11/02/2018, 20:14
(Modification du message : 11/02/2018, 20:17 par Voyageur Solitaire.)
Comme beaucoup, j'ai trouvé ce septième opus particulièrement mauvais...
Après avoir récupéré la première pierre de la sagesse et fini ses emplettes dans les riants et bucoliques pays de la Storn, Loup Solitaire décide de poursuivre sa collection. La prochaine pierre se trouve dans une sombre forteresse isolée et c'est l'occasion pour nous de rencontrer un personnage amené à souvent revenir, le magicien Rimoah (amené à souvent revenir pour toujours nous annoncer de nouvelles merdes et catastrophes soit dit en passant, le genre "porte scoumoune" vous voyez, malgré son physique avenant de Père Noël...).
Mais bon, là on ne le sait pas encore, il a tout du bon Papa, affectueux et rassurant, le père Rimoah, et si on peut lui rendre service en zigouillant le maître des lieux tout en récupérant notre pierre, ce sera avec plaisir. Malgré un avertissement à faire frémir, à décourager les meilleurs volontés, sur les terribles dangers qui nous attendent, le sort funeste pour l'univers entier si l'on échoue, les conséquences incalculables pour l'équilibre du monde... Et ça aussi, ça reviendra désormais à chaque fois, de manière gavante. Euh, finalement, ce sera pas possible, j'avais oublié que j'ai rendez-vous avec le tapissier la semaine prochaine... Pour choisir les rideaux du grand salon au monastère Kaï... Bon, on y va quand-même...
On y va et on tombe tout de suite dans un piège redoutable : le bouquin lui-même. Alors OK, c'est sombre, sordide, c'est glauque à souhait. Mais c'est surtout mal foutu. On se retrouve dans une sorte de labyrinthe foutraque où l'essentiel de l'aventure se passe à fuir ou affronter des créatures, en plus souvent d'une débilité à faire peur. Cherchez pas le scénario, il a été perdu en route. Autant les grottes de Kalte se révélaient vides à en donner l'impression de visiter un appartement témoin, autant là ça grouille de tous les côtés, sans queue ni tête, sans cohérence (sans cohérence apparente diront certains, perso, je la cherche toujours). On commence donc à en avoir rapidement marre de ce Labyrinthe de la Mort mal foutu d'où l'on ressort titubant, énervé et les poils hérissés, de la viande hachée partout sur les murs et en se demandant ce qu'on est venu foutre là... Ha oui, la pierre, merde c'est vrai. Même les remerciements émus de Rimoah (si j'avais su, tu sais où tu pouvais te la mettre ton aventure le vieux ?) ne parviennent pas à nous faire oublier des illustrations très moches et l'impression que Papa Dever lui-même s'est perdu dans son foutu labyrinthe, si tant est qu'il en ait jamais fait un plan...
Après une succession d'aventures épiques et grandioses, haletantes, emplies de chevauchées impétueuses et de vent, solidement scénarisées aussi, Papa Dever tente le style "Donjon" et s'y casse la gueule. Cet opus a ses fans, je respecte leur choix mais perso, même après une ou deux relectures, j'y arrive pas. Le Manoir de l'Enfer donnait aussi cette impression de tourner en rond et de finir par se cogner la tête contre les murs mais c'était diaboliquement agencé, au point qu'on pardonnait à l'auteur, une fois la solution trouvée, de nous avoir donné envie de balancer le bouquin au feu. Là, pas sûr qu'on se retienne de le faire...
Après avoir récupéré la première pierre de la sagesse et fini ses emplettes dans les riants et bucoliques pays de la Storn, Loup Solitaire décide de poursuivre sa collection. La prochaine pierre se trouve dans une sombre forteresse isolée et c'est l'occasion pour nous de rencontrer un personnage amené à souvent revenir, le magicien Rimoah (amené à souvent revenir pour toujours nous annoncer de nouvelles merdes et catastrophes soit dit en passant, le genre "porte scoumoune" vous voyez, malgré son physique avenant de Père Noël...).
Mais bon, là on ne le sait pas encore, il a tout du bon Papa, affectueux et rassurant, le père Rimoah, et si on peut lui rendre service en zigouillant le maître des lieux tout en récupérant notre pierre, ce sera avec plaisir. Malgré un avertissement à faire frémir, à décourager les meilleurs volontés, sur les terribles dangers qui nous attendent, le sort funeste pour l'univers entier si l'on échoue, les conséquences incalculables pour l'équilibre du monde... Et ça aussi, ça reviendra désormais à chaque fois, de manière gavante. Euh, finalement, ce sera pas possible, j'avais oublié que j'ai rendez-vous avec le tapissier la semaine prochaine... Pour choisir les rideaux du grand salon au monastère Kaï... Bon, on y va quand-même...
On y va et on tombe tout de suite dans un piège redoutable : le bouquin lui-même. Alors OK, c'est sombre, sordide, c'est glauque à souhait. Mais c'est surtout mal foutu. On se retrouve dans une sorte de labyrinthe foutraque où l'essentiel de l'aventure se passe à fuir ou affronter des créatures, en plus souvent d'une débilité à faire peur. Cherchez pas le scénario, il a été perdu en route. Autant les grottes de Kalte se révélaient vides à en donner l'impression de visiter un appartement témoin, autant là ça grouille de tous les côtés, sans queue ni tête, sans cohérence (sans cohérence apparente diront certains, perso, je la cherche toujours). On commence donc à en avoir rapidement marre de ce Labyrinthe de la Mort mal foutu d'où l'on ressort titubant, énervé et les poils hérissés, de la viande hachée partout sur les murs et en se demandant ce qu'on est venu foutre là... Ha oui, la pierre, merde c'est vrai. Même les remerciements émus de Rimoah (si j'avais su, tu sais où tu pouvais te la mettre ton aventure le vieux ?) ne parviennent pas à nous faire oublier des illustrations très moches et l'impression que Papa Dever lui-même s'est perdu dans son foutu labyrinthe, si tant est qu'il en ait jamais fait un plan...
Après une succession d'aventures épiques et grandioses, haletantes, emplies de chevauchées impétueuses et de vent, solidement scénarisées aussi, Papa Dever tente le style "Donjon" et s'y casse la gueule. Cet opus a ses fans, je respecte leur choix mais perso, même après une ou deux relectures, j'y arrive pas. Le Manoir de l'Enfer donnait aussi cette impression de tourner en rond et de finir par se cogner la tête contre les murs mais c'était diaboliquement agencé, au point qu'on pardonnait à l'auteur, une fois la solution trouvée, de nous avoir donné envie de balancer le bouquin au feu. Là, pas sûr qu'on se retienne de le faire...
Anywhere out of the world