière… mais il était peut-être un poil trop frénétique car il les a toutes les deux ratées… Alors Goth, réanimé par le sort du prêtre, a profité de ce que l’araignée lui tournait le dos grâce à moi pour se relever et imiter l’ardeur de son collègue en tapant avec sa hache… et en manquant son coup malgré l’énorme avantage que lui prodiguait sa position… J’avoue, à ce moment-là, je me suis demandé s’ils avaient vraiment bien choisi leur vocation, ces deux-là.
Heureusement que Fargrim était là pour réhausser un peu l’efficacité du groupe. Pendant que Goth se plaçait dans une posture défensive tout en reprenant son souffle, le nain a lancé une flamme en criant : « Meurs par ma flamme sacrée ! » Touchée de plein fouet, l’araignée a éructé un son ignoble, et je lui ai alors bravement porté un nouveau coup en visant ce que je supposais être ses parties vitales. Mon épée s’est profondément enfoncée dans son organisme, et le monstre arachnéen s’est effondré !
Le calme revenu, on a constaté qu’on gros cocon de taille humaine se trouvait dans la pièce. J’ai eu tôt fait de le découper, découvrant un corps tout fripé, vidé de son sang. Apparemment un elfe. Il portait une armure de cuir, un fourreau à sa ceinture protégeait une épée courte ordinaire, mais ce qui m’intéressait particulièrement était la bourse qui pendait à son côté… Dedans : vingt-trois pièces d’or et trente-cinq pièces d’argent, ainsi qu’une fiole de liquide rouge. Une potion de soins ! inutile de dire qu’elle tombait à pic. Je l’ai aussitôt donnée à Goth, puis j’ai partagé le butin du malheureux aventurier (paix à son âme) avec mes compagnons.
On se repose une nouvelle fois avant de repartir à la recherche de ce fichu druide. On est restés dans la même pièce, celle d’à-côté étant pleine de toiles d’araignées. Ce serait bien s’il ne nous arrivait rien de fâcheux pour une f