26/07/2021, 13:50
(Modification du message : 26/07/2021, 13:56 par Voyageur Solitaire.)
Majoritairement d'accord avec tout ça.
L'auteur est libre de proposer son univers, ses situations et personnages, au lecteur d'accepter, d'adhérer ou pas. La grande différence est pour moi entre roman et AVH : dans le roman, le lecteur, même s'il adore le personnage ou l'univers, reste extérieur. Dans l'AVH, il y a un changement fondamental, le lecteur est le héros, c'est lui qui décide, qui peut choisir de faire des choix "dérangeants". A moins d'incarner un héros "extérieur", comme Loup Solitaire, qui a un nom, une apparence, un passé et qu'on vivra donc de manière détachée. Dans ce cas là, le lecteur éventuellement dérangé par une situation ou un choix pourra toujours se dire que ce n'est pas lui mais le personnage qu'il incarne.
Et puis, je pense qu'il y a autant de tabous ou de situations dérangeantes qu'il y a de lecteurs, chacun ayant son ressenti à ce sujet.
Je dirais aussi qu'il faut que les éléments "dérangeants" ne soient pas gratuits : la nudité, une scène de sexe, une extrême violence, doivent avoir une raison. Comme une scène de nu dans un film si c'est justifié, sinon, si c'est pour mettre du cul à chaque scène, autant faire un porno...
Par exemple, dans la scène d'orgie du campement des voleurs, je suis parti sur une orgie parce qu'on a à faire à des soudards, des assassins, des pillards, une population venue des bas-fonds et qui n'a pas l'habitude de se distraire en dansant le menuet... Orgie avec quelques scènes entre hommes également, parce que le campement est isolé dans un lieu sauvage, dangereux et difficile d'accès où ne s'aventurent que quelques rares filles ayant fui leur village ou capturées alors qu'elles allaient chercher de l'eau. Et faute de grives... (rires)
Pareil pour la Danse du Serpent, entre le danseur et le serpent géant qui finissent enlacés. Le serpent symbolise Kalkru le dieu-reptile et cette danse l'union de ses adorateurs avec la divinité. Je voulais une scène dérangeante, malsaine, pour illustrer le côté dégénéré, sinistre, de ce culte, d'où le danseur nu qui semble s'enlacer et s'unir avec le serpent géant avant de reposer, endormi, entre ses anneaux.
L'auteur est libre de proposer son univers, ses situations et personnages, au lecteur d'accepter, d'adhérer ou pas. La grande différence est pour moi entre roman et AVH : dans le roman, le lecteur, même s'il adore le personnage ou l'univers, reste extérieur. Dans l'AVH, il y a un changement fondamental, le lecteur est le héros, c'est lui qui décide, qui peut choisir de faire des choix "dérangeants". A moins d'incarner un héros "extérieur", comme Loup Solitaire, qui a un nom, une apparence, un passé et qu'on vivra donc de manière détachée. Dans ce cas là, le lecteur éventuellement dérangé par une situation ou un choix pourra toujours se dire que ce n'est pas lui mais le personnage qu'il incarne.
Et puis, je pense qu'il y a autant de tabous ou de situations dérangeantes qu'il y a de lecteurs, chacun ayant son ressenti à ce sujet.
Je dirais aussi qu'il faut que les éléments "dérangeants" ne soient pas gratuits : la nudité, une scène de sexe, une extrême violence, doivent avoir une raison. Comme une scène de nu dans un film si c'est justifié, sinon, si c'est pour mettre du cul à chaque scène, autant faire un porno...
Par exemple, dans la scène d'orgie du campement des voleurs, je suis parti sur une orgie parce qu'on a à faire à des soudards, des assassins, des pillards, une population venue des bas-fonds et qui n'a pas l'habitude de se distraire en dansant le menuet... Orgie avec quelques scènes entre hommes également, parce que le campement est isolé dans un lieu sauvage, dangereux et difficile d'accès où ne s'aventurent que quelques rares filles ayant fui leur village ou capturées alors qu'elles allaient chercher de l'eau. Et faute de grives... (rires)
Pareil pour la Danse du Serpent, entre le danseur et le serpent géant qui finissent enlacés. Le serpent symbolise Kalkru le dieu-reptile et cette danse l'union de ses adorateurs avec la divinité. Je voulais une scène dérangeante, malsaine, pour illustrer le côté dégénéré, sinistre, de ce culte, d'où le danseur nu qui semble s'enlacer et s'unir avec le serpent géant avant de reposer, endormi, entre ses anneaux.
Anywhere out of the world