J'ai récemment profité d'un certain nombre d'heures dans les transports ferroviaires pour décortiquer la version Alkonost de Fleurir en hiver.
Fondamentalement, pas de différences majeures avec la version du Yaz' 2015 (tempus fugit). La structure ne semble pas avoir changé, les choix ont l'air d'être toujours aux mêmes endroits avec les mêmes conséquences. Ça se relit avec plaisir, mais j'avoue que j'espérais par principe une fin bonus, ou un épilogue, ou une postface, bref un court bloc de texte 100% inédit pour marquer le coup.
Le livre lui-même est un bel objet, avec une couverture (illustration + couleurs de fond) très réussie. Moins fan de la mise en page intérieure, qui aurait à mon sens mérité de respirer un peu plus, avec a minima l'ajout d'un retrait avant les dialogues et d'un saut de ligne avant les choix, mais je chipote et je comprends que sur ce qui est déjà un sacré pavé, à un moment il faut gratter de la place pour réduire le coût d'impression.
En ce qui concerne les illustrations intérieures, j'ai un faible pour celle du 216, très poétique et dans le ton de la section associée.
Un point qui m'a marqué en parcourant à nouveau ce texte d'un œil neuf, c'est le fatalisme qui le traverse. Dès l'introduction, Xi Mei-Mei exprime clairement que cette semaine d'opportunités est l'unique chance de sa vie entière d'échapper à sa condition de servante, ce en quoi je ne lui donne pas tort, et les personnages sont soit eux aussi prisonniers de leur carcan social (de l'impératrice jusqu'à Pamplemousse), soit obligés de transgresser toutes les règles et de prendre tous les risques pour espérer peut-être échapper à leur prison (nous-même, Pieds Sombres).
D'ailleurs, à l'exception de Fruit d'Été, Quinze Yeux ne doit généralement sa réussite non pas tant à ses efforts pourtant d'extrêmes qu'à la chance insolente qui lui a mis entre les mains le miroir (indispensable pour deux des autres fins et aidant beaucoup pour une troisième).
Dis de façon plus prosaïque, le thème général, c'est que pour changer de vie, il vaut mieux gagner au loto que procéder par petites touches laborieuses. Ah, et avoir un héritage, ça aide beaucoup aussi (la moitié du pactole de l'héroïne vient de ce lui a laissé son père).
Fondamentalement, pas de différences majeures avec la version du Yaz' 2015 (tempus fugit). La structure ne semble pas avoir changé, les choix ont l'air d'être toujours aux mêmes endroits avec les mêmes conséquences. Ça se relit avec plaisir, mais j'avoue que j'espérais par principe une fin bonus, ou un épilogue, ou une postface, bref un court bloc de texte 100% inédit pour marquer le coup.
Le livre lui-même est un bel objet, avec une couverture (illustration + couleurs de fond) très réussie. Moins fan de la mise en page intérieure, qui aurait à mon sens mérité de respirer un peu plus, avec a minima l'ajout d'un retrait avant les dialogues et d'un saut de ligne avant les choix, mais je chipote et je comprends que sur ce qui est déjà un sacré pavé, à un moment il faut gratter de la place pour réduire le coût d'impression.
En ce qui concerne les illustrations intérieures, j'ai un faible pour celle du 216, très poétique et dans le ton de la section associée.
Un point qui m'a marqué en parcourant à nouveau ce texte d'un œil neuf, c'est le fatalisme qui le traverse. Dès l'introduction, Xi Mei-Mei exprime clairement que cette semaine d'opportunités est l'unique chance de sa vie entière d'échapper à sa condition de servante, ce en quoi je ne lui donne pas tort, et les personnages sont soit eux aussi prisonniers de leur carcan social (de l'impératrice jusqu'à Pamplemousse), soit obligés de transgresser toutes les règles et de prendre tous les risques pour espérer peut-être échapper à leur prison (nous-même, Pieds Sombres).
D'ailleurs, à l'exception de Fruit d'Été, Quinze Yeux ne doit généralement sa réussite non pas tant à ses efforts pourtant d'extrêmes qu'à la chance insolente qui lui a mis entre les mains le miroir (indispensable pour deux des autres fins et aidant beaucoup pour une troisième).
Dis de façon plus prosaïque, le thème général, c'est que pour changer de vie, il vaut mieux gagner au loto que procéder par petites touches laborieuses. Ah, et avoir un héritage, ça aide beaucoup aussi (la moitié du pactole de l'héroïne vient de ce lui a laissé son père).