01/02/2017, 16:48
(Modification du message : 01/02/2017, 16:50 par Voyageur Solitaire.)
Globalement d'accord avec cette analyse.
La civilisation grecque est un mélange étonnant de violence, de beauté et de sagesse. On se massacrait entre cités, les dieux couchaient avec leurs sœurs, n'étaient pas tendres avec les mortels (la pénitence de Sisyphe, le supplice de Tentale, de Prométhée ou de Tirésias...), sans parler d'Œdipe qui tua son père et coucha avec sa mère... Sexe, violence, inceste, zoophilie même (Pasiphaée se donnant à un taureau pour engendrer le Minotaure)...
Et à côté de ça, la philosophie, la démocratie, l'exploration de l'âme humaine à travers le théâtre, les arts, le culte de la beauté...
On se massacrait allègrement à longueur d'année tout en discourant des hommes et des dieux, de la vie, du bien et du mal et en construisant des monuments splendides ou en sculptant des corps sublimes.
Or, comme le souligne Outremer, les spartiates sont plutôt absents de tout ça. Sans aller jusqu'à en faire des bourrins bornés (j'apprécie la liberté qu'ils laissaient à leurs femmes dans une Grèce d'une misogynie incroyable), à part la guerre, ben... Pas grand-chose... Une civilisation, aussi rustique ou primitive soit-elle, c'est un art, une culture, une façon de vivre. L'idéal spartiate me paraît bien trop réduit ou limité pour me passionner.
La civilisation grecque est un mélange étonnant de violence, de beauté et de sagesse. On se massacrait entre cités, les dieux couchaient avec leurs sœurs, n'étaient pas tendres avec les mortels (la pénitence de Sisyphe, le supplice de Tentale, de Prométhée ou de Tirésias...), sans parler d'Œdipe qui tua son père et coucha avec sa mère... Sexe, violence, inceste, zoophilie même (Pasiphaée se donnant à un taureau pour engendrer le Minotaure)...
Et à côté de ça, la philosophie, la démocratie, l'exploration de l'âme humaine à travers le théâtre, les arts, le culte de la beauté...
On se massacrait allègrement à longueur d'année tout en discourant des hommes et des dieux, de la vie, du bien et du mal et en construisant des monuments splendides ou en sculptant des corps sublimes.
Or, comme le souligne Outremer, les spartiates sont plutôt absents de tout ça. Sans aller jusqu'à en faire des bourrins bornés (j'apprécie la liberté qu'ils laissaient à leurs femmes dans une Grèce d'une misogynie incroyable), à part la guerre, ben... Pas grand-chose... Une civilisation, aussi rustique ou primitive soit-elle, c'est un art, une culture, une façon de vivre. L'idéal spartiate me paraît bien trop réduit ou limité pour me passionner.
Anywhere out of the world