10/10/2015, 11:19
Le révérend père abbé a clairement dû se demander s'il avait eu raison de confier l'enquête à une pareille bande de branquignols !
Je n'avais pas très envie de me risquer avec seulement 50% de chance (je savais à ce stade que c'était forcément Ubertin ou Thomas), mais je craignais de me voir griller la politesse par un autre joueur.
J'ai longuement hésité entre accuser Ubertin, avec son air de fanatique excité prêchant la neuvième croisade, et Thomas, avec sa tronche de premier de la classe faux-cul. Mais bon, lorsque la théorie veut que j'ai une chance sur deux de tomber juste, la pratique fait que je me plante trois fois sur quatre. De toute façon, ça n'aurait pas empêché Tholdur de gagner. Je m'étais dit qu'il n'avait pas eu de bol de devoir faire une dénonciation calomnieuse si tôt dans la partie, mais ça a bien marché pour lui en fin de compte !
Ma stratégie pendant la partie a été d'avoir beaucoup de cartes en main (en fouillant dans les cellules des petits copains). Lorsque les fins de tours commencent à nous forcer à transmettre 4-5 cartes à notre voisin de gauche, en avoir 6-7 en main est bien utile pour laisser les autres joueurs dans le doute. Ce n'est pas une solution parfaite, car les cartes qu'on s'efforce de toujours conserver peuvent être volées ou déduites par d'autres moyens, mais c'est tout de même utile.
Ainsi, dans cette partie, j'ai réussi à dissimuler le père Guillaume très longtemps (Lyzi a réussi à me le faire cracher à l'avant-dernier tour). J'ai fait encore mieux avec le novice Barthélémy, que j'ai pioché au parloir et jamais montré à qui que ce soit. Malheureusement, j'ai complètement négligé d'utiliser cet atout pour bluffer : toutes mes questions montraient que je soupçonnais un hospitalier maigre alors que le pote Barthélémy est un gros franciscain.
J'ai posé assez peu de questions dans l'ensemble. J'en avais posé beaucoup à la partie précédente - quelquefois très tarabiscotées - et ça ne m'avait pas donné l'avantage que j'escomptais.
Je n'avais pas très envie de me risquer avec seulement 50% de chance (je savais à ce stade que c'était forcément Ubertin ou Thomas), mais je craignais de me voir griller la politesse par un autre joueur.
J'ai longuement hésité entre accuser Ubertin, avec son air de fanatique excité prêchant la neuvième croisade, et Thomas, avec sa tronche de premier de la classe faux-cul. Mais bon, lorsque la théorie veut que j'ai une chance sur deux de tomber juste, la pratique fait que je me plante trois fois sur quatre. De toute façon, ça n'aurait pas empêché Tholdur de gagner. Je m'étais dit qu'il n'avait pas eu de bol de devoir faire une dénonciation calomnieuse si tôt dans la partie, mais ça a bien marché pour lui en fin de compte !
Ma stratégie pendant la partie a été d'avoir beaucoup de cartes en main (en fouillant dans les cellules des petits copains). Lorsque les fins de tours commencent à nous forcer à transmettre 4-5 cartes à notre voisin de gauche, en avoir 6-7 en main est bien utile pour laisser les autres joueurs dans le doute. Ce n'est pas une solution parfaite, car les cartes qu'on s'efforce de toujours conserver peuvent être volées ou déduites par d'autres moyens, mais c'est tout de même utile.
Ainsi, dans cette partie, j'ai réussi à dissimuler le père Guillaume très longtemps (Lyzi a réussi à me le faire cracher à l'avant-dernier tour). J'ai fait encore mieux avec le novice Barthélémy, que j'ai pioché au parloir et jamais montré à qui que ce soit. Malheureusement, j'ai complètement négligé d'utiliser cet atout pour bluffer : toutes mes questions montraient que je soupçonnais un hospitalier maigre alors que le pote Barthélémy est un gros franciscain.
J'ai posé assez peu de questions dans l'ensemble. J'en avais posé beaucoup à la partie précédente - quelquefois très tarabiscotées - et ça ne m'avait pas donné l'avantage que j'escomptais.