01/08/2016, 09:57
Le désintérêt de la forme ludique s'explique peut-être parce qu'on a plus envie de réussir grâce à notre réflexion que par un concours de circonstances aux dés. Jeune je vibrais presque à chaque lancer comme si je vivais les coups des combats des DF. Mais aujourd'hui cela ne m'intéresse plus. Je vois juste une probabilité de gagner ou de perdre avec plus ou moins d'endurance pour la suite. Je ne vis plus les combats. Je pense qu'il faut trouver des mécanismes intéressants qui donnent vie aux affrontements, aux découvertes. Il y a aussi le fait que le ludique puisse desservir une bonne intrigue. Le joueur progresse parce qu'il fait des choix intelligents et d'un coup il se retrouve avec un lancer de dés qui peut tout remettre en cause, une créature s'avère trop coriace et remet tout en cause. Ce n'est pas simple d'avoir une bonne intrigue et un système de jeu immersif. Cette année trop de récits du miniyaz faisaient la part belle aux intrigues au détriment du jeu. La plus sympa à jouer était celle de Lyzi. Par contre question intrigue et respect du thème c'était en dessous de pas mal d'autres (en partie car écrit à l'arrache). L'exercice est donc délicat et c'est cette difficulté qui peut faire qu'on soit tenté, entre intrigue et côté ludique, de négliger ce dernier.