16/01/2018, 15:20
(Modification du message : 16/01/2018, 15:23 par Voyageur Solitaire.)
Avec le recul, c'est peut-être celui-là qui est pour moi le maillon faible du premier cycle...
Sur le papier, le scénario est alléchant. Echaudé par le froid polaire de Kalte, LS est tout content de rejoindre le sud du Sommerlund et de retrouver les cigales, le soleil et les champs de lavande. Il est en plus accompagné d'un bon groupe de soldats placés sous ses ordres. Devant enquêter sur la disparition d'un convoi, il va vite se rendre compte qu'il y a derrière cette disparition bien plus, beaucoup plus...
De manière générale, le livre est bon mais certaines choses accrochent quand-même.
La gestion des hommes qui nous accompagne n'est pas terrible et ils meurent tous très rapidement. On va vite se rendre compte pourquoi on se nomme Loup Solitaire : dans quasiment toutes les aventures, ceux qui nous accompagnent ne font pas de vieux os (et dès qu'on monte sur un bateau, il fait naufrage peu après aussi). Mais là, on est tellement content de cette nouveauté, pouvoir commander et gérer notre unité, qu'on enrage de la voir si rapidement décimée.
La prise de contrôle de la province de Ruanon par Barraka, invite à s'interroger sur l'état du Sommerlund. Si un simple noble félon étranger à la tête d'une armée de pillards réussit à s'emparer d'une riche province, on peut se dire que l'armée sommerlundaise ne vaut pas grand-chose... Le type débarque avec ses soudards, annexe la province sans rencontrer de résistance, réduit ses habitants en esclavage et personne ne semble bouger, personne n'est au courant de ce qui se passe. Pas un fuyard, pas un messager pour donner l'alerte. Où sont les guetteurs, les éclaireurs ? Elle est où l'armée régulière ? D'autant plus que quand on achève notre aventure, elle débarque en masse. C'est gentil les enfants mais c'est un peu tard là... Ruanon, province "portes ouvertes" donc, entrez et servez-vous, il y a personne.
Le passage du sacrifice final est atrocement bâclé (et le combat qui va avec). On a là le décor et toute la dramaturgie pour une scène grandiose, sombre et païenne et que l'on expédie en quelques paragraphes. Quelques prêtres qui font un petit tour, notre adversaire qui déboule en ouvrant les portes à grands coups de latte- Bon alors, on le fait ce sacrifice ? J'ai autre chose à faire moi- un combat et puis voilà, merci d'être venus et bonne soirée à tous.
Reste la bataille, cette bataille de fous, précédée d'une course-poursuite haletante. Papa Dever se lâche et nous plonge dans une bataille de malades, à un rythme effréné, sans répits, où ça tombe de tous les côtés, où on n'a pas le temps de se poser, pas le temps de réfléchir. Un grand moment, marquant, de ce premier cycle et même de toute la saga.
Mais bon, ça fait pas tout...
Sur le papier, le scénario est alléchant. Echaudé par le froid polaire de Kalte, LS est tout content de rejoindre le sud du Sommerlund et de retrouver les cigales, le soleil et les champs de lavande. Il est en plus accompagné d'un bon groupe de soldats placés sous ses ordres. Devant enquêter sur la disparition d'un convoi, il va vite se rendre compte qu'il y a derrière cette disparition bien plus, beaucoup plus...
De manière générale, le livre est bon mais certaines choses accrochent quand-même.
La gestion des hommes qui nous accompagne n'est pas terrible et ils meurent tous très rapidement. On va vite se rendre compte pourquoi on se nomme Loup Solitaire : dans quasiment toutes les aventures, ceux qui nous accompagnent ne font pas de vieux os (et dès qu'on monte sur un bateau, il fait naufrage peu après aussi). Mais là, on est tellement content de cette nouveauté, pouvoir commander et gérer notre unité, qu'on enrage de la voir si rapidement décimée.
La prise de contrôle de la province de Ruanon par Barraka, invite à s'interroger sur l'état du Sommerlund. Si un simple noble félon étranger à la tête d'une armée de pillards réussit à s'emparer d'une riche province, on peut se dire que l'armée sommerlundaise ne vaut pas grand-chose... Le type débarque avec ses soudards, annexe la province sans rencontrer de résistance, réduit ses habitants en esclavage et personne ne semble bouger, personne n'est au courant de ce qui se passe. Pas un fuyard, pas un messager pour donner l'alerte. Où sont les guetteurs, les éclaireurs ? Elle est où l'armée régulière ? D'autant plus que quand on achève notre aventure, elle débarque en masse. C'est gentil les enfants mais c'est un peu tard là... Ruanon, province "portes ouvertes" donc, entrez et servez-vous, il y a personne.
Le passage du sacrifice final est atrocement bâclé (et le combat qui va avec). On a là le décor et toute la dramaturgie pour une scène grandiose, sombre et païenne et que l'on expédie en quelques paragraphes. Quelques prêtres qui font un petit tour, notre adversaire qui déboule en ouvrant les portes à grands coups de latte- Bon alors, on le fait ce sacrifice ? J'ai autre chose à faire moi- un combat et puis voilà, merci d'être venus et bonne soirée à tous.
Reste la bataille, cette bataille de fous, précédée d'une course-poursuite haletante. Papa Dever se lâche et nous plonge dans une bataille de malades, à un rythme effréné, sans répits, où ça tombe de tous les côtés, où on n'a pas le temps de se poser, pas le temps de réfléchir. Un grand moment, marquant, de ce premier cycle et même de toute la saga.
Mais bon, ça fait pas tout...
Anywhere out of the world