En-dehors du nom des cartes et des illustrations, l'aspect disque-monde est finalement assez peu marqué. La logique générale est bien sûr respectée (les assassins assassinent, le guet fait régner l'ordre, les mages provoquent les pires catastrophes), mais on n'a pas vraiment de corrélation dantesque, et aucun effet ne fait finalement référence à une véritable particularité du disque-monde, comme sa forme (« Et pourtant la tortue se meut ! »), le fonctionnement de ses divinités (dont les pouvoirs sont directement proportionnels à la foi de leurs fidèles)... Le jeu est finalement très sage de ce point de vue, et ne transmet pas vraiment l'aspect déjanté de son support. L'absence de texte d'ambiance ou d'effets uniques pour les personnages les plus connus* joue probablement aussi.
Puisqu'on est dans les défauts, il y a quand même un aspect aléatoire marqué. Il peut arriver d'être très limité par une main pourrie, sans grande possibilité de faire changer les choses. Cependant, même si on l'oublie souvent, deux quartiers fournissent du « draw-and-discard », ce qui permet de compenser cela quelque peu. À condition d'avoir de quoi construire. Que nos adversaires ne les possèdent pas déjà. Et qu'une invocation de démons provoquée par un magicien malheureux ne nous en prive pas. Et que... Bref, ce n'est pas non plus un jeu de hasard pur, mais les mauvais perdants pourront accuser la malchance bien plus facilement qu'à un 7 Wonders, un Smallworld ou un Libertalia. Mais honnêtement, j'ai entendu des râleurs dire de ces trois jeux qu'il n'était qu'une question de chance (ces gens ne doivent jouer qu'aux échecs... et encore), donc cela ne changera pas grand chose pour eux.
Sinon, environ une heure par partie, de 2 à 4 joueurs, maximum de fun à quatre à mon avis (plus de paranoïa, des pions partout sur le plateau très rapidement).
Puisqu'on est dans les défauts, il y a quand même un aspect aléatoire marqué. Il peut arriver d'être très limité par une main pourrie, sans grande possibilité de faire changer les choses. Cependant, même si on l'oublie souvent, deux quartiers fournissent du « draw-and-discard », ce qui permet de compenser cela quelque peu. À condition d'avoir de quoi construire. Que nos adversaires ne les possèdent pas déjà. Et qu'une invocation de démons provoquée par un magicien malheureux ne nous en prive pas. Et que... Bref, ce n'est pas non plus un jeu de hasard pur, mais les mauvais perdants pourront accuser la malchance bien plus facilement qu'à un 7 Wonders, un Smallworld ou un Libertalia. Mais honnêtement, j'ai entendu des râleurs dire de ces trois jeux qu'il n'était qu'une question de chance (ces gens ne doivent jouer qu'aux échecs... et encore), donc cela ne changera pas grand chose pour eux.
Sinon, environ une heure par partie, de 2 à 4 joueurs, maximum de fun à quatre à mon avis (plus de paranoïa, des pions partout sur le plateau très rapidement).