10/06/2018, 17:30
L'abdomen se compose de trois passages principaux et d'une variété de tunnels secondaires. Vous trouvez vite un chemin qui vous fait passer par l'oviducte, la queue articulée du titan et son dard. Rampant presque, vous parvenez jusqu'à un bulbe chitineux que vous brisez par la force, émergeant enfin à l'air libre.
Vous vous tenez tout au bord des ruines, là où l'extrémité inférieure du titan est coincée dans une large faille ouverte dans le mur de la cité. Regardant en arrière, vous frissonnez de voir à quel point la gigantesque carcasse est en équilibre instable au-dessus du gouffre. Il s'en serait suffi de peu pour qu'elle bascule dans le vide pendant votre traversée...
Ce n'est pas le moment de réfléchir à ce genre de choses ; vous devez trouver un moyen d'accéder à la citadelle centrale qui domine les ruines. Vous entreprenez d'examiner les bâtiments voisins. La plupart des portiques se sont écroulés depuis longtemps, mais vous en trouvez un que vous parvenez à dégager des décombres qui l'obstruent. À l'intérieur, un large escalier s'enfonce dans les profondeurs. Raisonnant qu'il doit exister des passages souterrains menant à la citadelle centrale, vous entamez la descente.
Vous parvenez à une vaste caverne naturelle, qui s'élève au-dessus de vos têtes aussi loin que vous pouvez voir. Les murs opposés sont noyés dans la pénombre, et le seul éclairage provient des crevasses où palpitent des flammes sulfureuses.
Vous jugez que ceci doit être le roc sur lequel est fondée l'ancienne cité de Spyte. Derrière les murs qui vous entourent rugissent les flammes du Chaudron. Pour accéder à la citadelle, il faut désormais remonter.
Même dans ces espaces inférieurs de leur forteresse, la marque des Archimages est visible. Un étrange jardin désolé, fait de plantes desséchées et de statues en ruines, occupe le centre de la caverne. Les gaz qui jaillissent des fissures des murs y créent une cacophonie de sifflements, qui vous fait désagréablement penser à un nid de serpents. Entouré de cyprès rabougris, le coeur du jardin est plongé dans l'ombre.
Près du jardin, vous apercevez une profonde crevasse s'ouvrant dans le sol de la caverne. Une bourrasque grondante en émerge, faisant quelquefois jaillir d'épais débris : des chaises entières, des boucliers ornés, des rochers. Ces objets voltigent comme des feuilles mortes près du sommet de la caverne, avant de retomber bruyamment dans la crevasse.
Vous distinguez un cadavre immobile, étendu à côté de la crevasse, son manteau noir claquant sans cesse dans le courant d'air.
Au sud, vous distinguez un enchevêtrement branlant d'escaliers en bois, qui s'élèvent en zigzaguant vers le sommet obscur de la caverne. De temps à autre, la structure grince et gémit sous l'effet du vent.
Au nord, un large escalier cérémoniel mène à une porte de bronze.
*
- Vous pouvez vous aventurer dans le jardin,
- aller examiner le cadavre près de la crevasse,
- aller examiner la crevasse elle-même,
- emprunter les escaliers de bois au sud
- ou emprunter le large escalier au nord.
*
(C'est dans cette caverne que se rejoignent les différents passages qui permettent de pénétrer dans les ruines. Tant qu'on évite la grosse bêtise à ne pas faire, l'insecte géant est sans doute la méthode la moins dangereuse. Certains des autres chemins permettent d'obtenir quelques objets utiles, mais les risques sont largement à la hauteur des récompenses.)
Vous vous tenez tout au bord des ruines, là où l'extrémité inférieure du titan est coincée dans une large faille ouverte dans le mur de la cité. Regardant en arrière, vous frissonnez de voir à quel point la gigantesque carcasse est en équilibre instable au-dessus du gouffre. Il s'en serait suffi de peu pour qu'elle bascule dans le vide pendant votre traversée...
Ce n'est pas le moment de réfléchir à ce genre de choses ; vous devez trouver un moyen d'accéder à la citadelle centrale qui domine les ruines. Vous entreprenez d'examiner les bâtiments voisins. La plupart des portiques se sont écroulés depuis longtemps, mais vous en trouvez un que vous parvenez à dégager des décombres qui l'obstruent. À l'intérieur, un large escalier s'enfonce dans les profondeurs. Raisonnant qu'il doit exister des passages souterrains menant à la citadelle centrale, vous entamez la descente.
Vous parvenez à une vaste caverne naturelle, qui s'élève au-dessus de vos têtes aussi loin que vous pouvez voir. Les murs opposés sont noyés dans la pénombre, et le seul éclairage provient des crevasses où palpitent des flammes sulfureuses.
Vous jugez que ceci doit être le roc sur lequel est fondée l'ancienne cité de Spyte. Derrière les murs qui vous entourent rugissent les flammes du Chaudron. Pour accéder à la citadelle, il faut désormais remonter.
Même dans ces espaces inférieurs de leur forteresse, la marque des Archimages est visible. Un étrange jardin désolé, fait de plantes desséchées et de statues en ruines, occupe le centre de la caverne. Les gaz qui jaillissent des fissures des murs y créent une cacophonie de sifflements, qui vous fait désagréablement penser à un nid de serpents. Entouré de cyprès rabougris, le coeur du jardin est plongé dans l'ombre.
Près du jardin, vous apercevez une profonde crevasse s'ouvrant dans le sol de la caverne. Une bourrasque grondante en émerge, faisant quelquefois jaillir d'épais débris : des chaises entières, des boucliers ornés, des rochers. Ces objets voltigent comme des feuilles mortes près du sommet de la caverne, avant de retomber bruyamment dans la crevasse.
Vous distinguez un cadavre immobile, étendu à côté de la crevasse, son manteau noir claquant sans cesse dans le courant d'air.
Au sud, vous distinguez un enchevêtrement branlant d'escaliers en bois, qui s'élèvent en zigzaguant vers le sommet obscur de la caverne. De temps à autre, la structure grince et gémit sous l'effet du vent.
Au nord, un large escalier cérémoniel mène à une porte de bronze.
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- Vous pouvez vous aventurer dans le jardin,
- aller examiner le cadavre près de la crevasse,
- aller examiner la crevasse elle-même,
- emprunter les escaliers de bois au sud
- ou emprunter le large escalier au nord.
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(C'est dans cette caverne que se rejoignent les différents passages qui permettent de pénétrer dans les ruines. Tant qu'on évite la grosse bêtise à ne pas faire, l'insecte géant est sans doute la méthode la moins dangereuse. Certains des autres chemins permettent d'obtenir quelques objets utiles, mais les risques sont largement à la hauteur des récompenses.)