04/12/2019, 00:31
Je viens de finir tout récemment ce nouveau monument de la littérature interactive qu'est "Fleurir en Hiver", et je rejoins mes camarades pour louer ses qualités d'immersion, de construction d'univers, de narration, ainsi que l'utilisation des paragraphes convergents maîtrisés : chaque relecture (jusqu'à obtenir un nom définitif) nous conduit à parcourir 50 à 60% des paragraphes (aventures longues) et les digressions et variantes nous conduisent à des conséquences variées.
A la lecture du pitch, je n'étais pas forcément emballé : si je suis dans une chine fantastique, j'aimerais autant incarner un "wuxia", un chevalier errant des Royaumes combattants ou de la fin de la dynastie Song, ou un artiste martial surentraîné sous la dynastie Qing.
La circoncision de l'univers (autour de la Cité interdite, perturbée par l'arrivée de trois princes) nous permet de mieux nous focaliser sur les détails et de vivre parmi les intrigues de palais, les tracas du petit peuple, les ragots des puissants. C'est à la cour du Roi Minos, devenu à la cour de Wu Zetian (dynastie Tang)
Il y a quand même des passages "mur de texte" pour nous donner beaucoup d'infos, peut être que ces infos auraient été un peu plus digestes si elles étaient intégré dans des dialogues (genre "ah zut, Etoiles d'encre va partir en voyage et il va laisser un bazar monstre derrière lui" "tu connais pas la dernière, Sucrée-Salée en a encore fait une belle ...). Et d'un autre côté, je trouve les dialogues parfaitement menées : chaque protagoniste est vite identifiée, dans ses soucis, son phrasé etc
Je m'interroge encore sur le dénouement, si c'est une bonne chose
Mon passage préféré est très court :
Et cette "bonne" réponse m'a vraiment mené à une introspection de Mei-Mei : sur ce qu'elle comprend du monde qui l'entoure et comment s'en défaire, des moyens qu'elle se donne, de ce qu'elle compte faire une fois le moyen obtenu. Et tout cela condensé dans une réplique en deux parties.
Il y a un vrai sujet à lancer, sur ces messages que les auteurs arrivent à insérer dans leurs aventures. A mon tout petit niveau, j'avais essayé d'introduire dans "la voie du Kaï" que le seul combat d'importance des Maîtres Kaï était le combat pour l'Avenir.
A la lecture du pitch, je n'étais pas forcément emballé : si je suis dans une chine fantastique, j'aimerais autant incarner un "wuxia", un chevalier errant des Royaumes combattants ou de la fin de la dynastie Song, ou un artiste martial surentraîné sous la dynastie Qing.
La circoncision de l'univers (autour de la Cité interdite, perturbée par l'arrivée de trois princes) nous permet de mieux nous focaliser sur les détails et de vivre parmi les intrigues de palais, les tracas du petit peuple, les ragots des puissants. C'est à la cour du Roi Minos, devenu à la cour de Wu Zetian (dynastie Tang)
Il y a quand même des passages "mur de texte" pour nous donner beaucoup d'infos, peut être que ces infos auraient été un peu plus digestes si elles étaient intégré dans des dialogues (genre "ah zut, Etoiles d'encre va partir en voyage et il va laisser un bazar monstre derrière lui" "tu connais pas la dernière, Sucrée-Salée en a encore fait une belle ...). Et d'un autre côté, je trouve les dialogues parfaitement menées : chaque protagoniste est vite identifiée, dans ses soucis, son phrasé etc
Je m'interroge encore sur le dénouement, si c'est une bonne chose
Mon passage préféré est très court :
Et cette "bonne" réponse m'a vraiment mené à une introspection de Mei-Mei : sur ce qu'elle comprend du monde qui l'entoure et comment s'en défaire, des moyens qu'elle se donne, de ce qu'elle compte faire une fois le moyen obtenu. Et tout cela condensé dans une réplique en deux parties.
Il y a un vrai sujet à lancer, sur ces messages que les auteurs arrivent à insérer dans leurs aventures. A mon tout petit niveau, j'avais essayé d'introduire dans "la voie du Kaï" que le seul combat d'importance des Maîtres Kaï était le combat pour l'Avenir.