24/05/2020, 18:14
Un livre-jeu où le récit est le jeu. Pas même de codes à noter, le défi est de retrouver son chemin dans une narration aux allures de labyrinthe. J’aime beaucoup ce genre de ludolittérature. Elle requiert un bon style pour être appréciée, mais je trouve que Nicquel s’en tire bien. Le style est perfectible mais la base est déjà très bonne, et je serai curieux de voir ce que donneront d’éventuels futurs écrits. J’y mettrais toujours le même éternel bémol, néanmoins : faire attention aux fautes… Je sais, je suis lourd avec ça, mais si j’insiste dessus c’est qu’il n’y a rien de plus pénible que d’être sorti d’une histoire captivante à cause d’une absence de relecture (un « vozus » en lieu et place d’un « vous » dès l’introduction, ça fait mal aux yeux).
Car captivante, l’histoire l’est. On se sent vraiment dans un rêve, avec tout ce que cela implique de loufoque, ses transitions étranges, ses situations sans queue ni tête de prime abord mais qui pourtant possèdent leur propre logique… Voilà un concept qui se marie parfaitement à une A.V.H. Le choix entre retourner volontairement dans le rêve, une fois arrivé au bout, ou décider qu’on en sait suffisamment, c’est bien trouvé. On ne peut pas vraiment perdre, mais un joueur (comme moi), aura envie de trouver la clé de l’énigme en ayant effectué le moins possible de relectures, de comprendre les tenants et aboutissants pour explorer le plus judicieusement possible ce monde onirique…
Là où le bât blesse, pour moi, c’est qu’il n’y a pas vraiment de possibilité de comprendre ce qui se passe (ou alors, je suis passé à côté des indices). Du coup les retours dans le rêve consistent vite à simplement prendre les chemins non encore essayés. C’est dommage, ça casse un peu le plaisir des lectures successives. Même en découvrant le fin mot de l’histoire, je suis resté sur ma faim. On comprend que le protagoniste est tourmenté par sa relation d’un soir et que son inconscient essaye de lui dire quelque chose… mais le message reste quand même cryptique. Les bouts de phrase qu’on glane au fur et à mesure n’amènent au final à rien, outre qu’elles complètent le poème… mais si ce dernier a une signification vis-à-vis de la situation que vit le protagoniste, là aussi, je suis passé à côté.
Au final, j’ai passé un bon moment, mais je regrette qu’il n’y ait pas une signification plus profonde à tout ça. Par exemple, j’ai cru comprendre que certaines situations étaient liées aux sept péchés capitaux, mais ce fait ne semble rien apporter… Ou alors, je me répète, c’est moi qui n’ai rien compris ; c’est aussi possible.
Néanmoins, comme je l’ai dit j’ai beaucoup aimé le côté onirique, certains passages comme ceux où on nous demande de choisir des chiffres sortis de nulle part… C’est typiquement le genre de logique absurde propre aux rêves, et j’aime beaucoup.
Car captivante, l’histoire l’est. On se sent vraiment dans un rêve, avec tout ce que cela implique de loufoque, ses transitions étranges, ses situations sans queue ni tête de prime abord mais qui pourtant possèdent leur propre logique… Voilà un concept qui se marie parfaitement à une A.V.H. Le choix entre retourner volontairement dans le rêve, une fois arrivé au bout, ou décider qu’on en sait suffisamment, c’est bien trouvé. On ne peut pas vraiment perdre, mais un joueur (comme moi), aura envie de trouver la clé de l’énigme en ayant effectué le moins possible de relectures, de comprendre les tenants et aboutissants pour explorer le plus judicieusement possible ce monde onirique…
Là où le bât blesse, pour moi, c’est qu’il n’y a pas vraiment de possibilité de comprendre ce qui se passe (ou alors, je suis passé à côté des indices). Du coup les retours dans le rêve consistent vite à simplement prendre les chemins non encore essayés. C’est dommage, ça casse un peu le plaisir des lectures successives. Même en découvrant le fin mot de l’histoire, je suis resté sur ma faim. On comprend que le protagoniste est tourmenté par sa relation d’un soir et que son inconscient essaye de lui dire quelque chose… mais le message reste quand même cryptique. Les bouts de phrase qu’on glane au fur et à mesure n’amènent au final à rien, outre qu’elles complètent le poème… mais si ce dernier a une signification vis-à-vis de la situation que vit le protagoniste, là aussi, je suis passé à côté.
Au final, j’ai passé un bon moment, mais je regrette qu’il n’y ait pas une signification plus profonde à tout ça. Par exemple, j’ai cru comprendre que certaines situations étaient liées aux sept péchés capitaux, mais ce fait ne semble rien apporter… Ou alors, je me répète, c’est moi qui n’ai rien compris ; c’est aussi possible.
Néanmoins, comme je l’ai dit j’ai beaucoup aimé le côté onirique, certains passages comme ceux où on nous demande de choisir des chiffres sortis de nulle part… C’est typiquement le genre de logique absurde propre aux rêves, et j’aime beaucoup.