03/06/2018, 22:39
Un sourire illumine le visage du voleur.
« Depuis que j’ai l’âge de contempler ce monde,
Une même question me tourmente sans fin.
La réponse qu’en vain j’épiais chaque seconde,
Ainsi c’est dans la mort que je la trouve enfin.
Une rosée salée, sur mes joues, va et vient,
C’est donc cela le goût de l’illumination ?
Pour l’amour de deux cœurs, je te donne le mien,
Et mon âme, et ma chair, et tel Lui ma passion.
Serviteur du Très-Haut, reçois ma gratitude !
Car tandis qu’un autre œil, sur l’aile séraphique,
Se ferme à tout jamais, ivre de solitude,
Les miens enfin s’ouvrent, dans une fin orphique.
Grâce te soit rendue, pour de la sorte ôter,
À ma vie les tourments de l’inutilité. »
Pharéole se sacrifie.
« Depuis que j’ai l’âge de contempler ce monde,
Une même question me tourmente sans fin.
La réponse qu’en vain j’épiais chaque seconde,
Ainsi c’est dans la mort que je la trouve enfin.
Une rosée salée, sur mes joues, va et vient,
C’est donc cela le goût de l’illumination ?
Pour l’amour de deux cœurs, je te donne le mien,
Et mon âme, et ma chair, et tel Lui ma passion.
Serviteur du Très-Haut, reçois ma gratitude !
Car tandis qu’un autre œil, sur l’aile séraphique,
Se ferme à tout jamais, ivre de solitude,
Les miens enfin s’ouvrent, dans une fin orphique.
Grâce te soit rendue, pour de la sorte ôter,
À ma vie les tourments de l’inutilité. »
Pharéole se sacrifie.