— Collègues, nous avons un problème. Notre script a été rejeté par le comité de direction.
— Ah bon ? Ils s'intéressent à la qualité de ce qu'on sort maintenant ceux-là ?
— Non, non, bien sûr que non. C'est juste que les derniers chiffres de la compta sont arrivés, et comme il s'avère que la version gacha du jeu de cartes rapporte beaucoup plus d'argent que le carton, on doit revoir notre copie pour que l'anime en fasse également la pub'.
— C'est quoi un gacha ?
— Euh, t'as vécu dans une grotte ces dernières années ?
— J'occupe un poste subalterne dans l'animation de gros. Le seul moment où je ne suis pas en train de travailler la tête dans le guidon, c'est lors de mes six heures quotidiennes de sommeil. Donc oui, on peut dire ça.
— Soit. Bon, alors au commencement étaient les cartes à collectionner sportives, qu'un génie démoniaque a eu l'idée de vendre dans des enveloppes scellées faussement aléatoires, les sportifs les plus à la mode étant beaucoup beaucoup moins représentés que les seconds couteaux. Ainsi, le gogo désireux d'avoir la photo encadrée de son idole du moment devait acheter une centaine de paquets faussement bon marché pour atteindre son objectif.
— Oui, bon, pas la peine de remonter aussi loin quand même, on parle d'une arnaque légale qui date au moins du lendemain de la seconde guerre mondiale, et qui est peut-être encore plus vieille.
— C'est pas parce que c'est vieux comme le monde que ça marche pas toujours aussi extraordinairement bien. Nous pour l'instant on s'était contenté de recopier la variante des sorciers de la côte, qui consistait à mélanger ça à un jeu truqué en faveur des pièces les plus rares, histoire que non seulement le gamin qui met toutes les économies de ses parents dedans il a une plus grosse collection que toi, mais il te pète la margoulette avec en prime.
— Oui, ça on le sait, notre com' est pas vraiment subtile sur le fait d'avoir un gros dragon dans le slip si tu consommes.
— Et bah le gacha, c'est pareil, sauf que t'as même plus besoin du gamin riche. Comme t'es dans un jeu vidéo, c'est le jeu lui-même qui te caresse quand tu lâches la thune, et qui t'humilie quand tu t'obstines à pas vouloir ouvrir le portefeuille. On rajoute toutes les astuces éprouvées des casinos pour que tu te perdes toute notion de temps et d'argent, et tu as la pompe à fric ultime. Cerise sur le gâteau, comme tout est dématérialisé, on a même plus de frais d'impression et de distribution.
— Si j'étais encore capable d'avoir des émotions, j'aurais honte.
— Et bah c'est pas les cas des actionnaires je t'assure. Surtout que maintenant que de plus en plus de pays parlent de les réguler comme les jeux d'argent qu'ils sont, on a ordre de pressurer le modèle jusqu'à la dernière pièce virtuelle pendant que tout est encore permis.
— Ok, et comment on va aider à écouler la drogue ?
— Facile. On va faire un isekai.
— Je sais pas non plus ce que c'est, mais vu que tous les autres se sont mis à pleurer, ça doit pas être bon signe.
— T'inquiète, tu vas pas tarder à chialer aussi. Tu vois les histoires où un type quelconque, voire médiocre, voire carrément minable, se retrouve téléporté dans un autre monde où il est le plus beau, le plus fort, rien ne lui résiste, les méchants s'enfuient devant sa toute puissance et les femmes se jettent à ses pieds ?
— Non, non, dis-moi que t'es pas sérieux.
— Ah ouais ? Tu penses peut-être que parce que c'était déjà un cliché au début du XXème siècle, le genre est mort ? Et bah non, non. Il a jamais été aussi populaire. Il a suffi qu'un studio en sorte un se passant dans un meuporg au bon moment, et bam ça a relancé la machine.
— Et le public en redemande ?
— Les investisseurs en redemandent surtout, c'est ça qui est important. Le public est identifié, la chaîne de production est bien rodée, avec des nouvelles aux titres outranciers publiées pour un coût insignifiant qu'on transforme en mangas si elles se vendent correctement, puis en animes si le manga cartonne. Risque financier faible, gain potentiel important.
— Sauf que nous on fait du anime first.
— Oui, dans notre cas, on va plutôt se greffer maladroitement sur une mode. Mais c'est pas le seul intérêt tu vas voir. Lisez donc le pitch que j'ai rédigé.
Épisode pilote :
Au milieu d'un désert paisible, un petit village tranquille est soumis au racket d'une bande de bandits vraiment très méchants…
— Attends, c'est pas exactement le même script que pour le projet avec les bateaux ? Y'a juste l'océan qui a été remplacé par le désert.
— Bah, bien sûr, tu espérais quoi ? J'allais pas mettre à la poubelle tout le travail qu'on a fait précédemment.
— Et le héros se déplace sur un bateau magique qui vole au-dessus du sable ?
— Exactement. Comme ça on peut réutiliser tels quels les designs des navires. Mais passe plutôt à la page suivante, où tout mon génie te sera révélé.
Alors que la situation semble mal engagée pour le héros, celui-ci a un flashback où le voit dans ce qui ressemble fortement au Japon des dessins animés, avec des vêtements et une coupe de cheveux légèrement moins excentriques, en train de jouer au véritable gacha game de la boîte. Et dans le jeu, il est dans une situation strictement identique à celle du monde désertique, avec les mêmes cartes dans les mêmes positions.
Retour à l'intrigue principale, où le héros se relève avec un petit sourire en coin. Puis, [après avoir éclaté le méchant à coups de canons qui tirent des cartes], le héros lui déclare crânement : « Ne t'en veux pas d'avoir perdu. J'ai derrière moi l'expérience de centaines de milliers de duels. Tu n'as jamais eu ne serait-ce que l'ombre d'une chance. »
On voit alors derrière le héros une mosaïque d'images le présentant toutes sous sa forme terrestre en train de jouer à notre jeu, que ce soit en numérique ou en physique. Faire des captures d'écran du nouvel épisode 3 (on va quand même pas redessiner), qui sera un long flashback montrant le héros, rejeté par des parents et des camarades cruels qui ne comprennent pas qu'il passe tout son temps à consommer notre came, être transporté dans le monde de l'histoire après avoir résolu un puzzle antique millénaire. Et là, dans ce nouveau monde, ses compétences jadis moquées font soudain de lui un héros surpuissant, capable de triompher aux cartes de n'importe qui.
Toutes les scènes où le protagoniste joue au gatcha montreront des vraies images du jeu. Ça fera toujours ça de moins à animer, et ça de plus en pub'. À voir si on peut intégrer des images de vrais tournois papier aussi, en décalquant la vidéo en prise de vues réelles pour lui donner un aspect plus cartoon.
Dans les flashbacks, les personnages seront soit des silhouettes menaçantes, qu'on entraperçoit à peine et aux visages toujours dans l'ombre (les parents, les profs, les élèves qui ne jouent pas), soit des clichés ambulants (le héros, le meilleur ami complètement idiot, la fille niaise etc.) s'exprimant en permanence comme s'ils étaient en train de commenter une partie de tournois. Non pas à coups de menaces de mort et de viol comme dans la réalité réelle, mais comme ils s'imaginent parler, avec des phrases bourrées de jargons pour initiés façon « J'Engine pour ROTA mon Garnet. »
— Sinon, c'est tout pareil que dans le projet initial. Le désert remplace l'océan, les sables mouvants les grands fonds. Faudra juste couper quelques scènes de remplissage pour libérer de la place pour nos flashbacks publicitaires, mais bon, vu que les épisodes sont constitués à 80% de remplissage, ça devrait pas être trop difficile.
— Pourquoi un désert au fait ?
— Thématique égyptienne, pour surfer sur l'anniversaire des vingt ans de la première série.
— On le fête pas tous les six mois depuis cinq ans celui-là ?
— Oui, mais t'as l'anniversaire du tome 1, puis l'anniversaire du premier chapitre de l'arc avec les cartes, puis l'anniversaire du premier épisode du dessin animée puis…
— Ok, ok, j'ai compris. On met des caméos aussi je suppose.
— Oui, mais pas trop, faut pas en abuser.
— Pourquoi ? T'as des scrupules à recycler d'un seul coup ?
— Ah non, non. C'est juste que si on dépasse le cadre de la référence discrète, ça va vite devenir un sac de nœuds légal impliquant les avocats de l'éditeur du manga original, du producteur, et de la compagnie de jouets.
— Tu me rassures. C'est quoi le feuillet tout à la fin ?
— Des précisions pour l'équipe de doublage. On m'a fait remarquer que j'avais oublié d'intégrer un vague embryon de début d'histoire d'amour, qui ne commence jamais vraiment et ne se conclut certainement pas, donc je leur demande de prononcer certaines répliques de façon ambigüe pour que des spectateur·rice·s avec plus d'imagination que nous puissent y voir ce qui leur plaît.
— C'est pas tant qu'on manque d'imagination qu'on l'utilise mal je crois. Y'a une sorte de beauté du diable propre à nos horreurs.
— Ton lyrisme ne va pas survivre au pitch de la saison 2.
Comme un désert encore plus vaste englobant le désert du début, ça commençait à faire trop même dans le référentiel d'une série avec des types aux cheveux tricolores qui piochent des cartes dans des tornades en faisant du surf, le twist de l'épisode final sera qu'ils sont en fait depuis le début… Sur une gigantesque île volante !
Comme ça, dans la saison 2, on peut tout changer sans rien changer. On tune le bateau du héros, on remplace ses cartes à thématique désertique par des cartes aériennes qui font fondamentalement la même chose, et c'est reparti, on recommence depuis le début avec juste une couche de peinture, le basculement d'environnement permettant de ramener à zéro toute la progression de tous les personnages.
Et dans la saison 3, ce sera l'espace !
— Ah bon ? Ils s'intéressent à la qualité de ce qu'on sort maintenant ceux-là ?
— Non, non, bien sûr que non. C'est juste que les derniers chiffres de la compta sont arrivés, et comme il s'avère que la version gacha du jeu de cartes rapporte beaucoup plus d'argent que le carton, on doit revoir notre copie pour que l'anime en fasse également la pub'.
— C'est quoi un gacha ?
— Euh, t'as vécu dans une grotte ces dernières années ?
— J'occupe un poste subalterne dans l'animation de gros. Le seul moment où je ne suis pas en train de travailler la tête dans le guidon, c'est lors de mes six heures quotidiennes de sommeil. Donc oui, on peut dire ça.
— Soit. Bon, alors au commencement étaient les cartes à collectionner sportives, qu'un génie démoniaque a eu l'idée de vendre dans des enveloppes scellées faussement aléatoires, les sportifs les plus à la mode étant beaucoup beaucoup moins représentés que les seconds couteaux. Ainsi, le gogo désireux d'avoir la photo encadrée de son idole du moment devait acheter une centaine de paquets faussement bon marché pour atteindre son objectif.
— Oui, bon, pas la peine de remonter aussi loin quand même, on parle d'une arnaque légale qui date au moins du lendemain de la seconde guerre mondiale, et qui est peut-être encore plus vieille.
— C'est pas parce que c'est vieux comme le monde que ça marche pas toujours aussi extraordinairement bien. Nous pour l'instant on s'était contenté de recopier la variante des sorciers de la côte, qui consistait à mélanger ça à un jeu truqué en faveur des pièces les plus rares, histoire que non seulement le gamin qui met toutes les économies de ses parents dedans il a une plus grosse collection que toi, mais il te pète la margoulette avec en prime.
— Oui, ça on le sait, notre com' est pas vraiment subtile sur le fait d'avoir un gros dragon dans le slip si tu consommes.
— Et bah le gacha, c'est pareil, sauf que t'as même plus besoin du gamin riche. Comme t'es dans un jeu vidéo, c'est le jeu lui-même qui te caresse quand tu lâches la thune, et qui t'humilie quand tu t'obstines à pas vouloir ouvrir le portefeuille. On rajoute toutes les astuces éprouvées des casinos pour que tu te perdes toute notion de temps et d'argent, et tu as la pompe à fric ultime. Cerise sur le gâteau, comme tout est dématérialisé, on a même plus de frais d'impression et de distribution.
— Si j'étais encore capable d'avoir des émotions, j'aurais honte.
— Et bah c'est pas les cas des actionnaires je t'assure. Surtout que maintenant que de plus en plus de pays parlent de les réguler comme les jeux d'argent qu'ils sont, on a ordre de pressurer le modèle jusqu'à la dernière pièce virtuelle pendant que tout est encore permis.
— Ok, et comment on va aider à écouler la drogue ?
— Facile. On va faire un isekai.
— Je sais pas non plus ce que c'est, mais vu que tous les autres se sont mis à pleurer, ça doit pas être bon signe.
— T'inquiète, tu vas pas tarder à chialer aussi. Tu vois les histoires où un type quelconque, voire médiocre, voire carrément minable, se retrouve téléporté dans un autre monde où il est le plus beau, le plus fort, rien ne lui résiste, les méchants s'enfuient devant sa toute puissance et les femmes se jettent à ses pieds ?
— Non, non, dis-moi que t'es pas sérieux.
— Ah ouais ? Tu penses peut-être que parce que c'était déjà un cliché au début du XXème siècle, le genre est mort ? Et bah non, non. Il a jamais été aussi populaire. Il a suffi qu'un studio en sorte un se passant dans un meuporg au bon moment, et bam ça a relancé la machine.
— Et le public en redemande ?
— Les investisseurs en redemandent surtout, c'est ça qui est important. Le public est identifié, la chaîne de production est bien rodée, avec des nouvelles aux titres outranciers publiées pour un coût insignifiant qu'on transforme en mangas si elles se vendent correctement, puis en animes si le manga cartonne. Risque financier faible, gain potentiel important.
— Sauf que nous on fait du anime first.
— Oui, dans notre cas, on va plutôt se greffer maladroitement sur une mode. Mais c'est pas le seul intérêt tu vas voir. Lisez donc le pitch que j'ai rédigé.
Épisode pilote :
Au milieu d'un désert paisible, un petit village tranquille est soumis au racket d'une bande de bandits vraiment très méchants…
— Attends, c'est pas exactement le même script que pour le projet avec les bateaux ? Y'a juste l'océan qui a été remplacé par le désert.
— Bah, bien sûr, tu espérais quoi ? J'allais pas mettre à la poubelle tout le travail qu'on a fait précédemment.
— Et le héros se déplace sur un bateau magique qui vole au-dessus du sable ?
— Exactement. Comme ça on peut réutiliser tels quels les designs des navires. Mais passe plutôt à la page suivante, où tout mon génie te sera révélé.
Alors que la situation semble mal engagée pour le héros, celui-ci a un flashback où le voit dans ce qui ressemble fortement au Japon des dessins animés, avec des vêtements et une coupe de cheveux légèrement moins excentriques, en train de jouer au véritable gacha game de la boîte. Et dans le jeu, il est dans une situation strictement identique à celle du monde désertique, avec les mêmes cartes dans les mêmes positions.
Retour à l'intrigue principale, où le héros se relève avec un petit sourire en coin. Puis, [après avoir éclaté le méchant à coups de canons qui tirent des cartes], le héros lui déclare crânement : « Ne t'en veux pas d'avoir perdu. J'ai derrière moi l'expérience de centaines de milliers de duels. Tu n'as jamais eu ne serait-ce que l'ombre d'une chance. »
On voit alors derrière le héros une mosaïque d'images le présentant toutes sous sa forme terrestre en train de jouer à notre jeu, que ce soit en numérique ou en physique. Faire des captures d'écran du nouvel épisode 3 (on va quand même pas redessiner), qui sera un long flashback montrant le héros, rejeté par des parents et des camarades cruels qui ne comprennent pas qu'il passe tout son temps à consommer notre came, être transporté dans le monde de l'histoire après avoir résolu un puzzle antique millénaire. Et là, dans ce nouveau monde, ses compétences jadis moquées font soudain de lui un héros surpuissant, capable de triompher aux cartes de n'importe qui.
Toutes les scènes où le protagoniste joue au gatcha montreront des vraies images du jeu. Ça fera toujours ça de moins à animer, et ça de plus en pub'. À voir si on peut intégrer des images de vrais tournois papier aussi, en décalquant la vidéo en prise de vues réelles pour lui donner un aspect plus cartoon.
Dans les flashbacks, les personnages seront soit des silhouettes menaçantes, qu'on entraperçoit à peine et aux visages toujours dans l'ombre (les parents, les profs, les élèves qui ne jouent pas), soit des clichés ambulants (le héros, le meilleur ami complètement idiot, la fille niaise etc.) s'exprimant en permanence comme s'ils étaient en train de commenter une partie de tournois. Non pas à coups de menaces de mort et de viol comme dans la réalité réelle, mais comme ils s'imaginent parler, avec des phrases bourrées de jargons pour initiés façon « J'Engine pour ROTA mon Garnet. »
— Sinon, c'est tout pareil que dans le projet initial. Le désert remplace l'océan, les sables mouvants les grands fonds. Faudra juste couper quelques scènes de remplissage pour libérer de la place pour nos flashbacks publicitaires, mais bon, vu que les épisodes sont constitués à 80% de remplissage, ça devrait pas être trop difficile.
— Pourquoi un désert au fait ?
— Thématique égyptienne, pour surfer sur l'anniversaire des vingt ans de la première série.
— On le fête pas tous les six mois depuis cinq ans celui-là ?
— Oui, mais t'as l'anniversaire du tome 1, puis l'anniversaire du premier chapitre de l'arc avec les cartes, puis l'anniversaire du premier épisode du dessin animée puis…
— Ok, ok, j'ai compris. On met des caméos aussi je suppose.
— Oui, mais pas trop, faut pas en abuser.
— Pourquoi ? T'as des scrupules à recycler d'un seul coup ?
— Ah non, non. C'est juste que si on dépasse le cadre de la référence discrète, ça va vite devenir un sac de nœuds légal impliquant les avocats de l'éditeur du manga original, du producteur, et de la compagnie de jouets.
— Tu me rassures. C'est quoi le feuillet tout à la fin ?
— Des précisions pour l'équipe de doublage. On m'a fait remarquer que j'avais oublié d'intégrer un vague embryon de début d'histoire d'amour, qui ne commence jamais vraiment et ne se conclut certainement pas, donc je leur demande de prononcer certaines répliques de façon ambigüe pour que des spectateur·rice·s avec plus d'imagination que nous puissent y voir ce qui leur plaît.
— C'est pas tant qu'on manque d'imagination qu'on l'utilise mal je crois. Y'a une sorte de beauté du diable propre à nos horreurs.
— Ton lyrisme ne va pas survivre au pitch de la saison 2.
Comme un désert encore plus vaste englobant le désert du début, ça commençait à faire trop même dans le référentiel d'une série avec des types aux cheveux tricolores qui piochent des cartes dans des tornades en faisant du surf, le twist de l'épisode final sera qu'ils sont en fait depuis le début… Sur une gigantesque île volante !
Comme ça, dans la saison 2, on peut tout changer sans rien changer. On tune le bateau du héros, on remplace ses cartes à thématique désertique par des cartes aériennes qui font fondamentalement la même chose, et c'est reparti, on recommence depuis le début avec juste une couche de peinture, le basculement d'environnement permettant de ramener à zéro toute la progression de tous les personnages.
Et dans la saison 3, ce sera l'espace !